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Pourquoi voyager dans le Dodécanèse avec Clio  ?

A l'extrémité orientale de la mer Egée, le Dodécanèse égrène un chapelet d'îles au large des côtes anatoliennes. Ces douze îles (dodeka-nesos en grec) de taille et de relief variés sont, tout autant que leurs voisines les Cyclades, bénies des dieux : mer limpide, ciels sereins, villages blancs et douceur de vivre y sont au rendez-vous. Le Dodécanèse est, par excellence, la Grèce d'Asie. Si, par l'Histoire, il est d'attache franchement hellénique, sa proximité avec les côtes d'Asie Mineure est perceptible dans le quartier oriental de Rhodes et dans sa végétation souvent plus abondante que dans d'autres archipels égéens plus arides. Les grandes figures d'Hippocrate, de Pythagore et de saint Jean l'évangéliste vous accompagneront dans ce voyage à la découverte des quatre îles les plus remarquables de l'archipel.
L'Histoire omniprésente
Par leur situation géographique, les îles du Dodécanèse ont très tôt constitué un relais naturel entre la Grèce continentale et cette autre Grèce, celle des cités ioniennes établies sur les côtes d'Asie Mineure dès les VIIe et VIe siècles. Celles-ci, on le sait, auront une immense influence sur l'art, la philosophie, la politique et l'économie de la civilisation grecque antique. Les Romains mettent leurs pas dans ceux de leurs illustres prédécesseurs, notamment sur le plan culturel, avant de transmettre le flambeau à leurs propres héritiers, les Byzantins. Ceux-ci couvrent villes et campagnes d'innombrables églises dont le décor illustre tous les récits de la nouvelle religion chrétienne. Le schisme entre catholiques et orthodoxes consommé, les îles, et Rhodes en particulier, sont prises dans la grande affaire des croisades, avec l'établissement de l'ordre militaire de Saint-Jean-de-Jérusalem. Les chevaliers résisteront longtemps à la poussée ottomane, avant de céder en 1522. Quelques siècles plus tard, la Grèce, de haute lutte, retrouvera ses droits sur ces territoires, pour ne plus les lâcher et en faire un des fleurons de son offre touristique.
Rhodes
Rhodes, l'île des Roses, est de loin la plus vaste (1 400 km²). Sa capitale est profondément marquée par l'héritage des Hospitaliers, qui y trouvèrent refuge après leur départ de Terre sainte. Le palais du grand maître dresse encore sa masse formidable au cœur de la vieille ville, toute corsetée de remparts. La rue des Chevaliers évoque ce qu'était l'atmosphère de la cité médiévale, avec ses pavés soigneusement joints et les auberges des nations qui la bordent. Mais, à Rhodes, il faut aussi flâner au hasard de ses inspirations, sur le port, veillé par l'ombre du Colosse, ou dans les ruelles du quartier turc que signalent quelques minarets effilés. A l'acropole de Lindos, c'est l'Antiquité qui s'exprime dans toute sa splendeur. Depuis la mer, on aperçoit de loin les colonnes resplendissantes du sanctuaire d'Athéna Lindienne, perchées au sommet d'une impressionnante falaise. Une fois en haut, nous voici comme suspendus entre ciel et mer, et l'on comprend combien ces lieux exceptionnels ont pu parler au cœur des Grecs.
Cos
Cos est l'île d'Hippocrate qui y naquit en 460 av. J.-C. et y fonda la première école de médecine et le premier centre hospitalier où vinrent se faire soigner des patients venus de toute l'Egée. Le succès de ses méthodes et la renommée qui s'ensuivit firent la fortune de l'île. A la mort d'Hippocrate, fut élevé en son honneur l'Asklépion, à la fois sanctuaire dédié au dieu Asclépios et centre de soins qui continua de fonctionner et de se développer jusqu'au VIe siècle. Le site garde la trace de son évolution sur près d'un millénaire, et ses terrasses superposées dessinent encore aujourd'hui un chemin initiatique jusqu'au saint des saints où le malade pouvait espérer trouver la guérison.
Patmos
Patmos est un peu l'anti-Rhodes. Ce minuscule îlot est la terre de l'Apocalypse, lieu de retraite où saint Jean l'évangéliste écrivit son célèbre livre. La grotte qui fut sa cellule est soigneusement préservée, sur le chemin menant du minuscule port d'arrivée au monastère qui domine toute l'île. L'ensemble est une véritable forteresse médiévale, faite autant pour retenir les moines que pour empêcher les intrusions extérieures.
Samos
Toute proche des côtes turques (moins de 2 km), Samos, réputée pour ses raisins et son fameux vin liquoreux, le muscat, l'est aussi pour sa végétation abondante qui en fait une sorte de paradis vert. Elle était aussi très fréquentée dans l'Antiquité pour son Héraion ou sanctuaire d'Héra, organisé autour d'un temple de dimensions grandioses. Le lieu le plus spectaculaire est le tunnel d'Eupalinos, boyaux creusé dans l'antiquité pour permettre de s'enfuir ou de se ravitailler en cas de siège Il ne faut pas manquer non plus de parcourir le quai de Pythagorion, charmant petit port coloré, lieu de naissance de Pythagore.

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Trésors du Dodécanèse, Rhodes, Cos, Patmos et Samos
  8 jours
Les îles du Dodécanèse – les douze îles – ont été l’un des fleurons de la civilisation hellénique. Occupées dès l’âge du bronze, elles furent ensuite colonisées par les Doriens, et le passé ancien y survit ...