J 1 - Lundi 4 août 2025 Paris – Bangkok
Vol pour Bangkok (non inclus dans le forfait).
Nuit en vol.
J 2 - Mardi 5 août 2025 Bangkok – Rangoon (Yangon)Arrivée à Bangkok dans la matinée.
Rendez-vous avec le groupe et
vol pour Rangoon. Accueil et transfert à l’hôtel Chatrium (ou similaire).
Située non loin du delta de l'Irrawaddy,
Rangoon fut choisie comme capitale de la Birmanie par le roi Alaungpaya en 1756. Elle se développa considérablement quand les Britanniques s'emparèrent du pays de haute lutte, en 1885. D'importantes minorités indiennes et chinoises contribuèrent aussi à faire de Rangoon une des plaques tournantes du commerce en Asie du Sud-Est, jusqu'à ce que la Birmanie, après avoir conquis son indépendance en 1948, ne s'isolât de la communauté internationale.
Après un petit temps de repos, nous partirons à la découverte du
quartier colonial de Rangoon. Nous découvrirons la
pagode Sule et nous retrouverons la ville évoquée par Joseph Kessel, Georges Orwell ou Somerset Maugham en passant devant le célèbre hôtel Strand, construit en 1901.
Nuit à Rangoon.
J 3 - Mercredi 6 août 2025 Rangoon - Syriam / Thanlyin – Rangoon (30km, 1h)De bon matin, départ pour
Syriam / Thanlyin, petite cité endormie située sur l’autre ville de la rivière de Rangoon. Pourtant son passé fut tumultueux. Les Môns, alliés aux Français, y résidaient alors que les Portugais y faisaient commerce. Le roi birman Alaungpaya réduisit, en 1756, tous ces opposants à l’esclavage. La ville reprit un certain dynamisme avec le raffinage du pétrole du temps des Britanniques.
En chemin, nous croiserons une
église “dite portugaise” mais qui remonte à 1749 et la célèbre pagode de Kyaik Khauk perchée sur une colline. C’est un lieu spirituel et religieux bien connu où son rutilant stoupa de style môn brille de mille feux. Une autre facette du visage multireligieux de Syriam est le temple hindou de Pilikan Muneeswaran. Lorsque la Birmanie fut conquise par les Britanniques au XVIIIe siècle, des Tamouls indiens émigrèrent pour travailler comme ouvriers agricoles dans les rizières birmanes, les plantations de canne à sucre et de thé. Beaucoup repartirent suite aux sursauts politiques de l’histoire récente mais de petites communautés ça et là subsistent, en particulier dans le delta. Les déités principales sont ici un aspect de Parvati et de Murugan.
Retour sur
Rangoon et visite du plus célèbre monument de Birmanie, la
pagode Shwedagon, haut lieu du bouddhisme birman : une histoire qui se confond avec la légende. Existant déjà au XIe siècle, elle fut rénovée par des souverains successifs pour devenir " comme un espoir soudain dans les ténèbres de la nuit ". Au sommet de la colline qui domine la ville, cette pagode est, en fait, un stupa de 107 mètres de hauteur, recouvert de feuilles d'or, qui enchâsse, dit-on, huit cheveux du Bouddha. Ce stupa n'est que le cœur d'un immense complexe de temples aux architectures variées, ruisselants d'or, dédiés à toutes les divinités et génies honorés dans le pays.
Après avoir découvert le monumental Bouddha couché de la
pagode de Chaukhtatgyi, une incursion dans le quartier chinois nous apportera son lot d’animation et de surprises mercantiles.
Nuit à Rangoon.
J 4 - Jeudi 7 août 2025 Rangoon - Pegu / Bago – Taungoo (290km, 4h30)Tôt le matin, nous partirons pour
Pegu, fondée par les Môns au VIe siècle et qui connut son « âge d’or » au XVe siècle. En témoigne la
pagode Shwemawdaw, vénérée pour accueillir une dent du Bouddha et dont le stupa doré domine la ville de ses 110 mètres.
La
colline Hinthagone est quant à elle le cœur légendaire de la fondation de Pegu ; nous y bénéficierons d’un large panorama sur la ville. Mais une autre raison nous y conduira, le rituel que nous dédierons à notre groupe, un Nat Pwe pour la bufflesse de Pegu. Et assurément les Birmans viendront spontanément se joindre à nous...
La bufflesse de Pegu, Pegu Medaw fut la mère nourricière d’un prince qui avait perdu son chemin dans la forêt. Il fut adopté par une bufflesse avec laquelle il vécut jusqu’à ce que des soldats ne le trouvent et le ramènent au palais. L’animal qui n’avait pas le droit de rentrer dans les appartements royaux enfreignit la loi et fut poignardé. Lors du rituel, le medium imitera la bufflesse dans son comportement, se nourrissant symboliquement de poissons ngayan (sorte d’anguilles) des marécages où l’animal vivait. Sacrifiée par « son fils », beaucoup d’émotion émane de ces reconstitutions du mythe. Ce sont les couples en difficulté qui s’adressent à elle en priorité.
Continuation vers
Taungoo qui domina l’histoire de la Birmanie pendant plus de deux cents ans mais qui nous a légué peu de vestiges.
Nuit à Taungoo au Myanmar Beauty Hotel.
J 5 - Vendredi 8 août 2025 Taungoo – Kalaw (325km, 5h30)
Journée de liaison qui nous conduira vers le Nord-est du pays.
A
Chaunggwa, nous bifurquerons plein Est en direction du Plateau shan, tombant abruptement sur la grande dépression centrale et représentant 20% du territoire birman. Cette région particulière, étagée en moyenne entre 700 et 1 200 m, dévoile un autre aspect du pays où les habitants cultivent aussi bien le riz de montagne, le gingembre, les avocatiers que les « légumes anglais ». Les Shans sont apparentés au groupe thaï et sont les derniers à avoir migré sur le territoire birman au XIIe siècle. Aux différences vestimentaires et physiques s'ajoutent celles de leurs temples et de leurs Bouddhas.
Nuit à Kalaw au Dream Villa ou Dream MountainC’est ainsi que nous retrouverons notre programme initial, avec assurément des ajustements de terrain.
Et comme nous ne pourrons pas traverser toutes ces régions meurtries sans nous sentir concernés, nous vous proposons d’apporter des vêtements que nous pourrons donner et une collecte de 100 Euros par personne nous permettrait d’acheter riz et huile pour les 280 familles de cochers d’Ava qui n’ont plus de travail. Ce n’est qu’une proposition, bien sûr. Ce sera à revoir sur le terrain et à vous de décider si vous participez.
J 6 - Samedi 9 août 2025 Pindaya – Lac Inlé (65 km)Nous débuterons notre matinée par les célèbres
grottes de Pindaya s'ouvrant à flanc de falaise, où, au cours des siècles, les dévots accumulèrent par milliers des statues de Bouddha de belle facture shan.
Au-dessus, le monastère de
Hsin Khaung Kyaung, est peu connu et pourtant riche en pièces exceptionnelles. Comme tous les monastères shans en bois du XIXe siècle, il étire sa longue salle où s’alignent des Bouddhas en bois ou en laque de la même période, aussi bien de style shan que birman.
A leur pied se perpétue un
petit artisanat d’ombrelles faites en papier d’écorce de mûrier.
Redescendant vers le Sud, le plateau se fait doux, joliment vallonné, aux multiples cultures composant un étonnant patchwork multicolore. L’habitat est ici différent, avec ses maisons aux parois de bois ou de bambous tressés. Et subitement, sur la crête d’une colline, nous basculerons vers un miroir argenté, le mythique
lac Inlé. Nuit au bord du lac Inlé.
J 7 - Dimanche 10 août 2025 Lac InléMagique, mystique, pittoresque : ces qualificatifs se complètent pour décrire le paysage du lac Inle, le second du pays par sa taille, qui s’étire sur quelque cinquante kilomètres.
Environ 150 000 personnes y résident, réparties entre quatre villes et de nombreux petits villages, dans des maisons sur pilotis.
Les
Intha – nom de l’ethnie qui y vit – sont surtout pêcheurs et agriculteurs, cultivant sur
jardins flottants, dont les tomates, haricots, courges et fleurs représentent la principale ressource de la région. Ces jardins sont construits sur jacinthes d’eau, colmatés par les algues du lac et engraissés de ses alluvions. Et on travaille en barque !
Nous irons ensuite visiter la pagode
Phaung Daw U Kyaung, qui renferme cinq Bouddhas que l'on dit avoir été rapportés de la péninsule malaise, au XIIe siècle, par le roi Alaungsithu. Ils furent tellement vénérés au cours du temps qu’ils en ont perdu toute forme, engloutis par l’or !
A proximité, le monastère de
Tha Lay Taung Kyaung, typique de l'architecture shan, abrite une magnifique collection de statues.
Le lac offre aussi maints
artisanats : tissage de la soie et de fils en fibres de lotus, fabrication de cigares traditionnels, filigrane de l’argent.
Nuit au bord du lac Inlé.Pour parfaire notre vision du Lac Inlé, si le permis nous est donné, nous nous rendrons sur l’extraordinaire site d’Indein (ou son équivalent à Sagar) où des centaines de stupas semblent monter la garde d’un tout petit village. Pourquoi une telle accumulation d’œuvres de mérite ? Les suppositions sont nombreuses et peu convaincantes, reste la rêverie…
J 8 - Lundi 11 août 2025 Lac Inlé – Mandalay (260 km)Nous remonterons en bateau vers le nord du lac avant de poursuivre notre route vers Nyaung Shwe, en marquant un arrêt pour découvrir la belle architecture du monastère de
Shwe Yan Pyay, dont les panneaux de teck sont incrustés de petits miroirs.
Et nous entamerons ensuite notre longue descente du Plateau shan pour renouer avec la plaine centrale et sa dernière capitale royale,
Mandalay. En chemin, pour briser la monotonie de ce long trajet, nous ferons deux haltes étonnantes. La première sera pour le monastère de bois de
Hti Hlaing, archétype de l’art monastique de la Haute-Birmanie du XIXe siècle. Il abrite aussi une somptueuse collection de Bouddhas, de coffres à doctrines et, de manière fort originale, des cannes faites de cheveux laqués des jeunes novices qui ont renoncé au monde en coupant symboliquement leur chevelure…
Plus proche de Mandalay se trouve
Paleik, temple fondé en 1974 lorsqu'un moine trouva deux grands pythons lovés autour d’une statue de Bouddha. Déplacés dans la jungle, ils revenaient toujours à la pagode, de sorte que les Birmans en sont venus à les considérer comme sacrés. On les nourrit et on les baigne. Ce lieu est dans un cadre enchanteur de vieux sanctuaires.
Nuit à Mandalay.
J 9 - Mardi 12 août 2025 Mandalay – Maymyo / Pyin U Lwin (Festival du Nat Ko Myo Shin) – Mandalay (140 km)À quelques kilomètres de Mandalay, la
pagode Shwesayan abrite de belles peintures murales du XVIIIe siècle. La route s’agrippe ensuite aux contreforts du Plateau Shan en une succession de virages serrés pour atteindre Pyin U Lwin, anciennement appelée Maymyo. Le temps sera alors venu de retrouver nos Nats préférés…
Il s’agit ici d’un festival plus intime, pourtant dédié à l’un des plus grands Nats du panthéon national,
Ko Myo Shin accompagné de sa sœur Palèyin. Voici leur histoire : Ko Myo Shin partit avec le Fameux combattre dans les Etats shans. Ils ramenèrent un prince et une princesse, orphelins du roi qu’ils avaient tué, qu’ils confièrent pour leur éducation à Palèyin. Des années plus tard, le Fameux – toujours perfide – envoya les orphelins à la recherche de celui qui avait exécuté leurs parents. Il devait payer de son crime en étant lui-même éliminé ; pour ce faire le Fameux fournit des sabres aux deux adolescents. Sur le point d’être capturé, Ko Myo Shin se décapita lui-même voyant que les deux jeunes n’avaient pas le cœur à le faire. Les orphelins rapportèrent la tête mais furent mis à mort par le Fameux. Ainsi naquirent quatre Nats car l’âme de Palèyin fut naturellement emportée par celle de son frère.
Nous serons au plus près des
médiums et partagerons avec eux leurs facéties, leur enjouement et la liesse des adeptes de ce Nat.
La fin de l’après-midi sera consacrée à la découverte de
Maymyo, bourgade au charme britannique suranné, à l’image de ses calèches d’un autre temps que nous prendrons pour nous rendre au jardin botanique, au grand marché et ou encore dans son quartier colonial cossu.
Nuit à Mandalay.
J 10 - Mercredi 13 août 2025 Mandalay – Ava (Inwa) - Pagan (195 km)La journée sera consacrée à la découverte des
grandes capitales royales.
Tout près de Mandalay se tient celle qui fut la plus prestigieuse capitale du Nord, Ava (Inwa), pourtant si discrète de nos jours. Elle présida au destin du pays pendant près de quatre siècles et c’est aujourd’hui un havre de paix et de méditation, en pleine nature, d’où émergent quelques petits hameaux. Le
monastère en bois de Bagaya du XIXe siècle, perché sur 267 piliers et à la riche décoration intérieure est le bijou du site. On peut aussi y découvrir le
monastère de Maha Aung Mye Bon Zan qui est en briques, la tour de garde penchée du palais royal détruit par le tremblement de terre de 1838, l’étonnant htat-gyi Paya dont il ne reste que la façade et un ensemble de temples originaux.
Quittant la riche plaine de Mandalay où l’Irrawaddy s’est paresseusement lovée, généreuse en eau et alluvions conférant le sobriquet de « bol de riz » à la région, nous atteindrons progressivement « le bol à poussière », la zone semi-aride de Pagan où pourtant fut érigée l’une des plus grandes cités d’Asie du Sud-Est, le point d’ancrage de la civilisation birmane.
Nuit à Pagan.
J 11 - Jeudi 14 août 2025 PaganDeux jours seront consacrés à la découverte de
Pagan (Unesco), ce lieu extraordinaire qui dépasse l’imagination. Niché dans une courbe du fleuve Irrawaddy, Pagan est un paysage sacré qui présente un éventail exceptionnel d’art et d’architecture bouddhiques reflétant l’intensité de la ferveur religieuse de cet ancien empire.
Dès le Ve siècle, les peuples birmans commencèrent à s'implanter dans le pays, prenant petit à petit le pas sur les Môns qui en dominaient le Sud. Au XIe siècle, le roi Anawrahta et ses successeurs adoptèrent le bouddhisme Theravada de l'école cinghalaise et couvrirent la cité de milliers de pagodes. Détruite par les Mongols en 1287, elle ne se releva jamais de ses ruines, mais ces féroces conquérants, bouddhistes, épargnèrent les pagodes dont il reste aujourd'hui des centaines offertes à notre admiration.
La visite du
musée archéologique sera accompagnée par la découverte des monuments les plus remarquables. Le temple d’Ananda, du XIe siècle, précurseur du style birman, les temples Htilominlo et Kubyauk-gyi et leurs abondantes peintures murales, la pagode Shwezigon comptant au rang des édifices les plus anciens de Pagan, la pagode Shwesandaw et ses terrasses, le temple Dhammayan Gyi et ses mystérieuses légendes seront autant d’étapes sur cet itinéraire où se lit la ferveur religieuse du peuple birman.
Nuit à Pagan.Les noms des temples visités sont donnés à titre indicatif. D’autres pourront être ajoutés ou remplacés, selon les envies du moment.
J 12 - Vendredi 15 août 2025 Pagan – Chauk – Salay – Pagan (115 km)Pour varier les plaisirs, en ce début de matinée, nous nous glisserons le long du vaste lit de l’Irrawaddy. Après une halte au marché animé de
Chauk, nous atteindrons
Salay qui est intimement lié à Pagan, lorsque le hameau était un satellite de la grande capitale. Mais c’est au XIXe siècle qu’elle doit sa célébrité car ici naquit U Ponnya, le grand écrivain birman. Des dizaines de monastères de teck virent alors le jour, richement sculptés, abritant de remarquables représentations laquées du Bouddha, des doctrines sur palmes ou des peintures retraçant les vies antérieures du Maître. Quelques bonzes retirés du monde nous feront découvrir leurs trésors. L’incontournable monastère est le Yoke Sone Kyaung, transformé en musée.
Retour sur Pagan, visite de quelques monuments et découverte de la tradition ancestrale du
travail de la laque. Les motifs délicatement gravés représentent des scènes de la vie quotidienne – récolte du palmier à sucre, processions religieuses – mais aussi vies antérieures de Bouddha et divinités.
Pour clore en beauté cette journée, rien ne vaut un
coucher de soleil sur l’Irrawaddy, sur un petit bateau réservé à notre groupe, lorsque les temples de Pagan revêtent leur parure de nuit.
Nuit à Pagan.
J 13 - Samedi 16 août 2025 Pagan – Mandalay (300 km)Avant de quitter Pagan, notre dernier regard se portera vers des lieux plus secrets. Respectueux des traditions monastiques venues de l’Inde, certains religieux souhaitaient vivre en reclus dans des cavernes, naturellement inexistantes. Des fidèles financèrent alors l’excavation de
résidences troglodytiques, essentiellement au Nord du site dans des
villages-oasis.Nous nous attarderons au
Kyaukku, perché sur l’arête abrupte d’un canyon, qui présente de fines sculptures sur son porche. Ce monument étonnant se poursuit en grottes-tunnels pour la méditation. Tout près, les temples de Thetkyamuni et Kondôgyi émergent d’une faille, véritable écrin de verdure, et présentent de belles peintures du XIIIe siècle évoquant les existences antérieures de Bouddha et un original registre animalier.
Continuation vers Mandalay.
Nuit à Mandalay.
J 14 - Dimanche 17 août 2025 Mandalay – Amarapura (Festival de Mme Popa) – MandalayNous complèterons la visite de Mandalay et de ses environs en nous rendant à
Amarapura où les bronziers coulent d’imposantes statues de Bouddha tandis que des jeunes filles s’affairent à tisser de magnifiques longyi en soie.
Une semaine après le festival de Taungbyon a lieu celui de
Yadanagu, près d’Amarapura. On célèbre alors la venue de la mère des Frères d’Or qui descend de sa montagne, le Mont Popa, pour s’épancher sur le sort malheureux de ses enfants.
Autrefois elle se déplaçait en char à bœufs mais aujourd’hui elle préfère le bateau… C’est donc près d’un lac que se dérouleront les festivités. Elle s’arrête en ces lieux car elle y apprit le destin tragique de ses fils. Frénésie, égarement et transport animent la foule, comme à Taungbyon. Les Nat Kadaw dansent, lavent les statues et offrent fleurs et présents aux différents autels.
Avant l'avènement de Mandalay, les villes de Sagaing, Ava et Amarapura, toutes situées dans un rayon d'une vingtaine de kilomètres sur les deux rives de l'Irrawaddy, furent tour à tour le séjour des rois. Amarapura, « l’Immortelle », fut élevée au rang de capitale du Nord au XVIIIe siècle. Démantelée par le roi Mindon, elle a néanmoins conservé le curieux
pont U-Bein, entièrement construit en teck. Capitale éphémère du pays,
Sagaing fut cependant le point d’ancrage des Birmans dans le Nord après la chute de Pagan. C’est pourquoi elle est parsemée d’innombrables temples et monastères ajoutés au fil des siècles et qui conservent un charme tout particulier. Nous y visiterons la pagode Soon U Ponnya Shin – d'où la vue sur la plaine de l’Irrawaddy est somptueuse – avant de regagner Mandalay.
Nuit à Mandalay.
J 15 - Lundi 18 août 2025 MandalayFin des visites de Mandalay.
Construite en 1857 sur ordre du roi Mindon pour remplacer l'ancienne capitale d'Amarapura,
Mandalay perdit son statut dès 1885, lorsqu'elle fut investie par les troupes britanniques. Seconde ville de Birmanie, elle est avant tout considérée comme le centre majeur du bouddhisme birman – « le cœur indestructible de l'âme birmane » – et compte plus de sept cents pagodes.
Nous longerons d’abord, en bateau, les rives de l’Irrawaddy où se déploie une grande activité matinale et, remontant ainsi le fleuve, nous atteindrons
Mingun. Ce petit village était destiné à devenir capitale à la fin du XVIIIe siècle. Le roi Bodawpaya voulait y faire édifier la plus grande pagode du monde, élément indispensable à sa gloire, lui qui se prenait pour un futur Bouddha... Nous verrons les vestiges inachevés de ce monument, ainsi que la gigantesque cloche de bronze qui lui était destinée.
Un peu plus loin, la pagode Myatheindan est un remarquable exemple d’une construction symbolique représentant le mont Meru, montagne sacrée du bouddhisme, et dédiée à l’épouse du roi Bagyidaw, petit-fils de Bodawpaya.
De retour à Mandalay, nous nous rendrons au
monastère Shwenandaw, seul pavillon originel de l’ancien palais royal. Le teck y est ciselé à la perfection alors que nagas et danseurs, alchimistes et musiciens, êtres célestes et Nats se répondent. Nous découvrirons également la pagode Kuthodaw où le Canon bouddhique reconnu par le Ve concile, organisé par le roi Mindon en 1871, fut inscrit sur 729 stèles de marbre blanc, souvent appelées le plus grand livre du monde.
Nuit à Mandalay.
J 16 - Mardi 19 août 2025 Vol retourTemps libre.
Vol de retour avec escale via Bangkok.
J 17 - Mercredi 20 août 2025 ParisArrivée à Paris.