J 1 - Samedi 15 février 2025 Paris – Le CaireVol pour Le Caire. Dîner en vol.
Nuit au Caire.
J 2 - Dimanche 16 février 2025 SaqqaraNotre découverte de l'Egypte commencera par la visite de
Saqqara (Unesco), nécropole royale et civile de Memphis. Il s’agit de la plus vaste nécropole d’Egypte et de celle qui historiquement embrasse la plus grande durée, car toutes les principales périodes de l’histoire égyptienne y sont représentées.
Nous visiterons tout d’abord
l’ensemble funéraire de Djoser, roi de la IIIe dynastie. Au centre d’un vaste enceinte rythmée de 14 simulacres de portes fermées et percée d’un seul véritable passage d’entrée, se dresse la célèbre
pyramide à degrés du roi Djoser. C’est Imhotep, vizir – premier ministre – et architecte du pharaon qui imagina d’empiler les uns sur les autres des mastabas de taille de plus en plus réduite au fur et à mesure de l’ascension. La forme pyramidale était née. Il ne restait plus aux successeurs de Djoser qu’à raboter les angles pour obtenir les fameuses pyramides à pentes lisses. Depuis peu, il est possible de
rentrer dans la pyramide pour admirer, d'en haut, la chambre funéraire faite de gros blocs de granit parfaitement appareillés qui se trouve au fond d'un vaste puits de 28 m de profondeur.
Nous gagnerons ensuite le secteur nord-ouest de la nécropole où nous découvrirons le
mastaba de Ty, le plus grand de Saqqara. Ce haut personnage de la cour qui vécut vers la fin de la Ve dynastie nous a légué un tombeau remarquable par la diversité et l'intérêt des sujets traités, ainsi que par la qualité d'exécution de ses reliefs et leur état de conservation.
Notre dernière visite sera pour l'impressionnant
Sérapéum, où dans de grandes salles souterraines pleines de mystère nous verrons de colossaux sarcophages de granit, qui renfermaient les dépouilles momifiées des taureaux sacrés témoignant d'un culte très important au Nouvel Empire. A l'époque ptolémaïque, le culte du taureau Apis fut rapproché de celui rendu à Sérapis, synthèse d'Osiris et de Zeus, le Sérapéum devint alors un lieu de pèlerinage commun aux Égyptiens et aux Grecs.
Nuit au Caire.
J 3 - Lundi 17 février 2025 Le Caire – AssouanLa visite du
musée égyptien nous permettra de parcourir les grandes phases de l’histoire pharaonique et de mieux saisir la vie quotidienne des anciens Égyptiens. Il est d’une telle richesse que l’on a pu dire que si l’on passait une seconde devant chaque objet exposé, il faudrait six mois pour venir à bout de sa visite. Le voyage est, il est vrai, fascinant, de la palette en schiste de Narmer au
trésor de Toutankhamon, en passant par les profils caractéristiques de l’art amarnien d’Akhénaton.
Dans l'après-midi, trajet vers l'aéroport. Vol Le Caire-Assouan.
Nuit à Assouan.
J 4 - Mardi 18 février 2025 AssouanLa matinée sera consacrée à la visite du
temple de Philae (Unesco) où le culte de la déesse Isis fut le dernier à être rendu aux anciennes divinités de l’Egypte, jusqu’au VIe siècle de l’ère chrétienne. Un soldat de Bonaparte, impressionné par la beauté du site et du complexe cultuel, l’a appelé « la perle de l’Egypte ». Il fut lui aussi sauvé des eaux après la construction du barrage. Comme jadis, de nouveau isolé sur son île, il présente la splendeur de sa cour à portique, ses pylônes légèrement désaxés, son élégant kiosque construit par Trajan et conçu comme un reposoir de plein air pour la barque sacrée.
Nous nous arrêterons aussi aux carrières de granit, où gît encore un colossal
obélisque brisé et à jamais inachevé.
L’après-midi, nous aurons rendez-vous avec les princes d’Éléphantine. Ils ont choisi comme dernière demeure des hypogées creusés dans les falaises. Ces
tombeaux des Nomarques reflètent par leurs décors l’importance des gouverneurs du nome d’Éléphantine.
Une marche les pieds dans le sable fin nous mènera jusqu’au
monastère de Saint-Siméon. Nous y retrouverons les murailles imposantes abritant différents bâtiments contigus, dont l’église conventuelle et son narthex réservé aux catéchumènes.
Nous finirons notre journée par un arrêt bienvenu sur l'
île Kitchener, superbe et luxuriant jardin botanique, entouré par les bras du Nil.
Nuit à Assouan.
J 5 - Mercredi 19 février 2025 Abou Simbel – AssouanCette journée sera consacrée à une
excursion dans l'ancienne Nubie en direction de la frontière soudanaise. Au bout d'une route tracée dans le désert, nous atteindrons le site de tous les superlatifs :
Abou Simbel (Unesco). Le lieu est doublement célèbre par le gigantisme et la beauté des
deux temples rupestres de Ramsès II et de son épouse favorite, Néfertari, mais aussi en raison du sauvetage dont il fut l’objet, grâce au concours de nombreux pays au sein de l’Unesco. Les colosses du pharaon, hauts de 22 mètres, vous accueillent, baignés par le soleil, sur la terrasse en surplomb des eaux bleues du lac Nasser. Le roi est coiffé du
pschent, la double couronne symbole de son pourvoir sur les Haute et Basse Egypte.
Sur la route du retour vers Assouan, nous effectuerons un arrêt afin d’admirer la prouesse technique que constitua la construction du
Haut-barrage, à l’origine de la formation du lac Nasser.
Nous clôturerons la journée dans les superbes salles du
musée de Nubie. Ses collections, admirablement mises en valeur, rappellent qu’Assouan est le véritable centre de la culture nubienne.
Embarquement.Nuit à bord à Assouan.
J 6 - Jeudi 20 février 2025 Navigation – Kom Ombo – Edfou – LouxorLe bateau accostera tout d'abord à
Kom Ombo, qui domine le Nil depuis plus de deux millénaires. Son temple ptolémaïque est consacré aux deux divinités Sobek, le dieu Crocodile, et Haroëris, Horus l'ancien. Certains des bas-reliefs qui le décorent remontent à l’époque de Cléopâtre VII, amante de César et de Marc-Antoine, mais c'est bien son calendrier détaillé qui fait la célébrité du site et nous renseigne avec précisions sur les pratiques cultuelles des anciens égyptiens.
Quelques heures de navigation suffiront ensuite pour gagner
Edfou. Ce site possède l’un des temples les mieux conservés du pays, consacré au dieu-faucon Horus qui trône, statufié, devant le pylône d’entrée du grand complexe. Difficile de résister à la majesté de ce témoignage exceptionnel de l’architecture religieuse égyptienne. Il est d’époque tardive puisqu’il ne fut achevé, après 200 ans de labeur, qu’en 57 avant notre ère. Dès l’entrée, on voit le pharaon grec Ptolémée XII tuer ses ennemis sous les yeux d’Horus et de son épouse Hathor. On comprend alors qu’Edfou a été conçu comme le pendant de Dendérah. Plus on avance dans le temple, plus la lumière se raréfie, plus le mystère s’épaissit. L’ensemble est truffé de couloirs et de petites salles accompagnant le visiteur jusqu’au saint des saints, le
naos.
Arrivée dans la soirée à Louxor.
Nuit à bord à Louxor.
J 7 - Vendredi 21 février 2025 Nécropole thébaine – LouxorNous traverserons le Nil pour nous rendre sur la rive ouest, la rive des Morts (Unesco), vaste nécropole où les souverains et nobles du Nouvel Empire se faisaient enterrer dans des hypogées creusés dans le djebel avec un mobilier funéraire luxueux et abondant.
Dans la
vallée des Reines, nous visiterons trois tombes en fonction des ouvertures. Vers la fin du Nouvel Empire, un espace particulier fut réservé aux sépultures des épouses des pharaons et des princes qui n'ont pas régné. Certaines des tombes offrent des peintures aux frais coloris et aux détails soignés, réalisées dans un très beau style conventionnel.
L’ensemble de
Médinet Habou est caractérisé par le temple funéraire édifié en l’honneur de Ramsès III, qui est dans un état de conservation stupéfiant pour un édifice de cet âge. Sa structure est en accord avec les complexes des temples classiques, tel celui de Karnak. Une immense porte en commande l’entrée : ce migdol ou pavillon royal rappelle les forteresses orientales que pharaon avait pu observer lors de ses campagnes vers l’Euphrate. Le temple lui même, veillé par un imposant pylône, est décoré extérieurement et intérieurement de scènes en fin relief, que la lumière rasante du soleil magnifie. Les plus fameuses illustrent les bataille de Ramsès III contre les « Peuples de la Mer », d’énigmatiques envahisseurs généralement identifiés comme étant les Philistins de la Bible.
Deir el-Médineh était le village des artisans à qui nous devons toutes les splendeurs des tombes. Leurs maisons, entassées les unes sur les autres, laissent entrevoir la vie quotidienne des carriers, maçons, sculpteurs et peintres d'il y a plus de trois millénaires. Dans la nécropole adjacente, nous visiterons notamment
la très belle tombe de Sennedjem. Le caveau, intact, présente des peintures pleines de fraîcheur où le maître de maison et son épouse adorent Osiris, Isis ou encore Nout.
Nuit à bord Louxor.
J 8 - Samedi 22 février 2025 Abydos – Dendérah – LouxorJournée consacrée à une excursion aux temples d'Abydos et Dendérah.
Débarquement.
Le matin, visite du site d'
Abydos, lieu célèbre qui abritait le tombeau d’Osiris, le dieu des morts, et qui fut aussi un lieu de pèlerinage :
Séthi Ier y fit construire, au XIVe siècle avant notre ère, un magnifique
temple funéraire de grès blanc, étincelant sous le chaud soleil égyptien. Le temple présente la particularité d’être pourvu de deux salles hypostyles parallèles qui ouvrent sur sept sanctuaires. Ces chapelles préservent, dans la pénombre, quelques uns des plus beaux reliefs peints que nous ait légué le Nouvel Empire. Un couloir long et étroit, connu sous le nom de galerie des rois, renferme un des trésors du pays : la représentation de Séthi Ier, tenant à la main un encensoir et rendant hommage à 76 rois figurés par leurs cartouches. On a ainsi la liste des 76 pharaons qui se succédèrent depuis le mythique Ménès jusqu’à Séthi, l’hôte du lieu. Un document inestimable dont se sont abondamment servis les historiens. Juste derrière le temple, et dans le même axe que lui, l’
Osiréion est un étrange temple « aquatique » qui constitue le cénotaphe du pharaon. Celui-ci espérait, dans l’éternité, être assimilé au dieu Osiris, d’où le nom donné à l’édifice. Les représentations intérieures illustrent le très fameux
Livre des Morts.
L'après-midi, le site de
Dendérah nous fournira l’occasion de rêver devant l’un des plus beaux temples de la période ptolémaïque, dédié à la déesse Hathor, la dame du ciel. Sa visite dévoile un ensemble singulier et passionnant. Daté du Ier siècle avant notre ère, il est, parmi les temples égyptiens, le plus complet, juste après celui d’Edfou. Pour notre bonheur, les Romains jugèrent bon de s’attirer les bonnes grâces d’Hathor, « la Dorée », déesse de l’amour qu’ils assimilèrent à Vénus. La façade du temple, réellement spectaculaire, est décorée de colonnes aux chapiteaux hathoriques, avec la tête de la vache Hathor facilement identifiable. Le plafond de la salle hypostyle est dédié à Nout, la déesse du ciel, qui allonge son corps sur un fond sombre, constellé d’étoiles. Nous verrons aussi le Mammisi de Nectanébo, ou temple de la naissance, dédié à Hathor et à son fils Ihy. Enfin nous emprunterons l'escalier solennel gravé de bas-reliefs représentant la procession en l'honneur d'Osiris. Comme les célébrants d'alors, nous atteindrons le tombeau qui abritait une des reliques du corps démembré d'Osiris sur la
terrasse du temple : la représentation des planètes sur le fameux zodiaque de Dendérah (dont l'original est au Louvre) a permis de dater son inauguration au mois d’août de l'an 50 avant notre ère. Du parapet qui borde la terrasse, la vue sur l'ensemble du temple et de ses environs est splendide. Retour à Louxor.
Nous visiterons le
musée archéologique de Louxor qui expose notamment de très beaux objets et statues découverts entassés dans le dépôt sacré qu'on appelle la "Cachette". Sa pièce maîtresse est le mur des "talatates", longue frise constituée de 283 blocs de grès gravés. Provenant de la destruction des édifices amarniens, ils avaient servi de blocage dans un des pylônes du temple de Karnak et nous permettent de mieux comprendre grâce à quelle nouvelle technique de construction les ingénieurs d'Akhenaton avaient réussi à édifier si rapidement Amarna. Une nouvelle salle du musée présente la momie d'Ahmôsis Ier et celle supposée de Ramsès Ier, fondateurs des XVIIIe et XIXe dynasties.
Nuit à Louxor.
J 9 - Dimanche 23 février 2025 Nécropole thébaine – LouxorDeuxième journée passée sur la rive occidentale du Nil, tant cette vallée des morts est riche.
A
Deir el-Bahari, nous découvrirons le
temple funéraire de la reine Hatchepsout. Des bâtiments aplatis aux colonnes multiples, comme empilés sur trois terrasses de différents niveaux, s’élèvent au pied d’une immense falaise calcaire, étincelante sous le soleil. Une rampe à la douce inclinaison permet de relier les terrasses entre elles. Le portique de la seconde terrasse est décoré d’admirables bas-reliefs peints. Ils illustrent l’expédition que commandita la reine au pays de Pount, le pays des Somalis. On y voit des bateaux au mouillage, les denrées ramenées de cette terre lointaine, des girafes et des singes... Aucun doute : le temple justifie amplement son nom égyptien antique : Djeser Djeserou « le splendide des splendides ».
La
vallée des Rois n’est longue que de 400 m et se parcourt donc à pied. L’abondance des tombes, d’inégale facture, est telle qu’il nous faudra, ici aussi, effectuer un choix. Nous visiterons trois des tombes ouvertes au public. Le plus souvent, les sarcophages de granit qui abritaient les dépouilles sont restés
in situ.
Dans la
vallée des Nobles, nous visiterons deux tombes parmi les plus belles de toute la vallée. Avec celle de
Ramose, nous retournerons à l’époque amarnienne. Il était le vizir d’Akhénaton et se convertit rapidement à la réforme religieuse. Il laissa ainsi sa tombe thébaine inachevée. Elle est néanmoins splendidement et finement sculptée. On peut y voir le pays d’Egypte tout entier rendant hommage à Aton, sous sa forme traditionnelle du disque solaire. La décoration du tombeau de
Sennefer, "Maire de la Cité du Sud", est placée sous le signe de la vigne : celle qui enroule ses pampres et ses lourdes grappes noires en épousant les irrégularités du plafond.
Nous découvrirons enfin le
temple de Louxor. S’il n’a pas le gigantisme de son voisin de Karnak, c’est précisément ce caractère presque intime – à l’aune égyptienne s’entend ! – qui le rend si photogénique. Le fait qu’il se reflète dans les eaux du Nil n’est pas peu pour y contribuer. Le temple était censé être un nid d’amour pour Amon et son épouse Mout. Chaque année, lors de la fête de l’Opet, leurs statues quittaient Karnak et étaient transportées en grande pompe jusqu’à Louxor sur des barques sacrées. Un des obélisques qui se dressaient devant le puissant pylône du temple orne depuis 1831 la place de la Concorde à Paris, après que Mohammed Ali Pacha en eut fait don à la France de Louis-Philippe. Les colossales colonnes à chapiteaux campaniformes forment une allée monumentale de toute beauté et les murs du temple accueillent la représentation de la « victoire » de Ramsès II sur les Hittites lors de la fameuse bataille de Qadesh, en Syrie.
Nuit à Louxor.
J 10 - Lundi 24 février 2025 Karnak – Louxor – Le CaireLa matinée sera entièrement consacrée à la visite de l’
ensemble cultuel de Karnak (Unesco), dominé par le grand temple dédié au dieu Amon. Écoutons Flaubert : « La première impression de Karnak est celle d’un palais de géants – on se demande, en se promenant dans cette forêt de hautes colonnes, si l’on n’a pas servi là des hommes entiers enfilés à la broche comme des alouettes ». L’élévation d’Amon dans le panthéon égyptien à partir de la XIIe dynastie, pour l’instituer premier des dieux, eut pour résultat, pendant près de deux mille ans, les multiples agrandissements apportés au temple d’origine. L’ensemble constitue aujourd’hui un des plus importants sites du monde. En le parcourant, de pylônes en pylônes, de cours en cours, de salles hypostyles en salles hypostyles, on remonte le temps, jusqu’à la partie centrale, la plus ancienne. On a beau être prévenu et avoir entendu parler de « forêt de colonnes », le spectacle qui s’offre lorsque l’on pénètre dans la grande salle hypostyle dépasse tout ce que l’on peut imaginer. La lumière y est tamisée par des fenêtres à claustra d’albâtre. Éblouissement garanti...
En fin d'après-midi, vol vers Le Caire.
Nuit au Caire.
J 11 - Mardi 25 février 2025 Guizeh – Le CaireLe matin, nous nous rendrons sur le
plateau de Guizeh, dominant la ville du Caire et surmonté de ses trois grandes
pyramides (Unesco) : Khéops, Khéphren et Mykérinos, comptées parmi les « Sept Merveilles du monde ». C’est pour elles qu’un historien arabe du XIIe siècle eut cette exclamation enthousiaste : « Toute chose de ce monde redoute le temps qui passe, mais le temps redoute les pyramides ». Père, fils et petit-fils, régnant au XXVIe siècle avant notre ère, ont fait dans la démesure ; mais, de loin, l’équilibre des pyramides est si parfait qu’elles en paraîtraient presque graciles.
Nous pénétrerons dans celle de Khéops pour atteindre la chambre du roi, où le sarcophage de granit est encore en place. C'est dans ces couloirs bas et dans ces pièces à peine plus hautes que l'on prend le mieux conscience de l'agencement de l'édifice.
Les pyramides sont toujours gardées par le
Sphinx, protecteur de la nécropole. Le mot sphinx vient de l’égyptien sheps-ankh, signifiant « statue vivante ». C’est bien ainsi qu’apparait cette colossale statue de lion à tête humaine, qui aurait les traits de Khéphren en personne. Rappelons, pour sourire, qu’Obélix n’est pour rien dans la perte du nez de la statue !
L'après-midi nous découvrirons quelques points forts du
Caire islamique (Unesco). Artère nord-sud du vieux Caire que l'on atteint depuis Bab el-Foutouh, puissante porte percée dans le rempart du XIe siècle, la
rue El-Moez a été récemment mise en valeur. Pleine de vie, elle est bordée par la
mosquée Al-Hakim, élevée autour de l'an mil. Sa cour à portiques et ses deux minarets sont typiques de l'architecture fatimide, quand al Qahira était la capitale du seul califat chi'ite qui régna sur le monde islamique. Plus loin, le
mausolée du sultan Qalawun est représentatif de l'architecture des Mamelouks, dynastie d'anciens esclaves qui connut son heure de gloire aux XIIIe et XIVe siècles. Centre d'un complexe qui comporte aussi un
bimaristan (hôpital) et une
madrassa (école coranique), il est enrichi de stucs ouvragés et de panneaux de bois finement travaillés.
Nuit au Caire.
J 12 - Mercredi 26 février 2025 Le Caire – ParisLe matin, transfert à l'aéroport et vol pour Paris.