J 1 - Dimanche 8 septembre 2024 Paris – TrébizondeVol pour Trébizonde (Trabzon).
Nuit à Trébizonde. J 2 - Lundi 9 septembre 2024 Trébizonde – Sumela – Erzurum (300 km)Nous visiterons
Trébizonde, l’ancienne Trapézos au nom plein de poésie, fondée par des colons grecs et qui reste un port actif sur la mer Noire, au départ des routes qui traversent les hautes montagnes de la chaîne Pontique vers l’Iran et la Mésopotamie. La prise de Constantinople en 1204 par les Latins en fit l’un des derniers refuges politiques des Byzantins qui y tinrent une cour fastueuse. Le puissant rempart méridional qui a protégé la Trébizonde byzantine de l’invasion turque explique la conservation actuelle des grands monuments d’époque byzantine.
Dans le centre, nous découvrirons
Sainte-Anne et la
cathédrale Chrysoképhalos, transformée en mosquée, mais qui préserve son plan en croix latine. A l’écart,
Sainte-Sophie servira d’introduction parfaite à la grande peinture impériale byzantine. Ses murs intérieurs, du narthex à la coupole, sont ornés de splendides fresques du XIIIe siècle. On y reconnaîtra, au côté du Christ Pantocrator, de nombreux épisodes du nouveau Testament, notamment les noces de Cana.
L’après-midi, nous partirons à la découverte du
monastère de Sumela qui, selon la tradition, fut fondé au IVe siècle dans le cadre somptueux de la montagne pontique. Il occupe un site stupéfiant, accroché comme en lévitation sur une falaise verticale. Après une courte marche, notre effort, modéré, sera largement récompensé par la révélation d’un impressionnant ensemble monumental, décoré de fresques médiévales à l’extérieur comme à l’intérieur des bâtiments. Il y avait l’eau courante à Sumela, ainsi qu’en témoignent les arcades bien visibles d’un aqueduc lui aussi accroché à la paroi. L’ensemble fut abandonné en 1923, à la suite de la guerre gréco-turque.
En fin de journée, nous poursuivrons notre route sur le plateau anatolien jusqu'à Erzurum, à 1 945 mètres d’altitude.
Nuit à Erzurum. J 3 - Mardi 10 septembre 2024 Haho – Erzurum (176 km)Une matinée au franc parfum de Géorgie. Nous partirons en effet plein nord, en direction de la frontière avec cette république caucasienne qui tint dans l’histoire une place souvent insoupçonnée. Notre excursion nous permettra d’explorer l’ancienne région géorgienne de Tao-Clardjétie et en particulier
Haho, où nous visiterons
l’église du monastère de la Mère de Dieu, construite par David Ier le Curopalate au Xe siècle et embellie par la reine Tamar. Ce monastère était célèbre pour ses traductions de livres sacrés et la publication de manuscrits.
Nous reviendrons ensuite à Erzurum, en empruntant une route construite au milieu de paysages superbes.
Bien qu'
Erzurum ait joué un rôle important comme citadelle frontalière de l’Empire byzantin, c’est avec son intégration dans le monde turc qu’elle connut son heure de gloire. Occupée définitivement par les Seldjoukides après la bataille de Manzikert en 1071, la ville fut baptisée alors Arzan ar-Roum, « la terre des Romains », d’où son nom moderne d’Erzurum. Ses maîtres la dotèrent d’importants monuments tels que l’
Ulu Camii, la plus ancienne mosquée de la ville, remontant au XIIe siècle. Nous admirerons aussi la belle façade de la medersa Cifte Minare, présentant deux minarets jumeaux cannelés. Quant à la
Yakutiye Medresesi, avec son minaret tronqué qui rappelle l’Asie centrale et son portail ouvragé typique, elle fut érigée par le plus fameux des souverains mongols de Perse, Oldjaïtou, en 1308, après qu’il ait abattu le pouvoir seldjoukide.
Nuit à Erzurum. J 4 - Mercredi 11 septembre 2024 Ani – Kars (300 km)En prenant la route ce matin, nous débuterons les quatre journées que notre voyage consacrera à la prospection des confins orientaux de l’Anatolie. Nous irons, en toute tranquillité, presque toucher du doigt les frontières arméniennes et iraniennes.
Siège d’un royaume arménien au Xe siècle,
Kars ne conserve de sa grandeur passée "que" la magnifique
cathédrale des Saints-Apôtres, ancienne église arménienne érigée entre 930 et 937 par le roi Abas. Son originalité réside dans ses absides, polygonales à l’extérieur et semi-circulaires à l’intérieur.
La ville elle même est impressionnante par son site au flanc d’un piton volcanique, qui lui fournit le basalte sombre dont elle est construite. Au XIXe siècle, elle fut l’objet de luttes entre les Turcs et les Russes, qui l’occupèrent pendant un demi siècle.
Une heure de bus sur une bonne route sera suffisante pour basculer dans la vallée de l’Arpa Cayi. La rivière forme la frontière entre les républiques turque et arménienne.
Nous passerons le reste de la journée sur le site d’
Ani (Unesco), ville morte qui dégage un charme inoubliable. Là, dans les steppes désolées des confins du Caucase, nous découvrirons les étonnants vestiges de cette ancienne capitale arménienne qui atteignit son apogée du Xe au début du XIIIe siècle. Les ruines d'un nombre impressionnant d'édifices datant de cette époque témoignent de l’extraordinaire qualité architecturale et artistique de cette civilisation. La ville est encore enclose dans les murailles qui la protégèrent autrefois. Nous verrons ainsi les portes bien conservées du tronçon nord. Au centre de l’ancienne cité, nous visiterons notamment la
cathédrale, bâtiment le mieux conservé, témoin particulièrement remarquable de l’architecture arménienne.
Près du rempart,
l'église du Saint-Sauveur fut achevée en 1036. Elle se signale par sa coupole sur plan central, érigée sur un haut tambour sur trompes. Son décor d’arcatures aveugles rappelle celui de la cathédrale. C’est aussi pour son décor sculpté et peint que nous pousserons jusqu’à
l'église Saint-Grégoire de Honentz. Datée du XIIIe siècle, elle raconte des épisodes de la vie de Grégoire Ier, l’évangélisateur de la nation arménienne, premier royaume à adopter le christianisme comme religion d’état dès le IVe siècle. Retour à Kars.
Nuit à Kars. J 5 - Jeudi 12 septembre 2024 Dogubayazit – Van (360 km)Nous partirons pour Dogubayazit, ville la plus orientale de la Turquie, située à 20 km à vol d’oiseau de la frontière avec l’Iran. En passant par Digor, notre route longera la vallée de l’Arpa Cayi, la rivière Araxe rencontrée la veille à Ani. Après Tuzluca, nous descendrons dans la plaine de Igdir, au pied du mont Ararat que nous contournerons pour arriver à
Dogubayazit.
Sur les hauteurs dominant la plaine, d'où nous bénéficierons d'une vue superbe sur les silhouettes imposantes du Grand et Petit Ararat, nous visiterons un
palais remarquablement bien conservé qui fut construit vers la fin du XVIIe siècle par Ishak Pacha, prince d’origine kurde. L'architecture de cette résidence d'été mêle, en un ensemble harmonieux, les influences perses, arméniennes, géorgiennes, seldjoukides et ottomanes !
Une longue route à travers des paysages sauvages nous conduira au cœur des hauts plateaux de l’Anatolie jusqu'à
Van, fondée, selon la légende, au XIIIe siècle avant J.-C. par Sémiramis reine de Babylone avant que, quatre siècles plus tard, les Ourartéens ne s'en emparent et en fassent leur capitale.
Nuit à Van. J 6 - Vendredi 13 septembre 2024 Cavustepe – VanUn peu de repos bien mérité après la longue route effectuée la veille. Nous nous éloignerons très peu de Van, la richesse de la ville justifiant pleinement d'y rester tout l'après-midi.
Le matin, nous visiterons la citadelle ourartéenne de
Cavustepe qui fut détruite par Sargon II d'Assyrie (722-705 av. J.-C.) lors de sa huitième campagne. Le site fut abandonné au VIIe siècle quand le puissant royaume tomba sous les coups des Scythes et des Cimmériens. Le mur d'enceinte est impressionnant, de même que les quatre citernes (pour l’eau) ou silos (pour les céréales) creusées dans le roc.
En bordure d’un vaste lac,
Van est l’antique Toushpa,
capitale de l’Ourartou, cet Etat qui fut, au VIIIe siècle avant notre ère, suffisamment puissant pour tenir tête au Nouvel Empire assyrien. L'après-midi, nous en retrouverons les témoignages lors de la visite de la
citadelle, qui était l’acropole de la cité antique. De cette période faste subsistent des tronçons du rempart, en appareil cyclopéen, ainsi que des tombeaux rupestres, dont les inscriptions cunéiformes permettent de retracer l’histoire de la région au cours du Ier millénaire avant notre ère.
Nous visiterons ensuite le nouveau
musée de l'Ourartou, reconstruit après le séisme de 2011, qui abrite de nombreuses pièces historiques datant en particulier des époques seldjoukide et ottomane. La section ourartéenne présente des bijoux en or, des fragments architectoniques et des inscriptions, compétant les vestiges de la citadelle.
Nuit à Van. J 7 - Samedi 14 septembre 2024 l’île d’Akhtamar – Ahlat – Tatvan (230 km)Ce jour sera placé sous le signe du
lac de Van, dont nous longerons toute la rive méridionale.
Nous partirons pour
Gevas, d'où nous prendrons un petit bateau pour gagner
l’île d’Akhtamar qui fut au Xe siècle une résidence royale et un siège patriarcal. Nous avons déjà croisé, au cours de notre voyage, l’architecture arménienne. Elle est portée à son apogée dans l’
église Sainte-Croix, datant du Xe siècle. Ce précieux joyau offre sur ses façades de remarquables sculptures représentant notamment des animaux, des saints, des prophètes et des scènes figuratives. Ainsi on peut voir le roi Gagik offrir une maquette de l’église qu’il fît bâtir. L’intérieur conserve des fresques illustrant l’Ancien et le Nouveau Testament.
Longeant le lac, nous gagnerons le site d'
Ahlat, célèbre pour son impressionnant
cimetière de l'époque seldjoukide. Sur 21 hectares, les archéologues ont redressés plus de 8 mille stèles, la plupart gravées avec la finesse qui prévalait du XIe au XIIIe siècle, sous cette puissante dynastie.
Nous poursuivrons ensuite notre route jusqu'à Tatvan, blottie au fond d’une baie qui marque l’extrémité occidentale du lac.
Nuit à Tatvan. J 8 - Dimanche 15 septembre 2024 Anitli – Midyat (315 km)Nous quitterons les hauts plateaux pour plonger vers la
vallée du Tigre lequel, comme l’Euphrate, prend sa source en terre turque.
Après avoir traversé le fleuve, nous poursuivrons notre route jusqu'au
village araméen d’Anitli pour admirer l’
église de la Vierge (el Hadra). Remontant au VIIe siècle, sa porte donne accès à une nef unique disposée transversalement, dispositif fréquent dans la région. L’
église de Mar Sobo fut, quant à elle, construite sous Justinien au VIe siècle.
Notre étape du jour sera la ville de
Midyat, située sur le vaste plateau du Tur Abdin – "la Montagne des serviteurs de Dieu". Dès la fin du IVe siècle et jusqu'à la conquête arabe, celui-ci fut en effet un foyer religieux très actif, cœur du monachisme araméen, où furent érigés de nombreux monastères. Ce sont eux qui feront l’objet de toute notre attention lors de la prochaine journée de voyage.
Nuit à Midyat. J 9 - Lundi 16 septembre 2024 Midyat – Mardin (120 km)Le matin, nous visiterons le
monastère Mor Gabriel, le plus intéressant du
Tur Abdin, ce « Mont Athos du monophysisme syrien » selon l’abbé Jules Leroy qui redécouvrit cette région dans les années 1960. Il fut fondé au début du Ve siècle et devint rapidement un monastère très important, abritant jusqu’à 440 moines. Un siècle plus tard, il fut agrandi et se dota d'une église grâce à une subvention de l'empereur Anastase. C’est elle qui a été préservée, avec son abside tripartite. La calotte de l’abside centrale montre encore une croix en mosaïque sur fond d’or.
Nous nous dirigerons ensuite vers
Mardin, cité accrochée à flanc de montagne à 1 300 mètres au-dessus de la plaine mésopotamienne. Verrou du Croissant fertile, elle se situe au confluent des civilisations turque, kurde et arabe. C’est dire son intérêt pour les voyageurs curieux d’histoire...
Aux portes de la cité, nous visiterons le
monastère de Deir Al-Zaafaran établissement de rite syrien-orthodoxe monophysite, fondé à la fin du VIIIe siècle sur le site d'un castrum romain. L’église mais aussi un martyrium sont richement décorés de sculptures.
Nous découvrirons enfin la
vieille ville de Mardin et ses labyrinthes de ruelles et d'escaliers aux maisons couvertes d'une chaude patine ocrée. La cité est riche de mosquées et de medersa parmi lesquelles celle de
Kasimiye construite au XVe siècle par le prince Ak Koyunlu. Sa mosquée, sa cour à iwan et ses cellules à l’étage sont typiques de ce genre de bâtiment.
Nuit à Mardin. J 10 - Mardi 17 septembre 2024 Mardin – Urfa (200 km)Empruntant une autoroute rectiligne et confortable, nous atteindrons
Urfa, l’ancienne Édesse, dont l'origine remonte au IIe millénaire avant notre ère. Nous y poserons nos valises pour deux nuits, pause bienvenue aux deux tiers de notre voyage.
La ville, aux portes de la Mésopotamie, étape importante sur la route du "Croissant fertile", fut longtemps convoitée et connut une histoire mouvementée. En 1098, le croisé Baudouin de Boulogne s’y installa et établit pour près de cinquante ans le comté d’Édesse.
Nous visiterons le
musée archéologique et de la mosaïque. Récemment réaménagé, il offre au visiteur un remarquable panorama du patrimoine archéologique découvert dans la région d'Urfa. On peut y voir une grande mosaïque à sept personnages dont les noms sont donnés en syriaque, mais aussi de nombreuses sculptures et des objets d'art provenant du site de Göbekli Tepe, qui figurera à notre programme du lendemain. Cette section en fait un des musées les plus riches du Proche-Orient pour la période prénéolithique.
Sous réserve d'ouverture. En cas de fermeture, sa visite sera remplacée.Nuit à Urfa. J 11 - Mercredi 18 septembre 2024 Göbekli Tepe – UrfaUne promenade dans la
vieille ville d'Urfa nous conduira jusqu'au pied de la
citadelle construite par les croisés, séparée du plateau par un gigantesque fossé artificiel creusé dans le rocher. C’est là que jaillit la source de Rohas où, selon la tradition, Abraham se serait arrêté lors de la longue migration qui le mena au pays de Canaan. Ce
bassin d’Abraham est d’une beauté très romantique. Rien n’est plus agréable que de s’asseoir un moment en compagnie des habitants de la ville pour contempler, dans une fraîcheur bienvenue, l’évolution des grosses carpes qui peuplent les eaux et sont considérées comme sacrées…
L’après-midi nous avons rendez-vous avec une des étapes essentielles de notre voyage. A
Göbekli Tepe (Unesco) nous découvrirons ce qui est, sans conteste, une des découvertes archéologiques majeures de ces dernières années. Des fouilles extensives y ont commencé en 1995 mais c’est en 2015 que les spécialistes ont identifié un des plus anciens sanctuaires construits de l’humanité, datant de 10 000 ans avant notre ère. On y a retrouvé des salles avec des piliers hauts de plusieurs mètres, décorés de sculptures complexes, de statues humaines et animales, lions, scorpions ou vautours.
Nuit à Urfa. J 12 - Jeudi 19 septembre 2024 Nemrut Dag – Kâtha (250 km)Nous partirons pour
Kâhta, village situé près de l'ancienne Arsameia du Nymphaios. Entre Cilicie et Euphrate, au pied du Taurus, la Commagène fut érigée en province par les souverains séleucides, après le partage de l’empire d’Alexandre le Grand. Mais, en 162 av. J.-C., un gouverneur, Ptolémée, se déclara indépendant et constitua un royaume dans cette région soumise à des influences venues du plateau iranien et du monde grec et, plus tard, romain. La dynastie locale, installée au début du Ier siècle av. J.-C. par Mithridate Ier de Commagène, devait durer jusqu’en 72 de notre ère.
Nos visites débuteront par le
tumulus de Karakus qui fut sans doute le lieu de sépulture dédié au roi Mithridate II de Commagène. Nous découvrirons ensuite le pont de Septime Sévère, puis le site d'
Arsameia du Nymphaios où fut édifié le sanctuaire funéraire de Mithridate Ier.
Poursuivant notre route, nous grimperons avec un minibus sur la plus haute des montagnes de la région. Sur le sommet du
Nemrut Dag (2 150 m) (Unesco), nous atteindrons le
sanctuaire funéraire d’Antiochos Ier de Commagène qui régna de 62 à 34 av. J.-C.. Nous y admirerons un extraordinaire ensemble funéraire, un temple en plein air consacré au culte du souverain, aux divinités gréco-perses et à ses ancêtres iraniens. Les gigantesques têtes posées sur un sol caillouteux, dans un décor naturel unique, constituent une des plus fortes impressions de tout voyage en Turquie.
Nuit à Kâhta. J 13 - Vendredi 20 septembre 2024 Perre – Gaziantep (190 km)Le matin, nous nous remettrons de nos émotions positives de la veille en effectuant une agréable promenade au milieu des vestiges de l'antique
cité romaine de Perre. Nous nous attarderons essentiellement dans la vaste nécropole dont les cavités creusées dans la roche composent un étonnant décor. Les plus vastes abritent des tombeaux à « voûtes » ou arcosolia.
Rejoignant cette fois la plaine de l’Euphrate, nous atteindrons
Gaziantep gardée par deux collines. Sa région acquit surtout de l'importance au temps des principautés syro-hittites au IIe et Ier millénaire avant notre ère.
L’après-midi sera pour une bonne part consacrée au
musée qui présente les célèbres
mosaïques de Zeugma, sauvées de la submersion lors de la mise en eau du barrage de Birecik. Récemment restauré, il présente dans un cadre nouveau ce qui sont sans doute les plus belles et les plus fines mosaïques de Turquie. Le visage de la « Gitane ou Bohémienne » risque de vous hanter longtemps.
Nous terminerons par une petite promenade dans la
vieille ville de Gaziantep. Une occasion peut-être de goûter au fruit sec qui a fait la renommée de la ville : la pistache.
Nuit à Gaziantep. J 14 - Samedi 21 septembre 2024 Hiérapolis Castabala – Karatepe – Adana (285 km)Une autoroute en parfait état nous permettra d’atteindre le site de
Hiérapolis Castabala. La ville fut la capitale d'un petit royaume qui prospéra sous la protection de Rome. Son roi Tarcondimotus prit, hélas pour lui, le parti de Pompée contre César. Il mourut en combattant la marine d’Auguste, à Actium, en 31 avant J.-C.. Il avait cependant eu le temps de construire en ce lieu, pour imiter les Romains, une cité dont subsistent le théâtre et les thermes, reconnaissables à leurs hauts murs de briques.
Nous nous rendrons ensuite à
Karatepe, la « Montagne Noire », établie dans un site agréable au bord d’un lac artificiel entouré de pinèdes. Les archéologues y ont mis au jour les vestiges du palais fortifié d’un souverain néo-hittite du Ier millénaire avant J.-C.. Ceinte d’une impressionnante muraille, la ville était accessible par des portes gardées par des lions ou des sphinx. Le bas des murs du palais était constitué de larges dalles plates et sculptées, appelées orthostates. On y voit, entre autres, le roi prenant son repas, scène devant attirer la prospérité sur la ville.
Après cette ultime visite, une courte route nous conduira jusqu’à Adana, cinquième ville de Turquie.
Nuit à Adana. J 15 - Dimanche 22 septembre 2024 Adana – ParisTransfert à l’aéroport et vol pour Paris.
Déjeuner libre à l'aéroport.