La Turquie Des Hittites aux Ottomans
Du 19 septembre au 2 octobre 2021 avec Isabelle Pons ![]() Places disponibles Imprimer |
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Des côtes de l’Égée aux hautes terres de la Cappadoce, le territoire de l'actuelle Turquie a vu se succéder plusieurs civilisations dont chacune a marqué de son empreinte les littoraux de Pamphylie et de Cilicie ou les vastes étendues du plateau anatolien. C’est non loin de l’entrée des Dardanelles que fut érigée la citadelle d’Hissarlik, devenue, un millénaire plus tard, la Troie homérique. L’Empire hittite établit pendant près de 2 millénaires son centre de gravité là où les murailles de Hattusa et le sanctuaire voisin de Yazilikaya témoignent encore de son ancienne puissance. L’or du fleuve Pactole a fait la richesse de la Lydie de Crésus et les cités de la côte ionienne furent le berceau du miracle grec. A Éphèse, à Pergame ou à Aphrodisias se dressent les somptueux et fascinants vestiges de la civilisation gréco-romaine. Vers l’est, les sanctuaires rupestres de Cappadoce témoignent de l’ancienneté de la vie chrétienne, avant l’irruption des envahisseurs turcs seldjoukides qui ouvrent un nouveau chapitre de l'histoire de la Turquie avec le sultanat de Rum. La mosquée d’Alaeddin de Konya et la mosquée Verte de Bursa renvoient à ce brillant passé de l'Empire ottoman, mais c’est Istanbul, l’ancienne Constantinople, capitale de l’Empire romain d’Orient avant de devenir celle du Grand Turc, qui résume le mieux cette longue histoire... |
![]() Isabelle Pons Diplômée en archéologie et en histoire de l'art. Conférencière attachée à l'Institut du monde arabe (IMA) |
![]() J 1 - Dimanche 19 septembre 2021 Paris – Ankara Vol avec escale pour Ankara. Nuit à Ankara. J 2 - Lundi 20 septembre 2021 Gordion – Ankara (190 km) Capitale de la Turquie depuis qu'Atatürk rebâtit le pays sur les ruines de l'Empire ottoman en instituant la République, Ankara a une origine ancienne et fut connue durant l’Antiquité sous le nom d’Ancyre. Elle fut également le cœur du domaine des Galates, ces cousins des Gaulois qui s'installèrent en Anatolie au IIIe siècle av. J.-C. La matinée sera consacrée à la découverte du célèbre musée des Civilisations anatoliennes, installé dans un beau bâtiment ancien, au coeur de la citadelle qui domine la ville. On y a rassemblés les vestiges du formidable nombre de cultures, de civilisations et de peuples qui ont fait l’Histoire sur le sol de l’Anatolie, depuis les époques les plus reculées jusqu’aux conquêtes d’Alexandre. Le temps que nous y passerons servira de parfaite introduction à notre découverte de la Turquie. Après un rapide tour de ville, nous emprunterons une belle route plate pour gagner Gordion, l’ancienne capitale phrygienne de Gordias et de Midas. Historiquement, c’est le lieu célèbre où Alexandre se serait assuré l’empire sur l’Orient en tranchant d’un coup d’épée le nœud gordien. Dès l’approche du site, un tertre, de dimension impressionnante, s’offrira au regard. Cet hypogée était dépourvu de porte d’accès, comme tous les tombeaux phrygiens. Pour y accéder nous emprunterons une faille artificielle, creusée sur près de 70 mètres de longueur par les archéologues qui le fouillèrent. En son centre, la chambre sépulcrale a été construite de façon à ce que le bois dont elle est faite puisse supporter la masse de terre et de pierre qui la surmonte. Et ce jusqu’à nos jours…soit plus de 2500 ans ! Une prouesse technologique qui donne le frisson et suscite surtout l’admiration ! Le petit musée attenant donne encore plus la mesure de cette construction unique (visite sous réserve d’ouverture). Nuit à Ankara. J 3 - Mardi 21 septembre 2021 Ankara – Bogazköy – Ürgüp (420 km) L'un des temps forts de notre voyage est au programme de notre troisième jour sur la terre turque. De bon matin, nous roulerons sur le haut plateau anatolien vers la capitale de l’Empire hittite. Il fut, dans la deuxième moitié du second millénaire avant J.-C., l’une des plus grandes puissances du Proche-Orient, contrecarrant les ambitions des pharaons égyptiens en Syrie, avant de baisser pavillon devant les fameux « Peuples de la Mer » vers 1200. Cette grandiose épopée eut pour centre principal la ville-montagne de Bogazköy, l’ancienne Hattusa ![]() Non loin d’Hattusa, une courte route révélant de belles perspectives mène à l'original sanctuaire rupestre de Yazilikaya, voué aux divinités du panthéon hittite. Elles s’alignent, sculptées en une longue procession, sur les parois d’une gorge resserrée. Dans l’après-midi, il sera temps pour nous de reprendre la route pour la Cappadoce. Nuit à Ürgüp. J 4 - Mercredi 22 septembre 2021 La Cappadoce Au centre du plateau anatolien, la Cappadoce ![]() Du plateau où s'élève le piton d’Uçhisar, merveille d’équilibre et tête d’affiche des lieux, nous découvrirons une vue d’ensemble de la Cappadoce rupestre, avant de parcourir ses vallées aux paysages tous pareils au premier abord et pourtant tous différents : Peribacalari et ses cheminées des Fées par milliers, Avçilar, le vallon d’El Nazar. A Göreme ![]() A Çavusin, le village chrétien abandonné offre à la vue les innombrables ouvertures de ses maisons troglodytes. Nous y admirerons l’église Saint Jean Baptiste et celle du pigeonnier, avec ses fresques de l’époque de Nicéphore Phocas. En fin de journée, une promenade nous conduira au cœur d’Avanos, village anatolien où les potiers et les tisserands perpétuent leur tradition ancestrale. Nuit à Ürgüp. J 5 - Jeudi 23 septembre 2021 Ürgüp – Konya (250 km) Vous reprendrez bien un soupçon de Cappadoce ce matin ? Nous descendrons dans l’une des étonnantes villes souterraines de Cappadoce (Derinkuyu ou Kaymakli selon les circonstances du jour). Ces étranges cités furent creusées par les habitants pour échapper aux multiples invasions qui ravagèrent le pays. Remontant souvent à l’Antiquité, elles furent agrandies par les chrétiens au moment des incursions arabes. Pas de fresques ici, mais des tunnels étroits creusés dans le tuf tendre, parfois sur 7 ou 8 niveaux de profondeur ! Sur la route vers le sud-ouest, nous joindrons l’utile à l’agréable en effectuant un arrêt-visite à l’un de ces immenses caravansérails qui jalonnaient, tous les 30 ou 40 km, l’ancienne piste caravanière reliant Konya à la Perse, une des branches de la Route de la Soie. Rêverie autorisée ! Les plus importants sont tous deux de l’époque des Turcs seldjoukides (XIe-XIIe siècles). Agzikara Han ou Sultan Han, là encore selon les possibilités, sont impressionnants, notamment par leurs grandes salles aux dimensions de cathédrales voûtées en berceaux ou ogives. Le temps de reprendre la route, et déjà se profilera Konya, l’ancienne Iconium, oasis bienvenue dans les immensités steppiques du plateau. Elle fut, au Moyen-Age, la capitale du sultanat seldjoukide de Roum et le phare, quasiment incontesté, du mysticisme oriental. Près du parc qui marque le centre animé, l’architecture de la grande mosquée d’Alaeddin, à la sobriété pleine de noblesse, et le somptueux porche de l’Ince Minare Medresesi, avec le minaret tronqué qui lui a donné son nom, sont un régal. La visite de Büyük Karatay Medresesi, ancienne école coranique désaffectée et de ses collections de faïences, nous livrera toutes les caractéristiques de l’architecture seldjoukide. Nous ferons un second arrêt au lieu le plus saint de Konya. Au XIIIe siècle, Mevlana fondait l’ordre fameux des derviches tourneurs, la plus connue des nombreuses confréries soufies. Le Tekke de Mevlana, couvent qui abrite son mausolée, est donc un des hauts lieux du mysticisme musulman. Nous le percevrons dès notre courte approche à pied : bien que le lieu soit aujourd’hui un musée aux manuscrits remarquables, hommes, femmes et enfants affluent sans cesse pour rendre hommage ou prier sur le tombeau, dans une atmosphère à la fois recueillie et sereine. Et si la lumière d’une fin d’après-midi de soleil se met de la partie, c’est l’éblouissement sur le cône bleu-vert de la coupole… instants de grâce ! Nuit à Konya. J 6 - Vendredi 24 septembre 2021 Konya – Beysehir – Aspendos – Pergé – Antalya (350 km) Le changement de décor, et d’histoire, sera radical par rapport à la veille. Le monde Gréco-Romain, cher à Paul Veyne, nous attend au long d’une belle journée qui s’achèvera à Antalya, agréable port et station balnéaire en extension croissante. En guise de hors-d’œuvre et d’exception, nous admirerons la magnifique mosquée Esrefoglu de Beysehir. Son originalité et sa valeur tiennent dans son intérieur tout en bois, unique en Turquie. Le temps de longer le lac qui porte le même nom que la ville, voilà que la route, large et excellente, s’élève sans crier gare. Les yeux grands ouverts, nous franchirons, en quelques tours de roues, la splendide chaîne du Taurus, dont les sommets culminent à plus de 2600 m d’altitude, et ce par un col 1000 mètres moins élevé. La très belle descente, tout en doux méandres, qui le prolonge nous verra gagner la plaine de Pamphylie, que l’on compare avec raison à un grand cimetière de villes mortes. Celle d’Aspendos, jadis florissante, a bien souffert des injures du temps et des tremblements de terre. Par chance, son théâtre du règne de Marc-Aurèle, a pu être préservé. Quelle impression lorsque l’on vient buter sur un haut mur percé d’ouvertures : c’est l’arrière du mur de scène, haut comme un immeuble de 5 ou 6 étages ! Encore quelques pas et c’est l’éblouissement. Intacte ou peu s’en faut, la cavea outrepassée « à la grecque » nous enlace de ses bras, et nous invite à monter sur les gradins, comme des milliers de spectateurs l’ont fait 1800 ans avant nous. Aucun doute à l’issue de la visite : le théâtre d’Aspendos est certainement le théâtre romain le mieux conservé qui soit. Un saut d’autocar plus loin, le site de la cité antique de Pergé, hellénistique et romaine, est des plus évocateurs de la vie en ces temps lointains. On y trouve tous les monuments nécessaires au travail et au délassement de la population d’une ville importante, avec son stade particulièrement impressionnant sur les gradins duquel prenaient places 12000 spectateurs. Plus avant, voici le nymphée que l’on imagine ruisselant d’eau fraîche, les thermes très bien conservés avec leurs différentes parties bien distinctes et une voie à portiques que l’on atteint par une très rare porte hellénistique fortifiée, réellement titanesque. Un théâtre, adossé à la colline naturelle, complète l’ensemble. Nuit à Antalya. J 7 - Samedi 25 septembre 2021 Antalya – Termessos – Pamukkale (270 km) Un jour en deux temps. Plutôt rude mais éblouissant et hors des sentiers battus en matinée. Très riche et plus facile d’accès dans l’après-midi. Le site de Termessos est trompeur : l’amuse-bouche se fera dans la nécropole Nord qui jouxte le parking, avec ses dizaines de sarcophages chamboulés par les tremblements de terre. Nous emprunterons alors, pendant une montée d’environ une heure, un sentier pentu, ombragé le plus souvent, jusqu’aux restes de l’antique cité, où nous risquons bien d’être tranquilles. Elle a préservé ses mystères pour la raison simple qu’elle a été très peu fouillée et qu’elle apparaît telle que le temps l’a laissée lors de son abandon des le Ve siècle de notre ère. Sans doute a t-elle été bâtie comme une sorte de refuge pour des pirates de Pisidie, qui s’hellénisèrent tout de même après qu’Alexandre ait dû renoncer à s’en emparer. Le théâtre, aux gradins disloqués, ouvre sur un prodigieux panorama de montagnes grises et de ravins ; plus haut, on reprend son souffle près des restes de l’agora et des thermes, avant d’entamer la descente. Le chemin traverse la nécropole Sud, où, dans un paysage d’Apocalypse, d’énormes sarcophages parfois ornés de reliefs sculptés, semblent avoir été jetés là comme des cailloux par la main d’un géant vengeur. Après ce plein d’émotions physiques et visuelles, nous prendrons la route de Pamukkale ![]() Les propriétés curatives attribuées à ces eaux poussèrent les Anciens à y construire, tout à côté, une ville. Au-delà des rares colonnes du Temple d’Apollon, nous découvrirons le théâtre antique, bien préservé, dont les gradins ouvrent sur toute la ville. La vue est encore plus étendue depuis la colline où se trouve le Martyrium de Saint-Philippe, but d’un pèlerinage renommé aux premiers temps du christianisme. La journée s’achèvera sur la grande avenue à colonnade, très évocatrice, et par-delà les murs de la ville, en traversant une intéressante nécropole, remarquable par ses tombeaux en forme de temples « miniatures », à acrotères aux angles et souvent ornés. Nuit à Pamukkale. J 8 - Dimanche 26 septembre 2021 Pamukkale – Aphrodisias – Éphèse (260 km) Nous ferons route vers l’ouest pour quitter, en fin d’après-midi, le plateau anatolien et approcher les rivages de la mer Egée. Une visite majeure de notre voyage nous attend en chemin. Aphrodisias ![]() Route pour Éphèse. Nuit à Selçuk (Éphèse). J 9 - Lundi 27 septembre 2021 Éphèse – Pergame (180 km) Les vestiges de l’Éphèse ![]() Nous découvrirons donc, avec un émerveillement renouvelé à chaque pas, l’église, ancienne basilique romaine, où se tint le célèbre concile de 431, la voie arcadiane et sa merveilleuse perspective sur le vaste théâtre adossé au mont Pion, la rue de Marbre, qui longe l’agora marchande et débouche sur la bibliothèque de Celsus, reconstituée d’une façon remarquable. De-là, nous explorerons les maisons du mont Coressos : cinq riches demeures dégagées et protégées depuis 1985, avec leurs atriums à colonnes pavés de fines mosaïques et leurs murs recouverts de fresques. La rue des Courètes passe devant la porte d’Hadrien, très ornée, avant de déboucher sur le bouleutérion ou odéon qui jouxte, comme il se doit, l’agora politique. C’est en bus que nous gagnerons sans effort la colline où s’élèvent la basilique Saint-Jean, située sur l’emplacement présumé de la tombe de l’apôtre, et la mosquée d’Isa Bey. De cette hauteur, on distingue très bien dans la plaine l’Artémision dont l’unique colonne témoigne de ce qui fut l’une des Sept Merveilles du monde. Enfin, le musée archéologique nous permettra d’admirer, entre autres richesses, la statue de la grande déesse. Il sera temps alors de prendre la route pour Pergame. Nuit à Pergame. J 10 - Mardi 28 septembre 2021 Pergame – Troie – Çanakkale (230 km) Chaque jour nous réserve son lot d’émerveillement. Aujourd’hui, il nous sera fourni avec abondance et générosité par la visite de Pergame ![]() Nous visiterons, bien sûr, le célèbre Asclépiéion, lieu de culte consacré au dieu guérisseur Asclépios. Il avait dans l’Antiquité une renommée égale à ses cousins de Cos et surtout d’Épidaure, et les malades le fréquentaient assidûment pour obtenir la guérison de la part du dieu. Celui-ci avait son sanctuaire dans un édifice en forme de rotonde, très original. Au centre de la ville moderne, la « Cour Rouge » est l’ancien temple dédié au dieu égyptien Sérapis, dans un syncrétisme bien romain. Enfin, en haut de l’acropole, que nous atteindrons à bord d’un funiculaire, nous parcourrons toute la ville antique : près du temple de Trajan, en partie rétabli, nous admirerons l’impressionnant théâtre, ouvert en conque sur le panorama, puis le soubassement de l’autel de Zeus, dont les reliefs ont été mis à l’abri au musée de Pergame à Berlin. En fin d'après-midi, nous découvrirons Troie ![]() Nuit à Çanakkale, sur le détroit des Dardanelles. J 11 - Mercredi 29 septembre 2021 Çanakkale – Bursa (280 km) Ce matin, nous longerons de plus ou moins près le détroit des Dardanelles, en vue de la presqu’île de Gallipoli, que les forces Britanniques tentèrent en vain de contrôler lors de la Première Guerre mondiale, en 1915. Nous poursuivrons notre voyage en direction de Bursa ![]() Sur la colline, la Muradiye est un complexe élevé au XVe siècle, où, au milieu des rosiers et des cyprès, sont disséminés de beaux türbe (mausolées) remontant aux début de la dynastie ottomane. Dans la ville basse, nous pourront goûter, près de la grande mosquée, à l’animation perpétuelle du bedesten ou bazar couvert ainsi qu’à celle des caravansérails (hans) attenants. Nous avons gardé le meilleur pour la fin : Bursa abrite aussi le mausolée Vert et la mosquée Verte, véritables bijoux de marbre clair aux intérieurs couverts de faïences vertes et bleues. Nuit à Bursa. J 12 - Jeudi 30 septembre 2021 Bursa – Istanbul (160 km) Le matin, pour éviter de suivre la route jusqu’au fond du golfe d’Izmit, nous prendrons un ferry pour traverser la mer de Marmara et aborderons Istanbul par la plus belle des manières qui soit : depuis l’eau. Par sa situation géographique sur le Bosphore, Istanbul ![]() Occupant l’emplacement de l’ancien palais impérial qui descendait de là jusqu’au Bosphore, la célèbre mosquée Sultanahmet est plus souvent appelée mosquée Bleue, en raison de la couleur dominante de son vaste intérieur un peu massif. Elle est la seule de la ville à être dotée de six minarets, à l’instar de la grande mosquée de La Mecque, et est ainsi identifiable de loin, d’où elle apparaît le plus à son avantage. La place de l'Hippodrome est un haut lieu de la vie politique. Sur une vaste esplanade tout en longueur s'élèvent divers monuments rescapés des temps anciens : l’obélisque de Théodose, provenant du temple de Thoutmosis III à Karnak, la colonne serpentine enlevée au sanctuaire de Delphes et l’obélisque « muré ». Nous pénétrerons ensuite dans un des bâtiments les plus étonnants de la cité. La visite de Yerebatan Sarayi nous permettra de contempler une des énormes citernes couvertes qui la pourvoyaient en eau. Elle se présente comme une gigantesque basilique souterraine rassemblant 336 colonnes qui se reflètent dans les eaux. L’après-midi, nos pas se dirigeront vers ce qui est sans doute le bâtiment le plus connu d’Istanbul : la basilique Sainte-Sophie ![]() Nous continuerons notre promenade en descendant le long de la partie ronde de l’hippodrome pour atteindre, au niveau de la mer, l’église Saints-Serge-et-Bacchus, modeste prototype de Sainte-Sophie, transformée en une charmante mosquée. Dîner libre et nuit à Istanbul. J 13 - Vendredi 1er octobre 2021 Istanbul Nos visites nous mèneront ce jour à la lisière occidentale du centre historique d’Istanbul. Nous longerons les murailles terrestres et maritimes qui protégeaient la ville. Une restauration bien menée leur a rendu leur puissance et leur beauté. Au nord, et protégé par la muraille, se trouve le palais dit « de Constantin Porphyrogénète », dernier palais byzantin dont les ruines sont encore visibles dans la ville. C’est par une promenade dans les rues calmes de ce quartier excentré que nous atteindrons finalement la perle des églises byzantines : la Kariye Camii ou église Saint-Sauveur-in-Chora. Derrière un extérieur sobre de brique, elle cache un ensemble de mosaïques et de fresques datées du XIVe siècle d’une qualité exceptionnelle. Au rare cycle de mosaïques illustrant la Vie de la Vierge qui orne le narthex répondent les peintures de la chapelle funéraire voisine, dont une Anastasis monumentale. Déjeuner libre. Nous irons alors à la découverte de la plus belle des grandes mosquées impériales que les sultans firent construire pour célébrer leur gloire : la Süleymaniye ![]() Nous terminerons cette journée bien remplie au Grand Bazar. Chemin faisant, nous traverserons sans y prendre garde l’ancien forum de Constantin, où s’élève le symbole de la fondation d’une nouvelle Rome : la colonne de Constantin ou Cemberlitas, la colonne brûlée, au sommet de laquelle se trouvait jadis une statue de l’empereur. Dîner libre. Nuit à Istanbul. J 14 - Samedi 2 octobre 2021 Istanbul – Paris Le grand livre de notre voyage se refermera en beauté. Nous passerons la matinée dans un des monuments emblématiques de la ville : Topkapi Sarayi ou palais de Topkapi ![]() Déjeuner libre. Transfert à l’aéroport et vol direct pour Paris. ![]() Groupe de 14 à 21 voyageurs
Places disponibles
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