J 1 - Mercredi 22 octobre 2025 Paris – BassorahVol non direct pour Bassorah.
Nuit en vol.
J 2 - Jeudi 23 octobre 2025 BassorahArrivée à
Bassorah, court repos et début des visites.
La ville fut édifiée en 637 sur ordre du calife Umar et elle supplanta Alexandrie jusqu'au IXe siècle. Elle présentait un grand intérêt géopolitique car elle commandait l’accès au
Golfe persique. En 1914, elle servit de base aux Britanniques contre les Turcs en Mésopotamie. Elle est au cœur d’une vaste palmeraie mais c’est aussi une ville industrielle (industries chimiques et alimentaires) et le principal port de commerce irakien.
Nous naviguerons sur le
Chatt al-Arab, exutoire commun du Tigre et de l'Euphrate, long de 200km, alors que dans le lointain se découpent les
cinq palais de Saddam Hussein.
Nous ne manquerons pas une promenade dans les vieux quartiers uniques pour leur architecture dite «
shanashel ». Elle fait référence aux paravents, fenêtres et balcons de bois sculptés laissant entrer l'air frais tout en préservant une certaine intimité. C’était un secteur urbain où cohabitaient chrétiens, juifs et musulmans. Les premiers ont fui après la chute de Saddam Hussein et les seconds au début des années cinquante. Zone en déshérence, un projet de l’UNESCO devrait œuvrer à leur restauration.
Nuit à Bassorah.
J 3 - Vendredi 24 octobre 2025 Bassorah – Al Multaqa - Les marais de Mésopotamie - Nasiriya (200 km)À
Al-Qurnah, le folklore local place le jardin de l’Eden et l’arbre – mort aujourd’hui - serait celui sur lequel Eve cueillit la pomme pour l’offrir à Adam. Cet endroit est fréquenté par de nombreux juifs et chrétiens. Il est situé près d
’Al-Multaqa, confluence du Tigre et de l’Euphrate qui formeront ensemble le
Chatt al-Arab. Les marais de Mésopotamie, cette zone baignée par le Tigre et l’Euphrate présente une civilisation aquatique unique dans l’un des plus grands deltas intérieurs du monde. Ce rare environnement marécageux, existe au milieu du désert et s’étire ou se réduit au gré de l’humeur des deux fleuves. On lui prête une signification religieuse ; on pense qu’il s’agit du site du Jardin d’Eden biblique, mentionné dans la Bible et le Coran, de l’emplacement du Grand Déluge et du lieu de naissance d’Abraham.
Les
Arabes des marais semi-nomades appelés « Adan » ou « Ma’dan » ont continuellement habité cette terre depuis près de six mille ans. Saddam Hussein voulut assécher les marais pour expulser les musulmans chiites de la région et punir les soulèvements de 1991 en Irak. Des dizaines de milliers d’habitants ont été contraints de quitter leurs maisons, abandonnant leur mode de vie traditionnel pour d’autres villes et camps en Irak ou en Iran. Aujourd’hui l’espoir est là, depuis l’inscription des marais au Patrimoine mondial. Redevenus une zone de nidification, nous naviguerons le long des canaux, dégusterons un thé traditionnel et un repas «
masgouf » (poisson grillé) tout en échangeant avec les populations locales sur leur mode de vie dans les «
almutheef » ou maisons de roseaux.
Continuation vers
Nasiriya.Nuit à Nasiriya.
J 4 - Samedi 25 octobre 2025 Nasiriya - Ur - Uruk – Nadjaf – Karbala (370 km)Nous nous dirigerons vers
Ur et
Uruk, deux des plus puissantes cités-États sumériennes.
Ur était située près du Golfe Persique et profitait du commerce maritime avec les civilisations de l’Est. La ville elle-même, entourée d'un mur défensif en briques crues, abritait 30 000 habitants. Nous nous attarderons à
la ziggourat, édifice qui servait à des fins religieuses mais qui ne présentait pas de chambres intérieures et portait des temples en son sommet. La ziggourat d'Ur, dédiée au dieu de la lune, Nanna, est regardée comme la plus parfaite dans sa réalisation. A son pied avaient pris place de multiples bâtiments : palais royal, « bibliothèque » des tablettes cunéiformes, temples etc.
Nous poursuivrons vers
Uruk, à 1h30 de route, qui comptait plus de 50 000 habitants et fut fondée vers 4 500 avant notre ère. Elle est considérée comme la première véritable ville du monde, à l'
origine de l'écriture et de
la première ziggourat. Ici apparut le sceau cylindrique par lequel les Mésopotamiens désignaient des biens personnels. Elle serait la ville du légendaire Gilgamesh. Le lieu, très endommagé, est aujourd’hui menacé.
NB : En cas de pluie, le site d’Uruk n’est pas accessible. Direction
Nadjaf, ville sainte de l’islam à l’instar de Karbala, qui commença d’exister en tant que telle autour du
mausolée d’Ali, gendre de Mahomet et quatrième calife de l’islam. La tombe est aussi réputée pour son grand dôme rehaussé de 7 777 plaques couvertes d'or pur et pour ses façades décorées de céramiques turquoise. Le sanctuaire est entouré de
l’une des plus grandes nécropoles au monde, « La vallée de la paix », abritant quelque six millions de défunts qui furent - et sont toujours - inhumés ici dans l’espoir d’être auprès d’Ali lors du Jugement dernier.
Nuit à Karbala.
J 5 - Dimanche 26 octobre 2025 Karbala - Babylone –Bagdad (170 km)Notre première étape sera la découverte de
Karbala, qui étymologiquement signifie « Terre de la souffrance et du croisement des sabres ». Les chiites la considèrent comme leur cinquième lieu saint, après La Mecque, Médine, Jérusalem et Nadjaf, et chaque année on y commémore la décapitation de
Hussein en 680, le petit-fils du Prophète. Dans le sanctuaire se trouvent également les tombes des compagnons et martyrs de Karbala ; elles auraient été élevées à quelques encablures du lieu de la célèbre bataille alors que la ville abrite plus de cent mosquées et vingt-trois écoles religieuses. Dans la même enceinte brille un autre lieu de vénération, celui d’
Abbas, le demi-frère d’Hussein. Coupoles dorées, minarets étirés et ambiance d’extrême recueillement caractérisent les deux sites.
Vers 2 000 av. J.-C., en Mésopotamie, l'effondrement des cités sumériennes ouvre la voie à de petits royaumes indépendants. L'un d'eux va connaître un destin exceptionnel autour de la cité de Babylone, « la porte des dieux ». Infiltrée par des Amorrites venus d'Arabie septentrionale, Babylone connaît une première dynastie royale issue de ces populations. La ville atteint son apogée sous le règne du roi
Hammourabi, sixième souverain de la dynastie. Ce premier empire babylonien est ruiné vers 1 595 avant JC par les Hittites qui seront suivis des Assyriens.
Le renouveau de Babylone, nous le devons au célèbre
Nabuchodonosor qui hisse la ville à son plus haut niveau de splendeur. Il édifie les jardins suspendus, fait construire un grand pont sur l'Euphrate et aménage des canaux. Il reconstruit les remparts à double enceinte et cent portes monumentales en briques vernissées, telle la porte d'Ishtar, ouvrant sur une majestueuse voie processionnelle. Il reconstruit aussi l'Esagil (le temple de Mardouk, dieu principal de Babylone) et l'antique ziggourat. L’empire de Nabuchodonosor ne sera qu’éphémère car
Cyrus le Grand s’empare de la Mésopotamie en 539 av. J.-C. et si Alexandre le Grand en fit sa capitale, elle ne fut qu’éphémère car il y mourut mystérieusement. Disputée entre les Perses et les Romains, la Mésopotamie tombe beaucoup plus tard sous la coupe des Arabes. Elle retrouve un rôle de première importance avec la fondation sur les bords du Tigre de Bagdad et la montée en puissance de l'empire abbasside, qui atteint son apogée sous le règne du calife Haroun al-Rachid, en 786 de notre ère.
Nos visites nous conduiront vers la
Porte d’Ishtar, la
voie processionnelle, le
Palais Royal de Nabuchodonosor II et le
lion de Babel, statue mésopotamienne qui daterait du règne du même roi.
Saddam Hussein construisit une centaine de
palais, dont l’un surplombe cette ville pour laquelle il a beaucoup œuvré.
Nuit à Bagdad.
J 6 - Lundi 27 octobre 2025 BagdadCapitale de l’Empire califal abbasside de 762 à 1258,
Bagdad est sans conteste l’une des villes les plus importantes du Moyen-Orient antique. Espace de pouvoir mais aussi de réflexion théologique et philosophique, elle est le cœur des éléments constitutifs de l’islam médiéval : influence économique, brassage des populations, poids politique décisif et questionnements d’une religion encore en formation.
De manière emblématique, nous passerons par la
Place de la Libération - d’où ces dernières années partirent marches, soulèvements et révolutions -, avant de nous rendre au
Musée national, rien de mieux pour une vision d’ensemble de nos découvertes. Etant donné sa richesse, nous le
visiterons en deux fois. Fondé en 1926 pour raconter 7 000 ans d'histoire, victime des guerres et pillages, il a rouvert en 2022 et a bénéficié de la restitution de milliers de pièces volées. Parmi les objets de la collection, les cultures sumériennes, akkadiennes, assyriennes, babyloniennes et islamiques sont représentées dans divers matériaux, comme le verre, la poterie, le métal, l’ivoire et les parchemins.
Dans nos mémoires, les mots de
Tigre et d
'Euphrate rayonnent de prestige oriental et ils évoquent les vicissitudes des empires, des fastes et des écroulements historiques. Une courte traversée en
bateau sur le Tigre nous offrira des regards sur la ville, avant que nous ne débarquions rue Al-Mutanabbi abritant bouquinistes, bibliothèques et librairies.
A pied, nous poursuivrons vers le
Vieux bazar et le
Marché de la ferronnerie, tous deux en voie de disparition, victimes des guerres et de la modernisation.
Nichée dans le cœur de cette vieille ville est la
madrasa Mustansiriya, érigée au XIIIe siècle sous le règne du calife abbasside Al-Mustansir. C'était un phare intellectuel qui attirait des savants du monde musulman. Elle impressionne par ses arcs en ogive, ses dômes élégants et ses motifs complexes en terre cuite.
Nuit à Bagdad.
J 7 - Mardi 28 octobre 2025 BagdadNous débuterons par une seconde approche du
Musée national. Nous complèterons notre visite de Bagdad par des lieux éclectiques :
Ctesiphon, à une trentaine de kilomètres de la capitale, fut la résidence d’hiver des souverains parthes puis sassanides et il en subsiste un
gigantesque palais dont la voûte, entreprise au IIIe siècle, couvrait une superficie de 1 000 m². La cité fut partiellement abandonnée car le Tigre changea son cours au Ve siècle et elle fut désertée lorsque le Calife Al Mansour fonda Bagdad. Cette dernière avait une forme ronde et attirait le regard par un dôme vert, de 48m de haut, construit sur le palais. Il fit la gloire de Bagdad mais il s'effondra en 941 sans doute à cause de la foudre. En 1221, le calife al-Nassir rénova les fortifications auxquelles il flanqua des bastions. Une seule porte est encore conservée :
Bab al-Wastani dont la tour mesure 14m de haut pour une circonférence de 56m.
Récent est le
monument aux martyrs inauguré en 1983 par Saddam Hussein en hommage aux soldats tombés au combat lors de la guerre Irak-Iran. Innovateur, il s’agit d’un dôme scindé en deux d’influence abbasside avec, en son centre, le drapeau irakien et une flamme du souvenir.
Kadhimiya est dans les environs de la capitale, réputé pour son
marché de nuit mais aussi pour les
mausolées des septième et neuvième Imams des Chiites, Musa al-Kazim et Muhammad al-Jawad. Belles réalisations religieuses à l’ambiance chaleureuse, vibrante de dévotion.
Nuit à Bagdad.
J 8 - Mercredi 29 octobre 2025 Bagdad – Samarra – Hatra – Mossoul (540 km)Route vers
Samarra, cité dont le destin changea au IXe siècle, passant d'un lieu commercial désolé à la troisième capitale du califat abbasside pour une période de cinquante-six ans.
La ville témoigne d’innovations architecturales et artistiques qui se sont répandues vers d’autres régions du monde musulman et au-delà. L’icône de la cité est la
Grande Mosquée ((Unesco)), commanditée par le calife Al-Mutawakkil en 848. Elle couvrait une superficie de 38 000 m² et resta la plus grande mosquée du monde jusqu'à la fin du XIe siècle, avant sa destruction par le souverain mongol Hulagu Khan en 1278. Il n’en reste aujourd’hui que son mur d’enceinte de 10.5m de haut et des tours semi-circulaires régulièrement espacées qui renforcent ses murs. Son
minaret Malwiya de forme hélicoïdale était une merveille d'ingénierie pour son époque.
La
Mosquée Abu Dulaf ressemble à une version plus petite de la Grande Mosquée, avec une cour à ciel ouvert entourée de portiques sur ses quatre côtés. Le
minaret est lui aussi similaire. Mais contrairement à Malwiya, le lieu est abandonné, fut peu restauré, bénéficiant d’une vue imprenable sur les ruines de la mosquée.
Le
palais califal (Qasr al-Khalifa), qui fut construit en 836 sur l’ordre du calife Al-Mut’tasim billah, se trouve sur la Grande Avenue, en surplomb du Tigre. C’est l’un des plus grands palais musulmans arabes (125 ha), avec des halls, des salles administratives, des diwans, des baraquements pour les gardes et des infrastructures de repos et de loisirs. Des fouilles ont été conduites dans le palais à partir de 1910 mais les trois-quarts de la zone n’ont pas encore été mis à jour et le jardin occidental a été inondé.
C’est en continuant vers
Mossoul, que l’on peut aussi se rendre compte de l’importance de la cité, les deux côtés de la route laissant deviner une multitude de « tells », sortes de « couches archéologiques » témoignant de l’activité humaine. Selon les estimations de l’UNESCO, près de 80% des vestiges et des ruines de Samarra doivent être remis à niveau.
En chemin
Hatra nous surprendra par sa grandeur. Fondée au cours du IIe ou du IIIe siècle avant notre ère et détruite au milieu du IIIe siècle de notre ère, Hatra est l’exemple d’une ville parthe des mieux préservées. Située dans une zone isolée de la steppe désertique du nord de l’Irak, c’était un important centre religieux et un carrefour caravanier stratégique : Hatra contrôlait la Route de la soie vers l’est, jusqu’en Inde et en Chine. S’y échangeaient soieries, porcelaines, parfums, pierres précieuses, bois rares, encens, etc. Remontant le Tigre en bateau, les marchands poursuivaient le périple à dos de dromadaire, jusqu’à Antioche. Occupée par Daech en 2014, Hatra fut partiellement détruite en 2015 et renaît aujourd’hui.
On s’attardera au
grand temple dédié au dieu du soleil Shamash, aux sanctuaires adjoints en l’honneur des
divinités lunaires, ainsi qu’aux
remparts et
tours de défense qui ont protégé la cité pendant des siècles. Les sculptures et les bas-reliefs qui ornent les monuments offrent un aperçu intéressant de la vie et de la culture de l'époque parthe.
Nuit à Mossoul.
J 9 - Jeudi 30 octobre 2025 Mossoul – Monastère des Saints Behnam et Sarah - Erbil (105 km)Si Mossoul est une très ancienne cité face à l’
antique Ninive et près du site assyrien de
Namrud, elle n’est plus que l’ombre d’elle-même aujourd’hui, après le passage de Daesh qui la rasa. Traversée par le Tigre et la rivière Khosr, elle domine une vallée fluviale fertile ainsi qu’une vaste région de plaines steppiques. Elle garde une grande importance économique et se caractérise par sa diversité ethnique – kurde, arabe, turque, mongole - et confessionnelle.
Les ruines ponctuent le paysage mais très vite l’agglomération s’est reconstruite, dans une grande anarchie.
Les chrétiens d’Irak étaient 1 300 000 en 2003 et ils seraient aujourd’hui entre 200 et 400 000 sur les 45 millions d’Irakiens qui se répartissent à hauteur de 85 % pour les Arabes, de 11 % pour les Kurdes, de 3 % pour les Turkmènes. 70 % des Arabes et 15 % des Kurdes sont chiites.
L’Église chrétienne s’établit très tôt comme religion en Irak ; un évêque est attesté à Kirkouk dès 117. Les rois sassanides imposent à l’Église « de l’Orient » de couper les liens avec Byzance. Ses missionnaires évangéliseront jusqu’en Chine le long de la Route de la Soie mais l’invasion mongole conduira les fidèles à se réfugier au Kurdistan au XIIIe siècle.
La Syriaques catholiques sont majoritairement autour de Mossoul et le célèbre
Monastère des Saints Behnam et Sarah fut élevé par le roi assyrien Sennachérib II (vers 372), qui participa lui-même au chantier en tant que pénitence pour le meurtre de son fils Behnam et de sa fille Sarah, après leur conversion au christianisme. Nous parcourrons les lieux, désertés aujourd’hui mais reconstruits après le passage de l’Etat islamique en 2015.
Continuation vers
Erbil, construite à l’emplacement de la ville antique d’Arbèles, et capitale de la région autonome du
Kurdistan irakien. Les plus anciennes traces d'occupation du
tell remontent au cinquième millénaire avant J.-C. et peut-être à plus tôt. La
citadelle (Unesco) apparaît pour la première fois sur les tablettes d'Ebla vers 2 300 av. J.-C. et revêt une importance majeure pendant la période néo-assyrienne. Durant les Sassanides et le califat abbasside, Erbil était un centre important pour le christianisme. La citadelle était divisée en trois districts ou « mahallas » : le Serai, le Takya et le Topkhana. Le Serai était occupé par des familles de notables, le district de Takya a été nommé d'après les maisons de derviches appelées Takyas et le district de Topkhana abritait des artisans et des agriculteurs. Après la capture de la citadelle par les Mongols en 1258, son importance s’amenuisa.
Se promener dans les
bazars est un incontournable de la ville. Ils sont autour de la place Qalat et sont aussi nombreux que divers, le plus typique étant le
Qaysari. Quant au
minaret Choli ou
Muzafaryyeh, il date de l’âge d’or de la ville, au XIIe siècle. Il domine de ses 22m et faisait autrefois partie de la Grande mosquée.
Nuit à Erbil.
J 10 - Vendredi 31 octobre 2025 Erbil – Lalish – Alqosh – Erbil (290 km)Nous nous dirigerons vers
Lalish, la plus surprenante des destinations du Kurdistan, une expérience culturelle et religieuse, sur les traces des
Yézidis qui seraient les descendants des Zoroastriens. Ils croient en un dieu unique, Xwede, qui fut assisté par sept anges lorsqu'il créa le monde, dont le plus important est Malek Taous, souvent représenté par un paon, symbole de diversité, de beauté et de pouvoir. Persécutés au fil du temps et victimes de génocide lors des attaques d’Al-Qaïda, ils se réfugièrent à Lalish car ici se serait formé le monde.
Khinnis, site archéologique de la période assyrienne récemment découvert, offre une série de reliefs taillés dans la roche faisant face à la rivière Gomel. Sennachérib (705-681 av. J.-C.), son initiateur, est entre deux divinités majeures du panthéon assyrien, Ashur et sa femme Mulissu. Des inscriptions, des panneaux plus petits avec des personnages royaux et des « lamassu » (colosses taureaux ailés) marquent également le site.
Notre fin de journée sera pour
Alqosh. Quatre églises, deux monastères et 500 maisons sur une colline qui domine la plaine de Ninive, un bastion de la résistance, Elle s’exprime aussi par
le petit musée des traditions populaires.
Nuit à Erbil.
J 11 - Samedi 1er novembre 2025 Samedi 19 avril 2025 Erbil - ParisVol de retour non direct en cours de journée.