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L’ossuaire de Jacques, frère de Jésus

André Lemaire
Directeur d’études émérite à l’École pratique des Hautes Études. Correspondant de l'Académie des Inscriptions et Belles Lettres. Spécialiste du monde biblique et sémitique et de l’histoire du monothéisme.

La publication récente d’un ossuaire inscrit, annoncée lors d’une conférence de presse à Washington le 21 octobre 2002, a provoqué une importante réaction internationale car il touche à la fois aux origines du christianisme et au judaïsme du Ier siècle de notre ère. Pour mieux comprendre cet événement, nous avons demandé à André Lemaire de nous expliquer de quel objet il s’agit, quelles sont les données du problème d’identification qu’il pose et enfin, quelles peuvent en être les implications pour la recherche historique ultérieure.

L’ossuaire inscrit

Selon la définition donnée par L. Y. Rahmani, « Le terme ossuaire désigne une caisse contenant les os rassemblés après une inhumation primaire d’un ou de plusieurs cadavres humains ». Ce rituel lui-même, c’est-à-dire l’acte de recueillir les os, est appelé ossilegium. Selon la tradition juive (cf. Semahot 12,9), il était généralement pratiqué au moins douze mois après l’inhumation primaire pour permettre au corps de se décomposer dans les caveaux creusés dans le roc de la région de Jérusalem.

L’ossuaire inscrit qui vient d’être publié appartient à une collection privée de Tel-Aviv ; il est dit venir d’une tombe des environs du village de Silwan, dans la Jérusalem-Est actuelle. Cette origine concorde avec la composition chimique du calcaire tendre de l’ossuaire lui-même, ainsi que des restes de sol attaché à la partie extérieure du fond de l’ossuaire analysés en laboratoire par le Geological Survey de Jérusalem.

L’ossuaire lui-même est une sorte de caisse de calcaire tendre d’environ 2,5 centimètres d’épaisseur, avec un couvercle glissant sur des bords intérieurs d’environ 0,6 centimètre taillés dans le bord supérieur. La décoration est en partie érodée. On discerne une ligne d’encadrement à environ 1,2 centimètres des bords et sur le long côté opposé à celui de l’inscription, les restes de deux rosaces incisées dans le calcaire tendre, motif décoratif classique des ossuaires. De plus, au musée de Toronto, la restauratrice a noté la présence de quelques restes d’enduit rouge, très souvent présent sur les ossuaires de cette époque.

Cette caisse présente une forme trapézoïdale, plus longue en haut (56 centimètres) qu’en bas (50,5 centimètres), sur une hauteur de 30,5 centimètres et une largeur de 25 centimètres. Ces dimensions sont conformes aux dimensions habituelles des ossuaires d’adultes alors que les ossuaires d’enfants ou d’adolescents sont généralement plus petits.

Une inscription en écriture judéo-araméenne de vingt lettres a été incisée sur l’une des deux longues parois extérieures. La ligne mesure 10,5 centimètres de long et sans les hampes, les lettres ont environ 0,9 centimètre de haut. L’inscription a été incisée assez profondément dans une écriture classique. Il n’y a pas d’espace entre les mots. La dernière lettre du nom « Joseph », présente la forme caractéristique d’un final qui signifie que cette lettre est la dernière d’un mot mais non la fin de l’inscription. On lit : Ya‘aqob bar Yoseph akhouy diYeshou‘a, soit « Jacob/Jacques fils de Joseph, frère de Jésus ».

Cette inscription ne pose aucun problème de lecture. On note seulement que, vers le milieu, le aleph de akhouy présente une forme cursive attestée dans la cursive du milieu du Ier siècle. De plus, le trait supérieur du dalet descend légèrement vers la droite, là aussi forme attestée dans la cursive du Ier siècle. Enfin, le yod suivant ce dalet est un peu plus long que les trois autres yods (dans Ya‘aqob, Yoseph et akhouy) et légèrement incliné en descendant vers la droite, variante connue dans l’écriture du Ier siècle. Ce mélange de lettres monumentales et cursives est assez caractéristique des inscriptions sur ossuaire. En effet, celles-ci ne sont pas des inscriptions monumentales, ou des copies de manuscrits, mais plutôt des graffitis plus ou moins soignés et destinés à n’être lus que par les personnes pénétrant dans le caveau familial pour les rites funéraires.

Cette inscription est araméenne comme le montrent l’emploi du mot bar pour « fils », le suffixe personnel de la troisième personne -wy et la préposition d. La forme simplifiée du suffixe -wy est déjà attestée au Ier siècle, comme le montrent l’Apocryphe de la Genèse XXI, 34-XXII, 1, trouvé à Qoumrân, et l’ossuaire n° 570 du catalogue de Rahmani. Il en va de même pour l’emploi de la graphie d au lieu de dy pour la préposition génitivale. Avec diverses variantes graphiques, les trois noms propres de cette inscription sont bien attestés dans l’épigraphie de cette époque.

La datation de cet ossuaire inscrit ne peut a priori qu’être approximative avec convergence de deux arguments : l’objet et la forme des lettres. Nous retiendrons deux éléments. D’une part, dans la région de Jérusalem, ce type d’ossuaire est lié à l’industrie des vases en pierre qui s’est développée durant un laps de temps relativement court de l’époque dite « hérodienne ». On le situe généralement entre environ 20 avant notre ère et 70 après notre ère. Cependant les fouilleurs de Jéricho ont proposé de retarder quelque peu le début de cette pratique en le situant en 10 de notre ère. Deuxièmement, la paléographie de cette inscription correspond à cette période des deux premiers tiers du Ier siècle, la forme cursive du aleph, dalet et yod pouvant constituer un indice en faveur d’une datation plus proche de 70 que du tout début de notre ère. Il est cependant difficile d’être affirmatif sur ce dernier point et préférable de garder une datation approximative dans le premier siècle, avant 70.

« Jacques fils de Joseph frère de Jésus » de la tradition littéraire

Pour qui connaît le judaïsme et le christianisme du premier siècle, l’expression « Jacques fils de Joseph frère de Jésus » évoque immédiatement un personnage mentionné plusieurs fois dans le Nouveau Testament, dans Flavius Josèphe et dans la première littérature chrétienne, en particulier dans le Protévangile de Jacques et dans l’Histoire ecclésiastique d’Eusèbe de Césarée citant éventuellement les Mémoires d’Hégésippe (II, I, 4-5 ; XXIII, 3-25 ; cf. III, V, 2 ; XI, 11). Ce personnage est un membre de la famille de Jésus et il a joué un rôle de premier plan dans les origines du christianisme. Rappelons ici les textes les plus importants et les plus anciens, c’est-à-dire ceux du Ier siècle.

Bien que la date de leur dernière rédaction soit probablement postérieure à 70, les Évangiles rapportent des traditions pouvant remonter à l’époque de la vie de Jésus, en particulier dans la tradition synoptique. Selon Matthieu 13, 54-56, les contemporains de Jésus s’interrogeaient à propos de son enseignement :

« D’où lui [viennent] cette sagesse et ces miracles ?  Jacques, Joseph, Simon et Jude, ne sont-ils pas ses frères ? Et ses sœurs ne sont-elles pas toutes près de nous ? »

À quelques nuances près, cette tradition se retrouve en Marc 6, 2-3, tandis qu’elle semble abrégée avec la seule référence au « fils de Joseph », sans mentionner ses frères et sœurs, en Luc 4, 22 et Jean 6, 42. Ainsi, dans la tradition synoptique, Jacques apparaît-il comme le premier des frères de Jésus, lui-même désigné explicitement comme « fils de Joseph ».

Vers la fin des années cinquante, ce Jacques est plusieurs fois mentionné dans l’épître de Paul aux Galates lorsqu’il rapporte ce qu’il a fait après son « chemin de Damas » :

« Ensuite, trois ans après, je suis monté à Jérusalem pour faire la connaissance de Céphas et je suis resté quinze jours auprès de lui, sans voir aucun autre apôtre, mais seulement Jacques, le frère du Seigneur » (Galates 1, 18-19).

Un peu plus loin, il raconte comment, quatorze ans plus tard et toujours à Jérusalem (2, 1), il a manifesté sa communion avec « Jacques, Céphas et Jean, considérés comme des colonnes » (2, 9). L’importance de Jacques est encore soulignée, en 1 Corinthiens 15, 7 par le fait que l’auteur reconnaît que le « Christ » est apparu à Jacques bien avant qu’il ne lui apparaisse à lui, Paul.

Les Actes des Apôtres sont plus explicites encore sur le rôle de Jacques à la tête du mouvement chrétien à Jérusalem. Lors de ce qu’on appelle traditionnellement le concile de Jérusalem, Jacques apparaît comme le représentant des chrétiens se référant toujours à Moïse et issus du pharisaïsme (actes XV, 5 ; cf. 21) et c’est lui qui propose le compromis permettant la coexistence des chrétiens issus du judaïsme avec ceux issus du paganisme (actes XV, 13-21). Ce rôle à la tête de l’Église judéo-chrétienne de Jérusalem est confirmé lors de la dernière visite de Paul, vers 58 : Jacques apparaît alors à la tête des « Anciens » et demande à Paul de tenir compte des « milliers de fidèles parmi les Juifs, tous d’ardents partisans de la loi » (actes XXI, 20).

Cette dernière mention de Jacques dans les Actes peut être complétée par le récit de Flavius Josèphe rapportant comment Jacques a été exécuté quelque temps après sa dernière rencontre avec Paul, en 62, date que l’on peut préciser car l’événement est situé après la mort du procurateur Festus et avant l’arrivée de son successeur Albinus. À ce moment-là, le nouveau grand prêtre Anne « convoqua les juges du sanhédrin et amena devant eux le frère de Jésus appelé le Christ, un homme du nom de Jacques, et quelques autres. Il les accusa d’avoir transgressé la loi et les livra pour être lapidés », ce qui provoqua une réaction de la part des ceux qui étaient épris de justice et les plus stricts dans l’observance de la loi qui réussirent à faire déposer ce grand prêtre (Antiquités juives XX, 200-203).

Problème de l’identification du Jacques de l’ossuaire avec le Jacques de la tradition littéraire

Après avoir rappelé le rôle éminent de « Jacques le frère de Jésus » à la tête de la communauté judéo-chrétienne de Jérusalem avant 70, pouvons-nous l’identifier avec le « Jacques fils de Joseph frère de Jésus » de l’ossuaire ?

Le problème n’est pas aussi simple qu’il y paraît à première vue. En effet, d’une part, les deux personnages sont désignés par la même expression et il ne semble rien y avoir contre la possibilité que Jacques, lapidé à l’instigation du grand prêtre Anne, ait été non seulement enterré à Jérusalem mais encore que ses os aient été ensuite rassemblés dans un ossuaire de pierre suivant la coutume juive de cette époque ; d’autre part, rien, ni dans l’inscription de l’ossuaire, ni dans sa décoration, ne confirme de manière évidente l’identification comme le serait l’épithète éventuelle de « Juste », appliquée à Jacques dans la tradition postérieure, ou la précision « le Nazôréen », « de Nazaret » ou « le Messie », après la mention de Jésus.

L’absence de telles précisions n’étonne pas dans une inscription aussi brève mais elle ne permet pas de présenter l’identification comme évidente ou certaine. Il faut donc essayer d’apprécier la probabilité de l’identification entre la simple possibilité, d’une part, et la certitude, d’autre part.

En l’absence de contexte archéologique, cette appréciation ne peut se baser que sur la datation approximativement contemporaine, la similitude des noms du défunt, de son père et de son frère, ainsi que sur le fait que cette inscription est gravée sur un ossuaire.

À première vue, l’identification est d’autant moins évidente que les noms Jacob/Jacques, Joseph et Jésus sont des noms courants à cette époque-là. Ainsi, parmi les 233 inscriptions sur ossuaire du catalogue de Rahmani (pp. 13-14), « les noms masculins hébreux que l’on rencontre le plus souvent dans ces inscriptions sont : Simon (vingt-six fois), Joseph (dix-neuf), Judas (dix-huit), Lazare (seize), Jean (douze), Ananie (dix) Jésus (dix) et Matthieu (huit) », tandis que Jacob/Jacques n’apparaît que cinq fois.

Cet échantillon donne une idée du problème. Cependant il semble trop limité pour servir de base statistique à une estimation. Pour cela, il est préférable d’utiliser toutes les sources d’information dont nous disposons sur cette période, travail réalisé dans une étude onomastique de R. Hachlili, avec les chiffres suivants : Jacob 2 %, Joseph 14 %, Jésus 9 %.

À partir de ces chiffres et en tenant compte de l’espace de deux générations, on peut estimer que 0,28 % de la population masculine pouvait s’appeler « Jacob/Jacques fils de Joseph ». L’estimation de ceux qui, parmi ces derniers, avaient aussi un frère qui s’appelait Jésus est plus aléatoire. Avec une estimation très approximative de six enfants par famille, c’est-à-dire de deux frères, on arriverait au résultat qu’environ 0,05 % de la population masculine pouvait s’appeler « Jacob fils de Joseph frère de Jésus ». Comme la population de Jérusalem au Ier siècle est estimée, au maximum, à quatre-vingt mille habitants, c’est-à-dire quarante mille de sexe masculin, on peut très grossièrement estimer que, dans la Jérusalem du Ier siècle avant 70, il a pu y avoir quelque vingt personnes s’appelant « Jacob fils de Joseph » ayant un frère qui s’appelait « Jésus ».

Pour une estimation un peu plus serrée, il faudrait tenir compte du fait que les personnes mentionnées sont des adultes et non des enfants ou des adolescents – avec une mortalité infantile importante – qu’il s’agissait d’un groupe pratiquant l’ossilegium, c’est-à-dire jouissant d’un certain statut social, enfin qu’il s’agissait d’un milieu sachant au moins lire. Une étude plus précise de statisticien, tenant compte aussi de ces données, est en cours ; elle aboutirait naturellement à un chiffre inférieur, probablement de l’ordre de quelques unités.

Ainsi, dans un premier temps, la probabilité d’identification paraît non négligeable mais pas très élevée ! Cependant il faut aussi tenir compte du fait que cette formule apparaît sur un ossuaire. Or, non seulement, mentionne-t-on rarement un frère sur un ossuaire mais encore le type de formule utilisé dans la référence à ce frère est-il très rare. De fait, on distingue plusieurs types possibles de mention d’un frère sur un ossuaire : Il y a d’abord les ossuaires qui mentionnent un frère parce que deux frères (ou plus) ont été placés dans le même ossuaire. C’est le cas, par exemple, des inscriptions n° 560 du catalogue de Rahmani et n° 21 d’une tombe d’Akeldama. Les ossuaires peuvent aussi mentionner un frère car il avait la responsabilité des funérailles. Cette responsabilité des funérailles peut être exprimée par l’emploi du verbe QBR (cf. n° 573) ou implicitement par un suffixe de la première personne : « X, mon frère » ou « Y ma sœur ». Enfin, les ossuaires peuvent désigner le défunt avec la formule « X fils de Y, frère de Z ». Cette formule semble impliquer que le défunt était connu non seulement par son patronyme mais aussi comme étant le « frère de Z », cette expression étant utilisée pour le distinguer des autres personnages du même nom et devenant une sorte de surnom qui permettait d’autant plus aisément de l’identifier que Z était bien connu dans le groupe de référence dans lequel le défunt avait vécu. En fait, nous ne connaissons qu’un seul autre ossuaire présentant ce genre d’appellation, d’ailleurs aussi en araméen, le n° 570 du catalogue de Rahmani.

La rareté d’une telle mention sur un ossuaire et la signification d’une telle formule comparées au fait que ce type d’appellation en référence au frère est bien attesté pour le Jacques de la tradition littéraire, aussi bien par le Nouveau Testament que par Flavius Josèphe, rendent très probable l’identification des homonymes mentionnés, d’une part, sur cet ossuaire et d’autre part, dans la tradition littéraire.

Ainsi, outre la coïncidence du même nom, du même patronyme et d’un frère portant le même nom, c’est surtout la rareté de la désignation de quelqu’un comme étant « le frère de » son frère, de telle sorte que cela devienne une sorte de surnom, qui rend la coïncidence difficilement fortuite et l’identification très probable.

Dès lors, si le « Jacques fils de Joseph frère de Jésus » est très probablement celui qui est mentionné dans le Nouveau Testament et dans Flavius Josèphe, cela signifie que l’inscription de l’ossuaire a très probablement été gravée environ un an après la mort de Jacques, soit vers 63, et que nous avons très probablement ici la première attestation épigraphique de Jésus de Nazaret.

Implications pour la recherche historique

La presse a parfois présenté cette inscription comme la « preuve » de l’existence de Jésus. Cette interprétation n’est pas exacte car l’identification est un problème de probabilité et surtout, parce que l’historicité de Jésus ne fait pas de doute pour un historien sérieux qui peut s’appuyer sur la tradition littéraire convergente du Nouveau Testament, de Flavius Josèphe et d’auteurs classiques du IIe siècle. Il reste que c’est autre chose de connaître quelqu’un par le biais d’une tradition littéraire et autre chose de voir son nom gravé dans la pierre une trentaine d’années après sa mort.

Cependant l’intérêt de cette inscription pour la recherche historique semble ailleurs : D’une part, cette inscription remet au premier plan des origines chrétiennes le rôle joué par la famille de Jésus et particulièrement de Jacques à la tête de la première communauté judéo-chrétienne de Jérusalem. La mise en valeur de Jacques à la tête des chrétiens d’origine juive – et continuant à observer les prescriptions juives – souligne l’enracinement du mouvement chrétien dans le judaïsme du Ier siècle, plus spécialement dans celui d’avant 70. Ensuite, par là même, est soulignée la diversité du judaïsme d’avant 70, judaïsme traversé par divers courants comme le rapporte Flavius Josèphe et comme le confirme l’étude des manuscrits de Qoumrân depuis un demi-siècle. Pour Flavius Josèphe, « le frère de Jésus qu’on appelle Christ, un nommé Jacques », se situait à l’intérieur du judaïsme de son époque. En fait, aussi bien les Actes des Apôtres que Flavius Josèphe présentent la mouvance chrétienne comme proche du mouvement pharisien (actes V, 33ss ; 15, 5 ; 23, 6-7) mais persécuté par les grands prêtres de tendance sadducéenne. Enfin, cette inscription araméenne constitue très probablement le premier exemple concret de l’emploi de l’araméen dans la toute première communauté chrétienne. Même s’il est clair que Jésus parlait araméen, le Nouveau Testament nous a été transmis en grec. Cette inscription invite donc à réétudier le substrat araméen du Nouveau Testament et particulièrement des Évangiles.

André Lemaire
décembre 2002
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