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Islande
Au pays des sagas et des volcans  |  ISL 310
Du 11 au 23 juillet 2025    Places disponibles

L’Islande : un pays si doux, un pays si dur. Doux par ses vertes prairies ondulées où, l’été, paissent chevaux et moutons ; dur par l’omniprésence de ses volcans plus ou moins actifs, de ses champs de laves incultes, par ses puissantes rivières et cascades, par ses failles aux parois par endroits multicolores. Doux, dur, par une météo toujours changeante. Sortie des entrailles de la Terre en plein milieu de l’Atlantique Nord, là où s’entrechoquent Europe et Amérique, là où le ... lire plus
Votre conférencier
avec Gérard Rovillé
Diplômé d'ethnologie - anthropologie et sciences des religions.
  13 jours
  Accessible à tous
  Accessible à tous
Pour tout voyageur en bonne santé capable d'effectuer sans problème des visites à pied de sites, monuments et musées et d'emprunter éventuellement les transports en commun.
  15 voyageurs max.
Les points forts
  • Les paysages très variés entre les côtes et les Hautes Terres, les glaciers, volcans, champs de laves et plages de sable noir
  • Les nombreuses chutes et cascades
  • Les rochers qui évoquent les elfes et les trolls
  • La croisière sur le lac glaciaire de Jökulsarlon
  • L’habitat dispersés dans de vastes infinis ; les nombreux petits ports
  • Les fermes-musées
  • Le parc national de Thingvellir
  • Le Musée National d'Islande à Reykjavik
  • La modernité de plusieurs églises et cathédrales
  • Le Chronoguide Scandinavie
Votre itinéraire
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    J 1 - Vendredi 11 juillet 2025 Paris – Keflavik – Hella (160 km)
Envol matinal de Paris pour l’Islande. Arrivée à l’aéroport de Keflavík, formalités et accueil par le chauffeur. Départ à travers la presqu’île de Reykjanes pour la réserve naturelle de Reykjanesfólkvangur. Passage le long du lac de Kleifarvatn dont le niveau de la surface change parfois (dernière fois en 2000) suite à des séismes, le lac comme la réserve se trouvant sur la dorsale médio-atlantique. Vers Krýsuvik, court arrêt auprès du petit lac de Grænvatn (le Lac vert), lové dans un ancien cratère, puis, à proximité, à Seltún, dans une zone de solfatares, boues volcaniques, fumerolles sulfurées dans un paysage multicolore.

Continuation vers l’Est et arrêt en bord de mer auprès de la petite église isolée de Strandarkirkja. Datée de 1888, elle remplace une ancienne église du 13e siècle ; ses couleurs chaudes sont dites réconfortantes pour les marins et pêcheurs qui y viennent en pèlerinages, surtout lorsque le ciel et la mer se confondent dans de lourds dégradés de gris. Juste avant la traversée de la lagune d’Ölfusá, arrêt dans le village portuaire de Thorlákshöfn.

Passée la lagune, et avant d’arriver au village de Eyrarbakki, il est possible d’apercevoir des phoques faisant la sieste sur les plages. Ce village, ancien comptoir de commerce aujourd’hui assoupi compte encore quelques maisons colorées. Remontée vers l’intérieur des terres et traversée de Selfoss, grosse bourgade (7.000 habitants) devenue un centre de production laitière. Arrivée à Hella, petite bourgade de 800 habitants qui, comme presque toutes les villes actuelles d’Islande, ne date que du début du 20e siècle.

Nuit à Hella.


 
 
    J 2 - Samedi 12 juillet 2025 Hella - Hvölsvollur – Vik – Dyrholaey – Kirkjubæjarklaustur (260 km)
Départ à travers la campagne pour rejoindre le village de Keldur et visite d’une vieille ferme au toit de gazon datant de l’époque des Saga. Il est dit qu’elle aurait été habitée par l’un des protagonistes de la célèbre Saga de Njáll le Brûlé, une des plus célèbres sagas contant des évènements, réels et fictifs entremêlés, qui se seraient déroulés entre 930 et 1020. Quant à la petite église voisine, elle se dresse là depuis 1875.
Retour sur la route n°1 vers Hvolsvöllur, au cœur du pays où se sont passé la plupart des évènements de la Saga de Njáll, puis arrêt à la belle cascade de Seljalandsfoss. L’Islande est un pays de glace et de déserts traversés par de puissantes rivières qui descendent vers les côtes en creusant de profonds canyons ou en sautant paliers après paliers par de nombreuses cascades.

Continuation vers Skógar en longeant les flancs sud du volcan d’Eyjafjalla (1.666 m) dont l’éruption de 2010 provoqua un gigantesque nuage de fumée qui paralysa le transport aérien sur une grande partie de l’Europe pendant plusieurs semaines. À Skógar, arrêt aux puissantes chutes qui font un bond de 61 m, puis au musée qui présente à la fois une collection de maisons traditionnelles des environs reconstruites et une collection d’objets, d’outils, de mobilier, etc., tous relevant surtout du 19e siècle et du début du 20e siècle, avant que l’Islande n’entre dans la modernité.

Continuation vers Dyrhólæy et les plages de sables noirs et falaises de basalte de Reynisfjara dominées par la masse du volcan Katla (1512 m), l’un des plus virulents d’Islande au cours du dernier millénaire, et du glacier Mýrdal qui le recouvre. Un peu plus loin, Vík í Mýrdal vit ‘en permanence’ sous la menace du volcan. À la fin du 19e siècle, les Danois avaient installé dans ce lieu isolé et lugubre un petit poste de commerce pour desservir les fermes isolées environnantes, toutes plus pauvres les unes que les autres. Ce fut l’embryon de ce bourg relié à la capitale par une route asphaltée en 1974.
Traversée ensuite de Myrdalssandur, vaste plaine de sable gris-noir, résidus des poussières et roches pulvérisées lors des éruptions du Katla, et du Eldhraun, la plus grande coulée de lave du monde provenant de l’éruption du volcan Laki (881 m) en 1783-1784. Paysages de profonde désolation ne laissant que peu de place à de courageuses mousses qui offrent quelques taches de verdure.

À Kirkjubæjarklaustur (le Couvent de la ferme de l’église) le nom du village rappelle que le site fut occupé dès le 7e siècle par des ermites irlandais, deux siècles avant la colonisation viking. En 1186, un couvent de bénédictines y fut fondé et survécu jusqu’à l’imposition de la Réforme par les Danois en 1554. S’il reste peu de choses des anciens bâtiments, par contre une cascade, un lac et un parterre de basalte (Systrafoss, Systravatn et Kirkjugolf) témoignent de ce passé en référence aux sœurs (systra) et à l’église (kirkja).
Quelques kilomètres plus loin, en pleine nature, arrivée à l’hôtel.

Nuit à Skaftafel.

 
 
    J 3 - Dimanche 13 juillet 2025 Skaftafell - Fjallsárlón - Jökulsárlón – Skaftafel (220 km)
Le parc national de Skaftafell fait figure d’exception au cœur de ce Sud islandais. Une des rares forêts (arbrisseaux et landes arbustives) du pays et quelques prairies avoisinantes forment de grosses taches vertes où nichent des colonies d’oiseaux qui profitent de ce havre de vie écrasé entre les couleurs sombres des plages et plaines de laves et des parois rocheuses de la montagne coiffée de l’inhospitalière calotte glaciaire du Vatnajökull. Celui-ci culmine à 2.109 m au sommet du Hvannadalshnjúkur. Petite marche facile pour atteindre la belle mais discrète cascade de Svartifoss qui bondit du rebord d’un plateau basaltique. Retour vers la route principale et continuation jusqu’au lagon de Fjallsarlon, joli plan d’eau entouré de langues glaciaires.

Un peu plus loin, la plage de Diamants doit son nom aux morceaux d’icebergs qui, sortant de la lagune du Jökulsarlon, viennent s’échouer sur les sables noirs. Quant à la lagune, au piémont oriental du Hvannadalshnjukur, elle offre un paysage polaire avec une eau changeant de couleur au gré de la météo. Croisière en zodiac au milieu des icebergs au cœur de cet espace emblématique de l’Islande ; il est possible d’y voir des oiseaux, et parfois des phoques. Continuation en fin d’après-midi vers Skaftafel.

Nuit à Skaftafel.

 
 
    J 4 - Lundi 14 juillet 2025 Skaftafel - Piste de Fjallabaksleið - Landmannalaugar - Hrauneyjar (350 km)
Une première journée de piste à l’intérieur des terres, là où les trolls sont plus nombreux que les hommes. En quittant la route principale peu après Kirkjubæjarklaustur, très beau trajet sur la piste de Fjallabaksleid, (la Route derrière les montagnes) dans des paysages variés à la beauté austère d’un environnement torturé par la nature. Une suite de vallées, vallons, rivières descendant des glaciers et traversées à gué, pour arriver au cœur du chaos multicolore de Landmannalaugar. Coulées de lave, cônes volcaniques, sources chaudes, solfatares, fumerolles intermittentes où les montagnes de rhyolite (roche magmatique vitreuse) se déclinent en vert, rose, ocre, brun, blanc, bleuâtre, etc.
Promenade à travers ces paysages et, en fin d’après-midi, reprise d’un trajet de piste pour rejoindre Hrauneyjar (les Îles de lave), en slalomant entre lacs et champs de lave.

Nuit à Hrauneyjar.

 
 
    J 5 - Mardi 15 juillet 2025 Piste de Sprengisandur – Mývatn (300 km)
Deuxième journée de piste à travers l’intérieur des terres pour rejoindre le Nord du pays par la piste de Sprengisandur, certainement le meilleur trajet pour comprendre la désolation des Hautes Terres, vaste champ de laves le plus souvent noires, totalement inhospitalières. Cette piste, impraticable près de neuf mois par an était, au Moyen-Âge, une importante piste qui reliait les fiefs des côtes septentrionales au Parlement viking de Thingvellir, même si son aspect austère et sa réputation d’être fréquentée par toutes sortes de trolls et autres fantômes freinaient certains voyageurs qui préféraient faire de longs détours plus "accueillants". Quelques rivières descendant des glaciers Vatnajökull et Hofsjökull (1.765 m), entre lesquels passent la piste, serpentent en longs méandres dans les zones de plaines avant de sauter, de cascades en cascades pour rejoindre l’océan Arctique. Parmi celles-ci, Hrafnabjargafoss et sa voisine Aldeyjarfoss sont d’agréables points de haltes.

Peu avant de rejoindre la route circulaire n°1, la piste suit la vallée de la Skjálfandafljót qui offre le spectacle de la belle Godafoss (la Chute des dieux) dont le nom rappelle qu’en l’an 1000 un chef de clan local jeta les statues des anciens dieux dans la cascade après l’adoption du christianisme par le Parlement. Arrivée au bord du lac Myvatn en fin d’après-midi. Ce lac de 36 km², peu profond et à l’extrémité nord-orientale des Hautes Terres, est un des hauts lieux géographiques, géologiques et géothermiques d’Islande. Très poisonneux, il attire de nombreux oiseaux migrateurs, dont de nombreux canards, pendant l’été. Toutefois son nom vient de ce que, à cette même saison, des nuages de moucherons s’y développent pour le plus grand plaisir des oiseaux (moins pour les visiteurs !). Les paysages désertiques, très variés et par endroits recouverts de mousses, sont tous de formation volcanique, parmi lesquels les « ruines de Dimmuborgir », concrétions de laves qui ressemblent à des murs de citadelle abandonnée. Contour de lac par les rives est et sud et promenade dans les « ruines » avant d’arriver à l’auberge.

Nuit en auberge à Dimmuborgir (au bord du lac Mývatn);

 
 
    J 6 - Mercredi 16 juillet 2025 Mývatn – Dettifoss – Asbyrgi – Tjornes – Husavik (200 km)
Court trajet le matin pour atteindre le volcan Krafla, ou plus exactement le système volcanique de Krafla qui s’étend sur plus de 100 km le long de la faille tectonique européo-américaine et culmine à 818 m. Cratères, caldeiras, solfatares et champs de lave s’étendent à perte de vue dans un paysage façonné depuis cent mille ans par les nombreuses éruptions de ce volcan parmi les plus actifs d’Islande dont, entre autres, la grande coulée de laves de Yngra-Laxárhraun a fermé la vallée de Laxá il y a 2.300 ans, donnant ainsi naissance au lac Myvatn. Promenade par la route et à pied, par de petits sentiers pour voir les plus beaux panoramas du Krafla tels la colline de Leirhnjukur et le cratère de Krafla-Víti. La première, qui fut en éruption de 1975 à 1984, se dresse, ocre, jaune et orange au milieu d’une coulée de lave noire (1724-1729) et est accessible par une passerelle en bois qui évite de marcher sur le sol, souvent brûlant, d’où s’échappent des fumerolles. Le second, qui date de 1724, est occupé par un joli lac turquoise et du rebord du cratère la vue s’étale à 360° sur ce surprenant environnement.

Continuation vers la cascade de Dettifoss, (la Chute qui tombe) considérée comme la chute la plus puissante d’Europe, où, sur une largeur de 100 m, le fleuve Jökulsa fait un bond de 44 m depuis le rebord d’un plateau basaltique (petite marche). Un peu plus loin, petite marche encore pour profiter de la vue du cirque d’Asbyrgi, un profond canyon considéré comme résultat d’un coup de sabot du cheval du dieu Odin. Quelques arbres ajoutent une touche de verdure dans ce décor toujours minéral.

Ensuite, en contournant la presqu’île de Tjörnes, belles vues plongeantes sur la baie d’Öxarfjörður (la Baie des haches) et l’océan Arctique depuis de hautes falaises d’un côté, sur une vaste lande où paissent quelques moutons de l’autre côté.
Arrivée dans l’après-midi dans la jolie petite ville de Husavík qui se targue d’avoir été vers 860 le lieu de séjour (un hiver seulement) de Gardarr Svavarsson, le premier Viking arrivé en Islande après avoir été détourné par une tempête. Son récit incita de nombreux Scandinaves à venir s’installer dans cette île « pleine de promesses ». Aujourd’hui, cette jolie petite bourgade aux maisons colorées est le lieu idéal pour faire une excursion en bateau dans la baie de Skjalfandi pour y observer baleines, rorquals et dauphins, nombreux en été, et profiter de la vue de la ville depuis la mer. Avant dîner, promenade dans la ville dominée par son église en bois (1907).

Nuit en ferme-auberge à proximité de Husavik.

 
 
    J 7 - Jeudi 17 juillet 2025 Husavik – Akureyri – Péninsule de Tröllaskagi - Saudarkrokur (280 km)
En route pour Akureyri, arrêt à la ferme de Grenjadarstadur, suite de maisons à murs en blocs de lave, toitures en tourbe et devanture en bois. Le lieu a été habité depuis le 10e siècle jusqu’en 1948 ; les maisons actuelles datent de 1875 et trente personnes y vivaient. Elles sont devenues musée. Visite extérieure de ce petit lieu photogénique, ainsi que de la petite église dressée sur une butte.
Arrivée à Akureyri, la « capitale du Nord », joliment située au fond du Eyjafjördur à l’embouchure du fleuve Glera. Pôle économique du Nord (pêche, commerce, tourisme et depuis peu high-tech), elle compte presque vingt-mille habitants. Son micro-climat protégé par de hautes montagnes lui permet d’abriter le plus intéressant jardin botanique d’Islande. Visite de celui-ci, du Musée d’Akureyri, dans le quartier de Budargil, de la Cathédrale (1940) qui surplombe la ville de sa silhouette de béton qui s’élance vers les cieux et promenade dans le quartier central de Grofargil par les rues animées bordées de riches maisons datant de l’occupation danoise pour atteindre le petit port.

Dans l’après-midi, beau parcours en longeant les côtes de la péninsule de Tröllaskagi (péninsule des Trolls, nombreux dans la région) par Dalvik et le joli port spécialisé dans la pêche au hareng de Siglufjördur, localité la plus septentrionale d’Islande fondée il y a près de mille ans. Continuation vers Hofsos, qui fut un comptoir commerçant danois dès le 16e siècle, la petite église de Gröf (17e siècle), en fait une chapelle en bois à toiture en tourbe, puis le petit village de Holar (90 habitants), célèbre pour avoir été en 1106 le centre du deuxième diocèse islandais, mais aussi, plus tragiquement, le lieu où le dernier évêque a été décapité lors de l’imposition brutale de la foi luthérienne par le Danemark. Visite de la cathédrale qui, en 1763, fut le premier édifice en pierres taillées du pays.

Arrivée en fin d’après-midi à Saudarkrokur, petite ville au fond du Skagafjörður, au cœur d’une région de prairies favorables à l’élevage des chevaux et moutons, de terres cultivées et d’une zone de pêche active.

Nuit à Saudarkrokur.

 
 
    J 8 - Vendredi 18 juillet 2025 Saudarkrokur – Glaumbær – Grettislaug – Blönduos – Hvammstangi (170 km)


Départ vers le Nord en longeant la côte du Skagafjördur jusqu’au site de Grettislaug d’où on aperçoit l’île de Drangey, bloc de basalte planté dans la mer qui abrite d’importantes colonies de macareux. Retour par Saudarkrokur et continuation vers l’intérieur des terres pour visiter la Ferme de Glaumbær, bel ensemble de pièces juxtaposées couvertes de toits de tourbe. L’ensemble actuel date du 19e siècle, mais le lieu est connu pour avoir été habité depuis le 11e siècle lorsque les parents de Snorri Thorfinnson s’y seraient installés de retour du Vinland. La Saga des Groenlandais indique que Snorri Thorfinnson fut le premier Viking né au Vinland (Terre-Neuve), donc le premier Européen né en Amérique. La ferme-musée est riche d’un intéressant mobilier et d’outils de la fin de l’époque pré-moderne de l’Islande.
Retour à Saudarkrokur.
Dans l’après-midi, traversée de la péninsule de Skagi, vaste lande monotone, pour arriver à Blönduos, à l’embouchure de la Blanda dans la baie de Hunafloi. Visite du musée du Textile (si ouvert) qui, dans un bâtiment moderne, est surtout consacré à la laine et à la broderie, dont une galerie de mannequins portant des costumes traditionnels des deux derniers siècles. Promenade dans les environs, vers l’église, Blönduoskirkja, construite en béton en 1993 sous la forme d’un volcan artificiel, et sur la petite île de Hrútey qui, au milieu de la rivière, est devenue un parc planté d’arbres d’où la vue domine tous les environs.

Nuit à Hvammstangi.

 
 
    J 9 - Samedi 19 juillet 2025 Blönduos – Nordingfloss – Vallée de Haukadal - Eiríksstadir – Budir (290 km)
Assez longue journée pour rejoindre la péninsule de Snæfellsnes en traversant en partie de vastes paysages de prairies ondulées. Après avoir contourner les terrains en partie marécageux autour du lac Hop, remontée vers la rive occidentale de la baie de Hunafloi pour atteindre Osar et le rivage proche où se dresse le célèbre rocher de Hvitserkur (La Chemise de nuit blanche), arche de basalte isolée les pieds dans l’eau. Continuation en longeant pendant quelques kilomètres le petit fjord de Htafjördur avant de s’engager sur une route / piste secondaire vers la petite cascade de Nordinglfoss, discrètement lovée dans un petit canyon puis, un peu plus loin, passer le petit col de Haukadal et suivre la vallée du même nom.

Peu avant le lac de Haukadalsvatn, arrêt au site de Eiríksstadir et visite de la maison reconstituée (à proximité des fouilles de la maison d’origine) d’Erik le Rouge, Viking norvégien établi en ce lieu isolé (mais propice à l’élevage des chevaux) avant d’être banni et de devenir le découvreur du Groenland. Son fils Leif est né en ce lieu avant de devenir le découvreur du Vinland, d’être le premier Européen à découvrir l’Amérique.

Entrée dans le monde des fjords de l’Ouest et traversée d’une partie de la péninsule de Snæfell (la péninsule de la Montagne enneigée) jusqu’à Budir, sur les rives de la baie de Faxa et à quelque distance de la montagne emblématique de l’Ouest islandais.

Nuit à Budir.

 
 
    J 10 - Dimanche 20 juillet 2025 Budir – Péninsule de Snæfellsnes - Stykkisholmur – Borgarnes (260 km)
Départ le matin en faisant le tour du Snæfellsjökull (le Glacier de la Montagne enneigée) dans le sens horaire. Bien que d’altitude moyenne (1.446 m) ce stratovolcan est visible de loin car situé au bout d’une péninsule plutôt peu élevée. Par beau temps, il est aussi visible depuis Reykjavik, 120 km au Sud. Vieux de 800.000 ans, 20 à 25 éruptions, dont les plus actives ont eu lieu au cours des douze derniers millénaires (dernière éruption majeure au 3e siècle de notre ère) ont déposé des strates de laves visqueuses et vite refroidies qui ont formé ce cône d’une vingtaine de kilomètres de diamètre. Dressé à l’extrémité occidentale de la péninsule il a servi de repère pour la navigation, en particulier pour les commerçants danois qui régnaient sur la région du 16e au 18e siècle depuis le petit port d’Anarstapi. Toutefois, le cratère de ce volcan est plus connu comme étant le point de départ de l’expédition contée par Jules Verne dans « Voyage au centre de la Terre ».
Peu après le départ, arrêt à Anarstapi, petit village ne comptant aujourd’hui que 50 habitants à l’année. Son port de pêche est encore actif, quelques fermes vivent d’une agriculture de survie et d’un peu d’élevage, mais le tourisme (hôtel, résidences secondaires) y apporte un complément économique comme dans beaucoup de petits bourgs isolés d’Islande situés en des lieux photogéniques.

Un peu plus loin, rapide arrêt au lieu-dit Londrangar pour une vue sur les falaises découpées formées de couches de laves et de blocs de pierres expulsées lors des éruptions. À peu de distance, le petit cratère Saxholl, formé il y a 1.400 ans, est facilement accessible par un chemin aménagé et offre un beau panorama à 360°.
À Hellisandur, arrêt dans le village pour voir quelques-unes des peintures qui ornent les maisons et font de ce village un des hauts-lieux du street-art islandais puis route pour Stykkisholmur avec quelques arrêts photos de paysages et de deux églises.
Avec près de 1.300 habitants Stykkisholmur est la principale localité de la péninsule. Son port de pêche et de commerce fut important et mentionné depuis 1274. C’est ce passé marin qui a inspiré l’architecte Jon Haraldsson lors de la construction de la nouvelle église (1990) sous forme d’un squelette de baleine. Plusieurs maisons en bois du 19e siècle sont encore en activité, le musée par exemple.

Dans l’après-midi, route pour rejoindre Borgarnes, « grosse » ville de 3.900 habitants sur les rives du Borgarfjördur. Ville millénaire, mentionnée dans la saga d’Egill Skallagrimsson, Borgarnes ne fut jamais un port de pêche notoire et son développement advint après la fin du monopole danois sur le commerce. La ville est aujourd’hui un centre administratif, commercial et industriel. Promenade en ville.

Nuit à Borgarnes.

 
 
    J 11 - Lundi 21 juillet 2025 Borganes – Thingvellir – Geysir – Gullfoss – Reykjavik (280 km)
Départ pour une matinée sur les franges occidentales des Hautes Terres où il sera question de Snorri Sturlusson (1179-1241), homme politique mais aussi, et surtout, le plus célèbre auteur de sagas, mais aussi de l’Histoire des rois de Norvège et des principaux textes qui ont permis de ne pas laisser tomber dans l’oubli la mythologie germano-scandinave. Après la belle cascade de Hraunfossar où une belle eau bleue bondit dans un champ de lave noire, beau trajet à travers les laves du Langjökull par la piste de Kaldidalur. Deuxième glacier d’Islande, le Langjökull, qui culmine à 1.450 m, est une calotte glaciaire récente (environ 3.500 ans) qui recouvre un vaste système volcanique à deux caldeiras.
Du Langjökull coulent plusieurs rivières dont une nourrit le lac Thingvallavatn dans le Parc National de Thingvellir (Unesco). C’est proche de ce lac, au sein d’un bassin d’effondrement dans un univers traversé de failles, que se sont tenues, de 930 à 1798, les sessions de l’Althing, le Parlement islandais qui étaient suivies de fêtes, ou de drames lorsque des groupes de clans alliés s’affrontaient.

Nous reprendrons la route pour atteindre le parc de Geysir dont le nom est mondialement connu pour avoir donné le mot geyser. Ici, au cœur d’un terrain à forte teneur géothermique, de nombreuses petites sources d’eau ou de boue chaude clapotent en permanence alors que le Strokkur, le grand geyser (Celui qui jaillit), projette ses jets d’eau chaude à plusieurs dizaines de mètres de haut. Les « jaillissements », toujours spectaculaires, sont irréguliers et tributaires de l’activité sismique du lieu.
Un peu plus loin, les puissantes chutes de Gullfoss (la Cascade d’or) offrent un plongeon en deux sauts de 11 m et 21 m aux eaux de la rivière Hvita qui, descendues du Langjökull s’engouffrent dans une faille étroite et profonde. Une petite marche facile est nécessaire pour profiter de ce spectacle assourdissant.
En fin d’après-midi, route pour Reykjavik.

Nuit à Reykjavik.

 
 
    J 12 - Mardi 22 juillet 2025 Reykjavik
Journée de visite de la capitale islandaise, la capitale la plus septentrionale du monde, connue sous le nom de Reykjavik (Baie des fumées) depuis la première mention qui en fut faite dans le Landnamabok (Le Livre de la colonisation). Le même ouvrage note que c’est un viking norvégien, Ingolfr Arnarson qui la fonda en 871, mais le bourg n’eut pas d’importance avant le 18e siècle lorsque les Danois y autorisèrent le début de l’industrialisation. En 1786 la bourgade reçoit une charte marchande, point de départ d’un nouveau développement considéré comme la véritable fondation de la (désormais) ville. Au siècle suivant le mouvement pour l’indépendance de l’Islande y établit sa base ; le 17 juin 1944 Reykjavik devient la capitale de la République d’Islande. Aujourd’hui la ville atteint 140.000 habitants et l’agglomération 200.000 habitants, soit 60% de la population totale du pays.

Départ de l’hôtel à pied, le centre-ville étant assez limité la marche sera privilégiée pour les visites.
Fondée en 1945 et achevée en 1986, l’église Hallgrimskirkja a une architecture qui rappelle les orgues de basalte qui encadrent de nombreuses cascades à travers le pays. Sa flèche s’élève à 74 m de hauteur. Elle est dédiée à Hallgrímur Pétursson (1614-1674) qui, après des années de périgrination en Europe continentale, devint pasteur et le plus célèbre poète islandais du 17e siècle. Ses Psaumes pour la Passion sont encore lus, voire chantés pendant le Carême.
Descente vers le petit lac de Tjörnin pour atteindre le Musée national d’Islande dans le parc du campus universitaire. Ce musée présente plus de 2.000 objets qui relatent 1200 ans d’Histoire et de Culture, des débuts de la colonisation à nos jours. Ils sont centrés surtout sur l’époque dite « Viking », puis sur la riche période littéraire du « temps des Sagas » et enfin sur les siècles de luttes et d’émancipation et la modernité.

Continuation des visites en passant devant l’Hôtel de Ville avant d’atteindre la Cathédrale de la ville et le Parlement (Althing) sur la place Austurvöllur, à l’emplacement, dit-on, de la ferme du premier colon Ingolfr Arnarson. À proximité, visite du Centre d'exposition 871, centre d’une fouille archéologique ayant révélé un habitat viking datant de 871, date de la fondation de la ville. Promenade dans les quartiers résidentiels voisins jusqu’au port.

Retour à l’hôtel puis transfert à l’aéroport de Keflavik.

 
 
    J 13 - Mercredi 23 juillet 2025 Reykjavik – Paris
Envol dans la nuit. Arrivée matinale à Paris.

 
  Les informations prévisionnelles concernant le programme, les hôtels ou bateaux, les horaires de transport et le nom de votre conférencier vous sont données ici à titre indicatif et sont valables au 12/02/2025. Les précisions définitives vous seront communiquées au moment de la confirmation du rendez-vous de départ.
Prix et disponibilités

Voyage du 11 au 23 juillet 2025 - 13 jours - 11 à 15 voyageurs

TarifsPrix (en euros)
Forfait en chambre double Prix Prestissimo jusqu'au 31 mars 2025 8 950 €
Prix Presto jusqu'au 18 mai 2025 8 970 €
Prix à partir du 19 mai 2025 8 995 €
 Remise supplémentaire de 2 % soit environ 179 € pour toute inscription avec transport international, entièrement soldée avant le 13/03/2025.
Supplément chambre individuelle Prix Prestissimo jusqu'au 1er avril 2025 1 425 €
Prix Presto jusqu'au 12 mai 2025 1 450 €
Prix à partir du 13 mai 2025 1 475€
Sans transport international Nous consulter
Hébergement

VilleHôtel
HellaStracta Hotel Mosfell 4*
SkaftafelSkaftafel Hotel 3*
HrauneyjarThe Highland Center Hrauneyjar 3*
MyvatnDimmuborgir guesthouse Maison d'hôtes
HusavikSaltvik Farm Guesthouse Maison d'hôtes
SaudarkrokurMikligardur Hotel 3*
HvammstangiHotel Laugarbakki 3*
BudirBudir Hotel 3*
BorgarnesHotel Hamar 3*
ReykjavikFosshotel Baron 3*

Transports prévisionnels

 DépartArrivéeRéférence
AllerParis Roissy CDG
11/07/2025 - 07h10
Reykjavik
11/07/2025 - 08h45
Vol Icelandair FI 549
RetourReykjavik
23/07/2025 - 00h45
Paris Roissy CDG
23/07/2025 - 06h10
Vol Icelandair FI 548

Prestations

  Nos prix comprennent
  • Les vols internationaux Paris/Reykjavik et retour, avec ou sans escale sur lignes régulières
  • Les taxes aériennes
  • L’hébergement en chambre double
  • La pension complète du déjeuner du 01er jour au déjeuner du 12e jour
  • Le circuit en autocar privé
  • Les visites mentionnées au programme
  • L'accompagnement culturel par Gérard Rovillé

  Nos prix ne comprennent pas
  • L'assurance facultative Assistance-Rapatriement : 15 € par personne
  • L'assurance facultative multirisque Assistance-Rapatriement + Annulation-Dommage Bagages
  • Les boissons
  • Le dîner du jour 12
  • Les pourboires d'usage
Bon à savoir - Formalités

  • - Le réseau routier est bon sur les routes asphaltées. Les pistes des Hautes Terres sont plutôt bonnes même si des rivières sont traversées à gué et que quelques ornières peuvent ralentir la progression. Il faut toutefois noter que ces pistes, fermées en hiver, peuvent aussi être momentanément fermées en été si les conditions climatiques sont dangereuses.
  • - L’itinéraire sera donc suivi dans la mesure du possible mais le conférencier, en accord avec le chauffeur, pourrait être amené à le modifier si les conditions l’exigent.
  • - Sans être luxueux l’hébergement est correct.
  • - Les repas seront principalement à base de poisson ou de mouton.
  • - Sauf dans les Hautes Terres en hiver, l’Islande, grâce aux influences du Gulfstream, bénéficie d’un climat plutôt doux. En été, les températures diurnes atteignent 15°C, parfois un peu plus, et les températures nocturnes descendent vers 8°-9°. Ces températures sont un peu plus basses dans les Hautes Terres. L’été, la devise climatique de l’Islande est « Le pays aux quatre saisons en une journée ». Les journées étant très longues (pas de nuit noire avant le 20 juillet), cette variabilité de la météo offre une large palette d’éclairages et de couleurs, un ravissement pour l’œil et pour les photographes.
  • - La visite de certains sites naturels nécessite une bonne forme physique et des chaussures de marche fermées.
  • - La croisière sur le Jökulsarlon se fait sur des zodiacs, celle de Husavik sur un petit bateau. Les compagnies prêtent des combinaisons étanches et les gilets de sauvetages obligatoires.
  • - Certains déjeuners seront être pris sous forme de panier-repas.
  Formalités

  • Un passeport ou une carte d'identité en cours de validité.
Informations pratiques

Décalage horaire
Le décalage horaire entre la France et l'Islande est de - 1h lorsque la France est à l'heure d'hiver et de - 2h lorsque la France est à l'heure d'été. Rappel : en France l'heure d'été commence le dernier dimanche de mars et l'heure d'hiver commence le dernier dimanche d'octobre
Change
La monnaie officielle de l'Islande est la couronne islandaise (ISK). Pour connaitre le taux de change actuel vous pouvez consulter le site www.xe.com/fr Les cartes bancaires internationales Visa et MasterCard sont largement acceptées en paiement et permettent de faire des retraits d'espèces.
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  Bibliographie

Régis Boyer.
L'Islande médiévale. Belles Lettres, Paris, 2002.
Jean Hervoche.
Islande entre feu et glace. Terre de Brume, Rennes, 2002. (Beaux livres)
Jonas Kristjansson et Régis Boyer.
Les miniatures islandaises. La Renaissance du livre, Tournai, 2003.
Régis Boyer et André Sarra-Bournet.
Islande. La Renaissance du livre, Tournai, 1999.
Stéphane Coviaux.
La fin du monde viking: VIe-XIIIe siècle. Passés/Composés, 2019.
Pierre Bauduin.
Les Vikings. Que Sais-Je?, 2018.
Michel Sallé (dir).
Histoire de l'Islande. Tallandier, 2020. (Texto)
Snorri Sturluson.
Les Eddas. Hachette, 2012. (Livres BNF)
Guides
Cartes
Carte IGN Islande. 1/750 000. IGN, Paris, 2007. (Tourisme étranger)