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Pourquoi visiter la Macédoine grecque avec Clio  ?

La Macédoine grecque est une vaste région à laquelle l'Histoire et la géographie ont, depuis très longtemps, conféré une grande originalité. Elle forme une zone de transition entre les Balkans et la Grèce méditerranéenne. Aux premiers la rattache la géographie avec ses paysages montagneux et sauvages, souvent de toute beauté. A la seconde, une lumière déjà vibrante, et un patrimoine archéologique de premier ordre. C’est ce séduisant mélange où mer, montagnes et vestiges de toutes les époques composent un décor particulièrement évocateur que nous vous convions à découvrir.
Des Grecs, des Slaves et une géopolitique subtile...
Occupée dès le IIe millénaire avant notre ère par une population de langue grecque, la Macédoine resta cependant longtemps à l’écart de la grande civilisation hellénique. Pourtant, c’est de ce royaume, considéré comme presque « barbare » par les Athéniens, que jaillira l’empire d’Alexandre, pour porter la culture grecque aux confins du monde. Quand l'Empire romain s'effondre en Occident et se transforme en empire byzantin au Ve siècle, la Macédoine devient un poste avancé de la Chrétienté aux portes de l’univers slave. En effet, un peuple slave s'installe aux deux siècles suivants sur le territoire le plus occidental de la Macédoine antique, avant de se convertir au christianisme. Ses habitants prennent tout naturellement le nom de Macédoniens, et vivront pendant des siècles au côté des Macédoniens de langue grecque qui occupent le centre et l’est du territoire antique. La région macédonienne reste dans l'orbite des basileus de Constantinople. Elle connaît une brillante période médiévale, au cours de laquelle se multiplient monastères et églises, ornés de somptueuses fresques et mosaïques. Les temps de la domination ottomane, à partir du XVe siècle, sont plus difficiles. Pourtant, ici comme ailleurs, le XIXe siècle marque le « réveil national » : en 1822, la Grèce arrache de haute lutte son indépendance. Après les guerres balkaniques (1912-1913), quand disparaît le « vieil homme malade de l’Europe », les terres historiques sont partagées entre la Serbie, la Bulgarie et la Grèce. Au temps de la guerre froide, la fracture est définitive entre la Yougoslavie (yougo-slave = Slaves du Sud) qui intègre les Macédoniens slaves, et la Grèce qui conserve les populations de langue hellène. On sait qu’entre 1991 et 2019, l’appellation Macédoine constituera une pomme de discorde entre les gouvernements de Macédoine indépendante, née des ruines de la Yougoslavie, et de Grèce. Aujourd’hui, tout semble réglé. Les Slaves habitent officiellement la république de Macédoine du Nord tandis que la Grèce veille toujours sur la province de Macédoine. Celle qui fait l’objet de notre voyage.
Notre circuit en Macédoine grecque
Notre circuit de neuf jours dans la province macédonienne de la Grèce n'ignore aucun des grands sites de cette région, et y ajoute, selon notre bonne habitude, quelques-uns plus discrets sans être nécessairement moins intéressants. Porte d'entrée obligée, Thessalonique résume à elle seule la région dont elle est la capitale. Deuxième ville de Grèce, elle est bruissante dans sa ville basse et sur ses quais, où se pressent quelques joyaux byzantins aux éclats d'or, comme l'église Saint-Démétrios. En revanche, elle est calme et mystérieuse dans sa ville haute. Ses musées, archéologique ou byzantin, sont des étapes essentielles pour toucher du doigt l'importance artistique de la ville et de la Macédoine tout entière. Une nuée de sites antiques se dressent tout autour de la capitale, chacun valant le détour pour des spécificités variées. A Pella, plane l'ombre d'Alexandre, dans la ville qui l'a vu naître. On y admire de somptueux tapis de mosaïques bichromes blanches et noires, parmi les premiers essais de ce type de décoration. A Thassos, incursion au large de la Thrace, c'est un peu de l'atmosphère égéenne que l'on respire. C'est aussi l'occasion d'une courte mais agréable traversée en ferry pour rejoindre l'île, avant de découvrir le site antique, organisé autour de son agora bien préservée et très parlante. Enfin, le dernier mais non le moindre : Vergina est le site archéologique star de Macédoine depuis que les archéologues ont fouillé, et avec quel profit ! Un tumulus inviolé qui s'est révélé être la dernière demeure du roi Philippe II, le père d'Alexandre. Outre l'intérêt de la construction, il a livré une multitude d'objets d'orfèvrerie tous plus rutilants et précieux les uns que les autres. Ceux-ci sont présentés depuis peu dans un musée spécialement aménagé sur le site pour les offrir à notre admiration. Mais, ainsi que nous l’avons vu à Thessalonique, l’Histoire ne se cantonne heureusement pas à la période antique. Plus on va vers l’ouest, plus les paysages de montagne sont spectaculaires, plus la présence byzantine et ottomane se fait prégnante. C’est particulièrement le cas sur les bords charmants du lac de Kastoria. La petite ville compte près de soixante-dix églises, et bon nombre de maisons en bois traditionnelles préservées, tout droit sorties de la période ottomane, comme un musée vivant de l'architecture balkanique au charme mélancolique un peu suranné. C'est encore un autre monde que l'on découvre dans la péninsule de Chalcidique, qui avance dans les eaux limpides de la mer Egée les doigts de ses promontoires rocheux. L'un d'eux abrite les fameux monastères du mont Athos, posés en bord de rivage ou suspendus en l'air. Une vie autarcique s'y maintient contre toutes les pressions du monde moderne. Pour bien apprécier ce site unique, quoi de mieux que d'embarquer pour quelques heures à bord d'un des bateaux qui longent les spectaculaires falaises où les monastères émergent d'une végétation touffue. On mesure là toute la différence de mode de vie des popes retirés sur leur montagne sacrée face à la jeunesse animée de Thessalonique. Et ce contraste ne constitue pas le moindre des attraits de ce voyage unique à de nombreux égards.

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Grèce du nord : la Macédoine, avec une croisière au pied du mont Athos
  9 jours
Occupée très tôt par des populations apparentées aux Hellènes, la Macédoine entra dans l'histoire au temps de l’essor du royaume de Philippe II, le conquérant de la Grèce et de son fils Alexandre qui ...