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Pourquoi visiter la Bulgarie avec Clio  ?

Enchâssée dans la péninsule balkanique, au pourtour de l'Europe, la Bulgarie procure, à qui sait l'aborder avec curiosité, une profonde sensation de dépaysement. Au croisement des empires européens et asiatiques, elle a vu se succéder plusieurs civilisations qui ont toutes laissé des vestiges remarquables : thrace, slave, protobulgare, romaine, byzantine, ottomane et bulgare moderne. Les villes-musées, les sites archéologiques et les monastères attestent de ce passé séculaire dont on découvre les traces en maints endroits. Et les paysages, faits de campagnes paisibles et d'altières montagnes, présentent une variété que l'on n'attendrait pas d'un si petit pays. Un proverbe bulgare dit : « Ne nous appartient que ce que nous offrons aux autres », et la Bulgarie a beaucoup à nous offrir...
Une histoire déroutante, mais passionnante
Les Thraces sont les premiers habitants du sol bulgare que l'on puisse désigner par un nom. Leur civilisation mystérieuse est pourtant de mieux en mieux connue, notamment grâce à l'exploration des nombreux et très originaux tombeaux qui parsèment la campagne. Le plus étonnant est sans doute Sveshtari, découvert en 1982, qui remonte au IIIe siècle avant J.-C.. Le tombeau présente un décor architectural unique, avec ses cariatides polychromes mi-humaines mi-végétales et ses peintures murales. C’est un témoignage remarquable sur la culture des Gètes, population thrace qui fut au contact des mondes hellénistique et hyperboréen, selon les termes de la géographie antique. Vaincus par les Romains, les Thraces perdirent progressivement leur personnalité ethnique. L'assimilation culturelle de la Bulgarie antique fut double : latine au nord, le long du Danube, grecque au sud, vers la frontière avec la Grèce. Quand vinrent les siècles troublés des grandes migrations, deux peuples devaient marquer la destinée de ce coin des Balkans : les Slaves et les Bulgares. Les premiers, venus de Biélorussie, franchirent le Danube et se sédentarisèrent bientôt. Les seconds, issus des steppes au nord de la mer Noire, sont à l'origine un peuple turcophone. Le premier Etat protobulgare naît ainsi au VIIe siècle, reconnu officiellement par l'empereur byzantin. Son existence sera longue, mais par leur nombre bien plus élevé, les Slaves assimileront rapidement les Protobulgares pour donner naissance au peuple bulgare actuel. Au cours de ces siècles, Byzance n'aura de cesse que de tenter d'imposer sa loi, jusqu'à ce qu'un second royaume bulgare voie le jour en 1186. Il tiendra les rênes du pays avant que les Ottomans ne mettent tout le monde d'accord en 1396. Ils installent sur la Bulgarie une domination qui va durer près de cinq siècles, alternant les périodes de tolérance et celles de répression politique féroce. Quand le pouvoir ottoman commence à vaciller, une longue guerre de libération débouche sur la création de la Bulgarie moderne, reconnue par les puissances européennes au traité de Berlin en 1878. Les deux guerres mondiales bouleversent le pays. Il se trouve dans le camp des vaincus en 1918, avant de basculer, après 1945, dans l'orbite soviétique. Il en sort en 1990, pour poursuivre sa riche histoire, celle que nos conférenciers auront à coeur d'éclairer pour vous.
Montagnes, villes-musées et monastères
Balkan signifie « montagne » en turc. Mais cette puissante chaîne montagneuse qui coupe le pays d'ouest en est, les Bulgares l'appellent plus volontiers Stara Planina, la « vieille montagne ». C'est là, au cœur du massif, que se cache la vallée des Roses, symbole du pays, et Kazanlak, sa capitale, renommée pour les fresques de son tombeau thrace. Plus au sud, c'est le Midi de la Bulgarie, une région où il fait bon vivre, centrée sur Plovdiv, sans doute la plus belle des villes bulgares. Son théâtre révèle ses origines antiques, et les vieilles ruelles pavées bordées de maisons au décor de bois ouvragé invitent à la flânerie. Le Rhodope, échine montagneuse qui la domine, cache en son sein un joyau : le monastère de Batchkovo, véritable anthologie de l'architecture monastique, du XIe siècle à nos jours. En termes de célébrité, il ne le cède qu'à l'ensemble de Rila. Au sud-ouest du pays, dans les replis tourmentés de massifs à l'austère beauté, il se présente sous la forme d'une lourde forteresse aux murs gris et sombres. Cette impression s'efface dès la porte franchie. Des colonnades, des arcades, des balcons de bois et des fresques admirables : c'est un autre monde qui se révèle, d'une extrême harmonie dans sa simplicité et son côté paisible. Rila, par son histoire tourmentée qui le vit renaître bien des fois de ses cendres, résume un peu la lutte du peuple bulgare pour affirmer son existence, et occupe à ce titre une place à part dans le patrimoine national. Loin des montagnes, la Bulgarie possède une façade maritime sur cette mer Noire qui, de tout temps, a constitué une fenêtre ouverte sur le monde. Ce fut bien évidemment le cas durant les âges antiques, et les riches collections du musée de Sozopol sont là pour le rappeler. Tout à côté, la presqu'île de Nessebar apparaît comme une raie géante qui s'avance loin sur les flots. Il faut arpenter les ruelles bordées d'églises et de vieilles demeures qui témoignent de ce que la cité fut longtemps le fer de lance de la thalassocratie byzantine. L'architecture religieuse, avec ses briques bicolores, y est d'une exceptionnelle qualité. Avant de rejoindre la capitale, il reste à découvrir le site le plus étonnant du pays : Veliko Tarnovo, capitale du premier royaume bulgare. Accrochée aux berges escarpées de la Jantra dont elle suit les méandres capricieux, la petite cité est un bijou où chaque maison aux toits rouges semble juchée sur les épaules d'une autre. A quelques encablures de la capitale, Boyana abrite dans son église l'ensemble de fresques le plus prestigieux du pays. Elles sont inestimables, tant par leur beauté que par leur importance dans l'histoire de la peinture religieuse du XIIIe siècle. Nul doute que les portraits des donateurs, vêtus de somptueux manteaux, vous captiveront longtemps ! Dans la plaine en contrebas, veillée par la silhouette du mont Vitocha, Sofia est tout à la fois viennoise, néo-byzantine et bulgare bien sûr ! Elle est marquée en son centre par les coupoles vertes et dorées de la cathédrale Saint-Alexandre-Nevski et ses précieuses icônes. Mais la rotonde Saint-Georges, du IVe siècle, ou les orfèvreries thraces du musée archéologique rappellent sa lointaine origine. Sofia, « la sage », est la parfaite illustration d'un pays qui s'offre avec une modestie et un naturel prégnant.

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Circuit en Bulgarie, De la Thrace antique à la Bulgarie d'aujourd'hui
  12 jours
Petit pays balkanique étendu du Danube aux Rhodopes, mais héritier d’un puissant Etat médiéval qui inquiéta Byzance, la Bulgarie abrite un important patrimoine archéologique dont les éléments les plus ...