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Pourquoi voyager en Croatie avec Clio  ?

Les côtes croates, de la péninsule de l’Istrie au nord et tout au long de la Dalmatie vers le sud, sont sans doute les plus belles de tous les rivages méditerranéens. Elles le doivent à l'harmonie parfaite entre trois éléments : la terre, verte en toute saison d’une végétation abondante, le ciel, le plus souvent d’un bleu profond, tout au plus décoré de quelques nuages blancs, et la mer qui prend, selon les endroits, toute la palette allant du bleu azur au vert translucide. Les îles, innombrables, sont comme autant de petits cailloux semés sur le parcours, afin que le voyageur ne se perde pas. Dans ce décor de rêve sont serties des villes de toutes tailles, restituées au fil de l’histoire dans leur splendeur d’antan. Leurs ruelles, leurs églises, leurs musées leur confèrent une richesse et un pittoresque rares. Oui, assurément, parcourir ces rivages, c’est partir pour un envoûtant voyage…
Quelle histoire !
La Croatie permet de découvrir une diversité d’influences culturelles qui lui apporte, paradoxalement, son unité. Traces de la grandeur romaine, splendeurs de Byzance, empreinte omniprésente de la république de Venise, souvenirs de l’empire austro-hongrois : autant de jalons nécessaires pour comprendre un pays qui se plaît à bousculer la chronologie. Ici, comme tout autour du Bassin méditerranéen, la Rome impériale a pris pied, laissant des vestiges un peu partout, dont certains sont uniques, comme le palais de Dioclétien à Split. Suivant les invasions des Avars et des Huns, les premières tribus slaves s’installent au VIe siècle. Elles ne bougeront plus. Peuple de bergers et de pêcheurs, les Croates constituent une même communauté de langue et de culture avec les tribus voisines, que les historiens nommeront les Slaves du Sud ou Yougo-Slaves. Cependant, la Croatie a une histoire bien à elle. Les Croates organisent leur premier Etat au début du Xe siècle. Le siècle suivant voit l’adoption par la couronne du christianisme latin, tout en conservant une liturgie slavonne. Puis, en 1102, le pouvoir est cédé, contre la volonté du peuple, au puissant voisin hongrois. Au XIVe siècle, les rois magyars sont remplacés, à Buda, par la dynastie française d’Anjou. A cette époque, cela fait déjà longtemps qu’une autre voisine a fondé des comptoirs sur la côte, relais indispensables à la puissance toute maritime de Venise. Le plus fameux est Raguse, l’actuelle Dubrovnik. La lutte des Croates contre les Hongrois va bientôt se doubler de celle contre les Turcs ottomans, maîtres des Balkans. Le pays devient ainsi, malgré quelques incursions jusqu’à Vienne, l’ultime pointe avancée de l’islam en Europe centrale. Zagreb ne sera jamais prise, et la Croatie devient, au XVIIe siècle, le terrain de la reconquête menée sous la férule de la dynastie Habsbourg, qui reprend la Hongrie à la toute fin du siècle. Dès lors, la Croatie, en dépit de l’épisode napoléonien, suit les destinées de Vienne. Comme partout en Europe, le XIXe siècle voit le réveil des nationalités. Il faudra encore bien du temps, en passant par la première Yougoslavie née de la première guerre mondiale à la Fédération yougoslave de Tito née de la seconde, pour voir le pays accéder à l’indépendance en 1991, et tout de suite être pris dans la guerre contre les Serbes. Tout est apaisé aujourd’hui et l’on peut, en toute tranquillité, parcourir les côtes de Croatie, ce pays où caracole l’Histoire.
Joyaux terrestres et maritimes
Notre périple commence en Istrie, péninsule pointue offrant d’emblée un résumé des merveilles croates. L’Antiquité en impose dans la couronne aux arcatures parfaites de l’amphithéâtre de Pula. Byzance triomphe dans les mosaïques dorées ornant l’abside de la basilique euphrasienne de Porec. Et à Rovinj, dominée par un campanile plus vénitien que nature, on fait connaissance avec les petites villes érigées sur des presqu’îles, qui embrassent la mer de tout côté. Cette mer Adriatique, on ne la quittera plus, sauf pour une incursion dans l’arrière-pays. Le détour en vaut la peine. D’abord, pour appréhender la beauté de la route qui monte doucement jusqu’à l’une des merveilles naturelles d’Europe : le Parc national de Plitvice. Des lacs y sont nichés par dizaines, noyés au milieu d’une végétation luxuriante, reliés entre eux par des cascades puissantes. Un ensemble que le plus talentueux des fontainiers de Louis XIV n’aurait osé imaginer ou pu concevoir. Et revoici la côte, et la route qui en épouse les moindres méandres. Et revoici ces villes-presqu’îles, comme Zadar, au plan plus régulier qu’il n’y paraît, où domine le complexe de Saint-Donat, du IXe siècle : Byzance en son acmé, toujours. Sibenik est tout en montées et descentes, et sa cathédrale, les pieds dans l’eau ou presque, déploie sous sa voûte de pierre en berceau de très beaux morceaux de sculpture. Trogir, typiquement méditerranéenne et médiévale, est, elle aussi, entourée d’eau. Ses ruelles s’élargissent en des places, toutes bordées de demeures gothiques et Renaissance. La petite cité ouvre la voie à sa grande voisine : Split la prestigieuse. La « capitale dalmate » succède à Salona, dont les ruines s’étendent non loin dans les terres. C’est Dioclétien, natif de Salona, qui en choisit l’emplacement pour y ériger le somptueux palais où il finira ses jours. L’empire renversé, il est colonisé au fil des siècles pour devenir un ensemble unique où s’imbriquent de façon spectaculaire Antiquité païenne et Moyen Âge chrétien. La mer, nous la traversons en ferry cette fois. Occasion merveilleuse de voir la côte de loin, avec son horizon montagneux. Le temps de débarquer, nous voici sur l’île de Korcula. La route serpente entre les collines couvertes d’oliviers, de vignes et de figuiers, et atteint la petite capitale, vieille cité sur un promontoire. Dans son enceinte, dominée par l’inévitable cathédrale, les rues ne sont que tours et détours, les maisons blasonnées reliées entre elles par les fils de linge doucement balancés par la brise. De retour sur le continent, l’apogée est proche... si proche qu’il apparaît déjà. Dubrovnik, la « perle de l’Adriatique » selon Lord Byron, ne fait pas mentir le poète. A l’abri de ses puissants remparts, elle recèle tant de richesses qu’elles paraissent autant de couches de nacre déposées sur Raguse. Un instant, on est à Venise, le pas suivant en Grèce. Ici, à Constantinople, et là, dans quelque cité baroque italienne. Mais partout, on est à Dubrovnik, croate tout simplement. Après l’apogée, il ne reste plus qu’à se laisser mener jusqu’au Monténégro voisin. Le plus spectaculaire des fjords de Méditerranée nous y attend, et il n’a rien à envier à ses homologues de l’Europe boréale. Les bouches de Kotor, dominées par de hauts sommets, sont prodigues en paysages merveilleux. Ils défilent du pont d’un bateau jusqu’à Kotor, petite cité dont le charme est comme un résumé du long ruban de la côte orientale de l’Adriatique, mer entre deux mondes.
Vogue le navire
Pour ceux d'entre vous qui préfèrent la voie maritime à la voie terrestre, nous vous rappelons que vous pouvez aussi découvrir la côte dalmate en croisière de 8 jours (CM 78), à bord d'un bateau doté de tout le confort indispensable. Une autre façon d'aborder quelques perles décrites ci-dessus (Sibenik, Split, Korcula, Dubrovnik, Kotor, Trogir) et de découvrir plus profondément le caractère marin de la Croatie en abordant d'autres îles (Hvar, Mljet, Brac). Nous avons dédié un Pourquoi voyager avec Clio à cette croisière en mer Adriatique, auquel nous vous invitons à vous référer.