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Pourquoi voyager en Crète avec Clio  ?

Avant la Grèce classique, il y eut les Minoens, avant la loi et la démocratie, les rois de Cnossos et la thalassocratie, avant l’Acropole d’Athènes, Malia et Phaestos. Notre circuit « La Crète. Au pays de Minos et de Pasiphaé » fait revivre pour vous cette civilisation d’esthètes raffinés qui, dès le IIIe millénaire, s’installèrent au beau milieu de la mer Egée pour imposer leur domination commerciale, culturelle et intellectuelle sur ses rives. Il sera aussi l’occasion de découvrir des facettes plus récentes de l’histoire crétoise, et de profiter de la beauté naturelle de l’île, entre Europe et Afrique.
Les Minoens, la naissance de la première civilisation « grecque ».
Il est impossible d'aborder l'histoire de la Grèce antique sans mentionner les Minoens. Ceux-ci n'étaient pas Grecs pourtant, et ils ne semblent pas avoir été étroitement apparentés à ces derniers. Ce qui semble clair, cependant, c'est qu'ils ont contribué au développement de la civilisation de la Grèce antique, qu'Homère et d'autres poètes grecs immortaliseront après eux. Les données qui existent semblent indiquer que les Minoens sont arrivés sur l’île de Crète il y a plus de 5 000 ans. Ils y trouvent un sol fertile et un climat favorable. La population augmentant au point que les ressources de la terre ne peuvent plus répondre à ses besoins, certains d’entre eux migrent vers des îles avoisinantes, dont Théra (Santorin). Celles qui restent mettent de plus en plus l'accent sur le commerce, établissant la première thalassocratie à dominer la mer Egée. Les palais bénéficiaient du confort le plus avancé : adduction d’eau, décor de fresques colorées, cours découvertes génératrices de lumière et d’aération naturelle. Celui de Cnossos, largement reconstruit par son découvreur, l’archéologue britannique Evans, laisse au moins la plus évocatrice des images de ce monde disparu. Les cours, les escaliers menant à des terrasses superposées, les salles aux murs couverts de fresques bigarrées : tout concourt à recréer la vie princière du « roi Minos ». La Crète fourmille de vestiges de cette période de gloire. Chacun des sites minoens apporte sa pierre à la compréhension de l’histoire grecque. Phaestos, Malia, Gortyne, Gournia, Hagia Triada ou Kato Zakros constituent de parfaits exemples de cette civilisation palatiale, si précieuse, dont le raffinement suprême est à découvrir dans les salles des musées d’Héraklion ou de Réthymnon. Vers 1450 av. J.-C., la civilisation minoenne, qui semble avoir été pacifique et prospère, disparaît abruptement et violemment. On a trouvé des indices d'un incendie ravageur, et on suppose depuis longtemps qu'il y ait eu à Théra une explosion volcanique si dévastatrice que la première grande civilisation du monde égéen n'a pu y résister.
La Crète, un monde en soi.
La superficie réduite de la Crète (8 336 km² – à peine inférieure à celle de la Corse) fait de l’île un résumé de ce qui crée le charme et l’intérêt de la Grèce : la mer, omniprésente, mais aussi de hautes montagnes (2 500 m au mont Ida, où Zeus aurait vu le jour) et des plaines riches et fertiles, comme la Messara, où s’implantèrent les plus vastes palais. Dans ce décor typiquement méditerranéen, toutes les époques ont laissé des traces culturelles et artistiques de premier plan. Celles des Minoens bien sûr, comme nous l’avons évoqué ci-dessus, mais l’Histoire ne s’est bien évidemment pas arrêtée avec eux. Si Rome a fait sienne la Crète, comme tout le Bassin méditerranéen, c’est l’empire devenu chrétien qui a laissé des traces sur l’île dont il a été le maître pendant plus de huit siècles. La campagne crétoise est piquetée de minuscules villages serrés autour de leur église, comme Stilos et sa Panaghia Serviotissa, du XIIe siècle, élevée sur un plan caractéristique en croix grecque. Parfois l’église est isolée. Celle de Kiriakoselia, dédiée à saint Nicolas, est bâtie au milieu d’un jardin d’agrumes (oranges, pamplemousses) qui distille de doux parfums. Son originalité tient dans sa coupole, élevée sur un haut tambour. Entre Héraklion et Agios Nikolaos, la Panaghia Kéra est plus tardive (XIIIe et XIVe siècles). Ses trois nefs resplendissent de fresques particulièrement bien conservées, où la Vierge et l’Enfant prennent place dans un décor végétal plein de couleurs. A cette époque, la Crète est sous domination de Venise. En effet, depuis la quatrième croisade (1204), la Sérénissime a fait de l’île un de ces relais dont elle a tant besoin pour assurer sa prédominance commerciale en Méditerranée. Sa présence est encore perceptible dans l’un des deux ports de La Canée, appelé le port vénitien. De ravissantes maisons colorées, comme on en trouve à Burano, sont alignées sur le quai. Elles répondent aux barques de pêche qui se balancent sur l’eau. Le monachisme aussi a été vigoureux en Crète. Le monastère d’Arkadi est le plus imposant de l’île et son architecture traduit nettement des influences vénitiennes. Il est aussi vénéré en Crète par le rôle qu’il a joué dans la révolte contre les autorités ottomanes au XIXe siècle. La dynastie turque a pris pied sur l’île en 1654 et s’y est maintenue jusqu’en 1913. Dans les villes, de nombreuses églises ont été transformées en mosquées et de nombreuses mosquées construites. Les croyants musulmans sont partis, mais nombre de bâtiments demeurent, avec, ici ou là, un minaret fuselé qui donne au panorama un air oriental. Crète, c’est l’animation sympathique des marinas sur lesquelles débouchent les ruelles fraîches des vieux quartiers, où il fait si bon prendre le frais, le soir, après une bonne journée de découverte culturelle sous le soleil. De quoi faire sienne cette maxime du grand écrivain crétois Nikos Kazantzakis : « Au cours de ma vie, mes plus grands bienfaiteurs ont été les voyages et les rêves. »

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La Crète. Au royaume de Minos et de Pasiphaé
  8 jours
Au cours du IIe millénaire avant J.-C. s’éveilla au cœur de la Méditerranée orientale une civilisation insulaire dont le nom rappelle le roi Minos de la tradition mythologique. Elle constitua l’une des ...