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Pourquoi voyager en Syrie avec Clio  ?

Enfin la Syrie redevient ce qu'elle n'aurait jamais dû cesser d'être : une destination phare pour tous les voyageurs amoureux d'Histoire et de patrimoine culturel d'exception. Assurément, il est temps de partir à la découverte de ce pays qui panse rapidement ses plaies et est impatient de renouer avec le public curieux de Clio, un échange qui dure depuis plus de quarante ans !
Immortelle Syrie
Depuis la révolution néolithique, il y a douze mille ans, jusqu’aux derniers soubresauts de l’histoire, le territoire syrien n’a cessé d’être le lieu où les hommes se sont entrecroisés et rencontrés, où ils ont échangé arts, techniques, savoirs, croyances, parfois dans la douleur, mais toujours en une chaîne ininterrompue. Trente-trois civilisations, dit-on, se sont succédé au fil des millénaires. Peu importe le nombre : l’essentiel est qu’elles ont toutes laissé sur place la matérialité de leur existence, offrant à la Syrie un des plus beaux patrimoines qui soient. A chaque période faste, son emblème. L’âge d’or des cités-Etats à Ougarit, la grandeur romaine à Palmyre, l’émergence du christianisme à Maaloula, celle de l’islam à Damas puis son épanouissement à Alep sous les Ottomans, la présence des croisés au Crac des Chevaliers... La liste ne peut être exhaustive.
Un héritage fantastique
Pour l’amoureux d’histoire et d’art, un voyage en Syrie réserve chaque jour son lot d’émotions fortes. C’est au cœur du Croissant fertile que les hommes ont domestiqué pour la première fois leur environnement, donnant naissance à l’agriculture et à l’élevage. Plus tard, ils ont organisé leurs sociétés, et ce furent les premières villes, qui devinrent des cités-Etats, constituées d'un tissu urbain et d’une vaste campagne. Ougarit est très représentative de cette organisation au XIIIe siècle avant notre ère. Ses remparts percés de poternes, son vaste palais royal, ses entrepôts, ses rues déjà ordonnées : tout y rappelle la ville. Et puis c’est là que les archéologues ont trouvé le plus ancien alphabet de l’Histoire, transmis par les marchands phéniciens. Bien plus tard, après le passage des Assyriens, des Perses et des armées d’Alexandre qui y fondèrent de nombreuses cités, Rome étendit son ombre sur tout le Proche-Orient. Les Romains, bâtisseurs dans l’âme, ont parsemé le pays de villes pourvues de toutes les caractéristiques qui font la romanité : cardo et decumanus, bains, théâtres, maisons à atrium ornées de mosaïques polychromes… Le Hauran, région basaltique entre Damas et la frontière jordanienne, l’illustre parfaitement, notamment dans l’impressionnant théâtre-forteresse de Bosra. Mais c’est bien sûr à Palmyre que Rome a laissé en terre syrienne son empreinte la plus prégnante. Les récentes et dramatiques destructions n’ont pas eu raison de l’envoûtement qu’exerce l’alliance des sables du désert, de la touche verte de la palmeraie et de l’ombre des colonnes, dominées par la silhouette romantique de la citadelle médiévale. Quand l’Empire romain devint chrétien, c’est ici qu’il laissa ses traces les plus anciennes. Le village de Maaloula en témoigne avec obstination. Les Syriens chrétiens y sont revenus et vous accueillent en araméen, la lingua franca de l’Antiquité, parlée par le Christ. Quand l’islam, en quelques années, déferla sur la région, les nouveaux maîtres en firent un des lieux majeurs de leur pouvoir politique et religieux. La première dynastie régnante, les Omeyyades, firent de Damas leur capitale pour un siècle. Il en reste la splendide mosquée qui porte leur nom, héritière sur le même site des temples romains et des églises byzantines. Son ampleur, son ancrage au cœur de la vieille ville, la splendeur de ses mosaïques du VIIIe siècle, attestent le raffinement de l’islam des premiers temps. A côté, le sultan Saladin repose dans un humble mausolée. Il nous entraîne aux temps des croisades, dont il fut une des grandes figures, harcelant sans relâche les princes des Etats latins de Terre sainte. Les croisés ont laissé en terre syrienne d’impressionnantes forteresses dont les dispositions militaires furent ensuite copiées en Occident. On ne présente plus le Crac des Chevaliers. Sa chapelle gothique, ses sombres souterrains, son chemin de ronde suspendu entre ciel et terre, en font l’archétype de l’architecture militaire médiévale. Les croisés résistèrent deux siècles aux dynasties musulmanes. Quand ils rendirent définitivement les armes en 1291, les Mamelouks puis les Ottomans imposèrent leur mode de vie : mosquées à l’élégant damier noir et blanc, fontaines rafraîchissantes, palais repliés sur des cours fleuries d’orangers, dont la sérénité immobile contraste avec l’animation turbulente des souks, débordant de bijoux, de tissus, d’épices… Ainsi Damas et Alep conservent-elles encore tous ces parfums d’Orient.

  Partir en voyage avec Clio
La Syrie, Damas, Alep, Bosra, Palmyre, Ougarit, Hama et le Crac des chevaliers
  10 jours
A la demande de nos amis Syriens, nous proposons à nouveau des voyages vers la Syrie. Les amoureux de ce pays riche de 10 000 ans d’art et d’Histoire peuvent aujourd’hui s’y rendre à nouveau d’une manière ...