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Trésors de l'Inde du Sud
Tamil Nadu, Kerala, Karnataka  |  IN 33
En fin d'année
Du 23 décembre 2024 au 5 janvier 2025    Départ assuré

A la découverte de l’univers exubérant du pays dravidien, de la civilisation tamoule et d’un patrimoine vivant d’une extraordinaire beauté. C'est en ces terres de tradition hindouiste que fleurirent certains des plus remarquables joyaux de l'architecture religieuse indienne, dont le célèbre « temple du rivage » de Mahabalipuram, auquel font écho les somptueux sanctuaires de Kanchipuram et de Chidambaram. La foi en Shiva demeure vive, notamment à Madurai, la capitale du pays t ... lire plus
Pourquoi visiter l'Inde du Sud avec Clio ?
Votre conférencière
avec Delphine Hassan
Agrégée de lettres classiques. Diplômée d'histoire et d'histoire de l'art.
  14 jours
  Pour tous avec réserve
  Pour tous avec réserve
Ces voyages peuvent comporter de plus longues visites de ville à pied, des sites perchés imposant la montée de nombreuses marches ou de chemins pentus, de longs trajets en transports en commun et, pour certaines croisières, la circulation entre les ponts d'un bateau par des escaliers étroits et raides...
  21 voyageurs max.
Les points forts
  • Le relief de La descente du Gange à Mahabalipuram
  • Le temple de Shiva Nataraja à Chidambaram
  • Le temple de Brihadishvara à Tanjore
  • La citadelle sacrée de Trichy
  • Le grand temple de Madurai
  • Le décor tropical des Backwaters de la côte du Kerala
  • Le charme colonial de Cochin
  • Le palais du maharajah de Mysore
  • Les sculptures de Belur et d'Halebid
  • Le Chronoguide Inde
Votre itinéraire
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    J 1 - Lundi 23 décembre 2024 Paris – Madras
Vol Paris-Madras.

Nuit en vol.
 
 
    J 2 - Mardi 24 décembre 2024 Madras
Arrivée à Madras en milieu de journée.

Trajet vers l'hôtel et temps de repos.

Nuit à Madras.
 
 
    J 3 - Mercredi 25 décembre 2024 Kanchipuram – Mahabalipuram (150 km)
Sur deux sites d'un très grand intérêt, nous ferons connaissance avec la dynastie des Pallavas. Elle fut au zénith de sa puissance aux VIIe et VIIIe siècles, exportant même sa civilisation vers les côtes malaises et indonésiennes ou au Cambodge. Contrairement à ce que l'on entend trop souvent, la péninsule indienne n'a jamais été fermée sur elle-même !

Nous prendrons d'abord la route de Kanchipuram, l’une des sept villes saintes de l’hindouisme et ancienne capitale des Pallavas. Elle abrite plusieurs temples qui comptent parmi les chefs-d’œuvre de l’architecture dravidienne.
Le Kailashanatha honore Shiva en tant que Seigneur du Mont Kailasha. Erigé en grès, c'est le plus ancien édifice pallava qui soit demeuré intact. Son ornementation est l’expression d’un programme symbolique très sophistiqué, tiré des puranas, anciens recueils de légendes. Les sculptures de ses niches reflètent la complexité du panthéon hindou.
L’Ekambareshwara est, à lui seul, une véritable cité divine. Il est célèbre pour son manguier sacré sous lequel, selon la légende, la déesse Parvati créa un linga en terre pour vénérer Shiva. En passant près d'un haut gopuram surchargé de statues, nous atteindrons le mandapa ou hall hypostyle reposant sur 540 piliers.

Fondée sur la côte du Coromandel par la dynastie des Pallavas, Mahabalipuram (Unesco) fut, dès le VIIe siècle, le centre du rayonnement de leur civilisation vers le sud-est asiatique.

A l’extrémité d’une immense plage de sable fin où les palmiers se balancent avec des grâces d'éventails, face à l’océan, se dresse l’image emblématique du temple du Rivage. "Étendu sur les flots", il est contemporain du Kailashanatha de Kanchipuram. Bien sûr, en treize siècles, les vents marins n'ont pas été tendres avec ses sculptures, mais le plaisir reste grand à découvrir les tours-sanctuaires (vimana) chaudement patinées, jouant ton sur ton avec le sable.

A proximité, l’art rupestre indien a atteint un sommet avec la célèbre Ascèse d’Arjuna, gigantesque bas-relief connu également sous le nom de Descente du Gange, représentant le célèbre héros du Mahabharata pratiquant l’ascèse dans la forêt afin d’obtenir l’aide de Shiva pour combattre ses ennemis. Les innombrables figures – ermites, chasseurs, éléphants à l'admirable modelé, dieux, déesses et créatures mythiques – sont ordonnées d'une façon très libre en registres et en panneaux placés à différentes hauteurs.

Nuit à Mahabalipuram.
 
 
    J 4 - Jeudi 26 décembre 2024 Mahabalipuram – Pondichéry (100 km)
C'est une journée tout en contraste qui nous attend : nous délaisserons en douceur l'art des Pallavas pour aborder la présence française sur les rivages du golfe du Bengale dans la ville au nom mythique de Pondichéry.

Nous commencerons par achever nos visites de Mahabalipuram par les rathas du sud. Ces chars processionnels dépourvus de roues sont des exemples figés dans la pierre des différentes formes architecturales qui se développèrent dans l’Inde dravidienne. Certains rathas imitent même l'architecture de bois, avec les rudentures des cordes qui servent à lier les poutres ou les stries des palmes sur la toiture.

Nous gagnerons ensuite Pondichéry, cœur historique de la présence française en Inde. Comptoir sur la côte du Coromandel, Pondichéry fut acquise par la France en 1674, vingt ans après que Colbert ait créé la Compagnie française des Indes orientales. Territoire autonome longtemps lorgné par la puissance britannique, elle fut rattachée à l'Union indienne en 1954 mais garde encore bien des traits hérités de la culture française. Nous flânerons dans la « ville blanche » qui possède toujours cette atmosphère propre aux anciens comptoirs coloniaux, « un cachet discret de sous-préfecture française des tropiques ». Tout y évoque la France : le nom des avenues, les monuments aux morts des deux guerres mondiales, les églises de style Louis XVI ou néo-gothiques, le jardin de l'Alliance française, jusqu'au képi des agents de police débonnaires. Pondichéry ne se décrit pas mais doit se vivre, au milieu des demeures pétries d'un charme désuet, enfouies au fond de délicieux jardins.

Nuit à Pondichéry.
 
 
    J 5 - Vendredi 27 décembre 2024 Chidambaram – Tanjore (180 km)
Après les Pallavas, les Cholas. C'est à cette dynastie, qui affirma son pouvoir sur l'Inde du sud du IXe au XIIe siècle, que l'on doit les deux merveilleux temples qui seront au programme du jour.

A Chidambaram, nous découvrirons un remarquable complexe sacré caractéristique de l’Inde dravidienne : le temple de Nataraja où Shiva est vénéré sous la forme du dieu de la danse cosmique qui crée et détruit alternativement l’univers. A l'intérieur d'enceintes successives, nous aborderons de nombreux temples, des halls de danse ou de réunion pour les brahmanes qui surveillent les rituels sacrés, un immense bassin et des cours ou des dévots vont et viennent sans cesse. Ils y prient, déposent guirlandes de fleurs et fruits devant les innombrables statues, vont vers le dieu dans un recueillement émouvant. Dans les mouvements incessants des fidèles, on n'est pas loin de reconnaître quelques-uns des 108 mouvements répertoriés de la danse sacrée de Shiva.

Si vous pouvez prononcer d'une traite le nom du temple qui nous attend cet après-midi, vous êtes déjà en passe de devenir un vrai dravidien ! Le temple de Gangaikondacholapuram (Unesco), est lui aussi associé au culte de Shiva, de sa parèdre Uma et de son fils Skanda. Il est un magnifique témoignage de l’art des Cholas. Edifié vers 1035, le temple proprement dit présente un grand hall hypostyle (mandapa), une tour (vimana), une cella circonscrite par un corridor de circumambulation qui renferme en son centre un puissant lingam de quatre mètres de hauteur. Des frises de reliefs illustrent des thèmes shivaïtes.

Les yeux pleins de ces merveilles sculptées, nous poursuivrons notre route jusqu’à notre étape du jour : Tanjore.

En soirée, nous assisterons à un spectacle de danses Bharata-Natyam, une des formes modernes de la danse classique indienne. Sur les temples, c'est Shiva en personne qui enchaîne les 108 mouvements codifiés dans le traité de musique et de danse de Bharatha, auteur légendaire.

Nuit à Tanjore.
 
 
    J 6 - Samedi 28 décembre 2024 Tanjore – Trichy – Tanjore (150 km)
Ancienne capitale des Cholas, dynastie qui rappelons-le connut son apogée au XIe siècle, Tanjore est située dans le riche delta de la Kaveri, ce qui lui vaut d'être le grenier à riz de l'Inde du sud.

Elle s’enorgueillit de l’antique temple de Brihadishvara (Unesco), la plus ambitieuse des entreprises architecturales des Cholas et un des fleurons de l’architecture dravidienne. Daté de l'an 1000, il cache derrière une double enceinte sa superstructure culminant à 66 mètres et couronnée d’une lourde pierre monolithique. Faute de pouvoir pénétrer à l'intérieur de la cella, nous détaillerons les sculptures qui ornent les murs extérieurs. Dans les niches-chapelles, c'est tout le foisonnant panthéon hindou qui semble s'être donné rendez-vous, illustré par de superbes figures sculptées. Le temple est bien ce monument surprenant d'audace dans ses proportions, admirable de minutie dans ses détails.

Le palais de Sarasvati Mahal, édifié au XVIIe siècle, abrite une superbe collection des bronzes à la cire perdue qui ont fait la célébrité des artistes cholas. Les statues de Vrishabhavahana-murti sont dignes de servir de frontispice à la statuaire indienne par la grâce et la beauté plastique du dieu, la tête enturbannée d'un serpent.

A Trichy, sur l'île de Srirangam, se dresse la citadelle religieuse de Ranganatha aux vingt-et-un gopurams, hautes tours richement décorées de statues où se mêlent le sacré et le profane. L'immense complexe vishnouite apparaît comme un bazar haut en couleur et d'une extraordinaire animation. Nous franchirons quatre enceintes successives pour atteindre le mandapa (hall) des 1000 colonnes divisé en longues nefs élégantes. Le cœur du temple est, ici aussi, inaccessible aux non hindous, mais en grimpant sur un des gopurams on peut discerner la coupole dorée qui coiffe la cella.

Nuit à Tanjore.
 
 
    J 7 - Dimanche 29 décembre 2024 Tanjore – Madurai (190 km)
Le matin, nous prendrons la route vers Madurai, au cœur du pays tamoul. La ville, bénie par le nectar qui goutta de la chevelure de Shiva, est la plus vénérable cité de tout le Tamil Nadu.

En son centre géométrique, le temple de Minakshi Sundareshwara élève son architecture à la fois colossale et foisonnante. Nous changeons ici d'époque pour nous transporter au temps du royaume local des Nayaks de Madurai (1565-1736). Ils élevèrent le temple dans le style exubérant de Vijayanagar, dernière dynastie importante de l'Inde médiévale qui les avait précédés. La cité religieuse est un impressionnant foisonnement de colonnes, de longs couloirs peuplés d’innombrables statues, de hauts gopurams polychromes. Mais le temple est avant tout un lieu de vie et de foi, où il se passe toujours quelque chose, même en dehors des cérémonies programmées.

L’étrange palais de Thirumalai Nayak, édifié au XVIIe siècle, et donc contemporain du temple, mêle, de façon inattendue, l’art indo-musulman à l’influence italienne, en ce siècle qui annonce bien des bouleversements ultérieurs.

En soirée, nous pourrons assister à la cérémonie qui préside au coucher de Shiva dans le sanctuaire de sa parèdre Minakshi, au cœur de l'immense complexe que nous aurons visité précédemment. 

Nuit à Madurai.
 
 
    J 8 - Lundi 30 décembre 2024 Des Ghats occidentaux au Kerala (280 km)
Le départ sera très matinal car une longue mais belle route nous attend. Nous traverserons en effet la pointe méridionale de la péninsule indienne d'est en ouest pour atteindre le Kerala, après avoir franchi les Ghats occidentaux (Unesco), couverts d’une végétation tropicale exubérante. Ces montagnes assez élevées forment une barrière face à la mousson venue de la mer d'Oman et de l'océan Indien. Leurs épaisses forêts sont le royaume des éléphants, des tigres, des panthères, des ours ou des gaurs, redoutables bœufs sauvages qui peuvent atteindre 2 m au garrot.

En chemin, nous ferons un arrêt à Periyar, aux portes du parc naturel du même nom, une des plus belles réserves naturelles du pays, étagée entre 900 et 1800 m d'altitude. Le village est réputé pour sa production d'épices, celles que vous allez découvrir sur les étals des boutiques ou goûter dans la cuisine si raffinée : poivre, gingembre, cardamome et tant d'autres. 

Nuit à Kumarakom.
 
 
    J 9 - Mardi 31 décembre 2024 Les Backwaters – Cochin
Pas de temples ni de sculptures au menu du jour. A la place, les paysages souvent paradisiaques des rivages indiens.

Nous longerons la côte du Kerala – la fameuse côte de Malabar qui, toujours, a fasciné les voyageurs. La richesse d’une nature luxuriante fournissant cardamome, cannelle et bois précieux attira les marchands depuis l’Antiquité. De la mer d'Oman vinrent les ancêtres arabes des Moplah, une tribu musulmane, et ce saint Thomas, que ce soit l'apôtre ou un moine syrien, qui introduisit le christianisme en Inde.

La région littorale est doublée à faible distance du rivage par un cordon de lagunes ou Backwaters, créés par l'action des courants et des vagues qui obstruent l'embouchure des rivières.
Nous ferons une promenade sur les canaux artificiels qui relient les lagunes entre elles, à bord d'embarcations rappelant les sampans d'Asie du Sud-Est. Nous croiserons d'autres bateaux, chargés de fruits, de riz, de coprah... au sein de cocoteraies où se nichent de petits villages lacustres. Image poétique d'une monde immuable.

Nous atteindrons ensuite un autre lieu mythique de l'Inde coloniale, portugaise cette fois : Cochin.

En fin de journée, nous assisterons à une représentation de théâtre kathakali sorte de chorédrame ou drame liturgique populaire. Ce langage gestuel, dansé et mimé, exprime des émotions destinées à exprimer le bon ordre du monde, harmonie entre les hommes et les êtres animés dans leur relation avec l'univers.
 
Nuit à Cochin.
 
 
    J 10 - Mercredi 1er janvier 2025 Cochin – Bangalore
La matinée sera consacrée à la visite de Cochin, vieille cité qui fut colonie portugaise avant de passer aux mains des Hollandais. Le passé romantique de cet ancien entrepôt de la course aux épices ressurgira dans l'atmosphère surannée qui est la sienne aujourd'hui.

Nous visiterons l’église Saint-François où fut déposée la dépouille de Vasco de Gama, qui s’éteignit à Cochin en 1524. Le corps de l'illustre navigateur fut, plus tard, ramené dans la patrie de ses ancêtres.

Nous découvrirons ensuite le Palais hollandais, résidence du gouverneur batave. Rendu à la dynastie indienne locale, celle-ci le fit décorer de très fines peintures murales illustrant le Ramayana, l'une des deux grandes épopées de l'Inde.
La synagogue qui le jouxte est l’une des plus anciennes du Commonwealth. La légende veut que les premiers juifs se soient installés ici lors de la diaspora qui suivit la destruction par les armées romaines du second temple de Jérusalem en 70 de notre ère. En réalité, la communauté est attestée dès le Xe siècle, ce qui n'est déjà pas si mal, et compte encore aujourd'hui quelque dizaines de membres.

Nous flânerons enfin dans les rues pittoresques et remplies d'histoire de la ville avant de prendre, dans l'après-midi, un vol vers Bangalore.

Nuit à Bangalore.
 
 
    J 11 - Jeudi 2 janvier 2025 Bangalore – Mysore (150 km)
Nous prendrons la route de Mysore pour aborder une facette non encore explorée de l'histoire indienne, celle des maharajahs.

En chemin, nous découvrirons la forteresse de Srirangapatna, une des plus puissantes du pays. Bien que démantelée par les Anglais qui la prirent en 1799, elle a encore fière allure et son bâtiment le plus intéressant est le palais d’été de Daria Daulat Bagh, édifice de style indo-musulman du XVIIIe siècle. Nous y évoquerons la haute figure de Tippu Sahib ou Sultan, héros de la résistance contre les Anglais, qui mourut les armes à la main. Des peintures murales décrivent les batailles livrées par le "Tigre de Mysore".

L'histoire de Mysore, justement, est intimement liée à celle de la dynastie locale des Odeyars qui y établirent leur capitale, noyau de l'actuel état du Karnataka.
En son centre, nous visiterons le palais des maharajahs, édifié au XVIIIe siècle, mais reconstruit au début du XXe siècle par un architecte anglais, dans un style indo-musulman totalement exubérant. Ce chef-d'œuvre d'art kitch donne une image des fastes des cours princières indiennes jusqu'à une époque pas si lointaine.

Depuis la colline de Chamundi, le vaste panorama sur la ville saura nous séduire...

Nuit à Mysore.
 
 
    J 12 - Vendredi 3 janvier 2025 Somnathpur – Sravanabelgola – Hassan (210 km)
En route vers Hassan, notre étape du jour, nous visiterons un magnifique temple Hoysala puis le site sacré de la plus étonnante des sectes jaïns de l'Inde.

A Somnathpur, le temple de Keshava, consacré à Vishnou, fut bâti au XIIIe siècle en forme d’étoile à seize branches, représentation du stade ultime du style hoysala que nous retrouverons en majesté demain à Belur et Halebid. Soixante-quatre cellules s'ouvrent sous une galerie à trois côtés. Le pourtour de l'édifice est orné d'une frise de reliefs relatifs aux deux épopées du Ramayana et du Mahabharata. On y remarque des éléphants, des cygnes, des yalis ou animaux fantastiques, des danseuses et des guerriers, figures dont la préciosité fait tout le prix.

Un peu plus loin, l’étonnant site de Sravanabelgola se présente bientôt à l'horizon. Nous pourrons gravir la colline d’Indragiri, qui est un site sacré pour la secte jaïn des Digambara, « ceux qui sont vêtus d’espace ». Les adeptes de cette secte vont nus, toujours et par tous les temps, en signe d'ascèse absolue. Le sanctuaire principal abrite une gigantesque statue de Gomateshwara, saint personnage de la mythologie jaïn. Ce colosse (de 17 m de haut), sculpté dans un seul bloc de rocher, ignore la panorama qui l'entoure pour contempler son monde intérieur.

Nuit à Hassan.
 
 
    J 13 - Samedi 4 janvier 2025 Belur – Halebid – Bangalore (290 km)
Hassan n'est qu'une confortable étape pour atteindre sans effort deux des sites les plus représentatifs de l'architecture dravidienne, bien connue à présent. Ils sont pourtant différents des temples déjà visités.

Belur est aujourd’hui un bien modeste village, mais il abrite le temple Chennakeshava, édifié au XIIe siècle pour commémorer la victoire des Hoysalas sur les Cholas de Tanjore. Son décor sculpté, éclatant de virtuosité et de finesse extrême, traduit dans la pierre un hymne à la gloire non seulement de Vishnou mais aussi de la beauté féminine. Dieux, déesses et héros escortent le roi-fondateur, lancés dans ce qui semble une danse processionnelle, interprétée par de gracieuses musiciennes. Omniprésentes, des danseuses frémissent en mouvements quasi charnels : pas de doute, nous sommes ici en présence d'un des sommets de l'art indien.

Dans la continuité de cette visite, la suivante sera consacrée à Halebid, où le temple d’Hoysaleshwara, dédié à Shiva et à son épouse Parvati, est somptueusement décoré de scènes illustrant les grands poèmes épiques du Ramayana et du Mahabharata. Les Hoysala ont gâté le site de leur première capitale : le temple, merveille de minutie sculptée dans le grain très fin de la stéatite, apparaît comme un précieux coffret, joyau d'orfèvrerie.

Il nous restera à rejoindre Bangalore pour prendre notre vol retour vers Paris.

Nuit à Bangalore.
 
 
    J 14 - Dimanche 5 janvier 2025 Bangalore – Paris
Envol tôt le matin.

Arrivée à Paris.
 
  Les informations prévisionnelles concernant le programme, les hôtels ou bateaux, les horaires de transport et le nom de votre conférencier vous sont données ici à titre indicatif et sont valables au 08/05/2024. Les précisions définitives vous seront communiquées au moment de la confirmation du rendez-vous de départ.
Prix et disponibilités

Voyage du 23 décembre 2024 au 5 janvier 2025 - 14 jours - 13 à 21 voyageurs

TarifsPrix (en euros)
Forfait en chambre double Prix Prestissimo jusqu'au 18 août 2024 3 975 €
Prix Presto jusqu'au 20 octobre 2024 3 995 €
Prix à partir du 21 octobre 2024 4 015 €
 Remise supplémentaire de 3 % soit environ 119 € pour toute inscription avec transport international, entièrement soldée avant le 26/06/2024.
Supplément chambre individuelle Prix Prestissimo jusqu'au 13 septembre 2024 640 €
Prix Presto jusqu'au 24 octobre 2024 660 €
Prix à partir du 25 octobre 2024 680€
Sans transport international Nous consulter
Visa  85 €
Hébergement

VilleHôtel
MadrasTaj Mount Road 5*
MahabalipuramGrande Bay Resort And Spa 4*
PondicheryHotel Shenbaga 4*
TanjoreSangam 3*
MaduraiHeritage Madurai 5*
AllepeyRamada by Wyndham Alleppey 4*
CochinHoliday In Cochin 5*
BangaloreGoldfinch Retreat 4*
MysoreRadisson Blue 5*
HassanAshok 3*

Transports prévisionnels

 DépartArrivéeRéférence
AllerParis Roissy CDG
23/12/2024 - 19h35
Delhi Indira Gandhi
23/12/2024 - 08h05
Vol Air India AI 142
 Delhi Indira Gandhi
24/12/2024 - 09h55
Madras Chennai International
24/12/2024 - 12h50
Vol Air India AI 429
RetourBangalore Bengaluru international
05/01/2025 - 07h20
Delhi Indira Gandhi
05/01/2025 - 10h10
Vol Air India AI 513
 Delhi Indira Gandhi
05/01/2024 - 13h05
Paris Roissy CDG
05/01/2024 - 17h55
Vol Air India AI 143

Prestations

  Nos prix comprennent
  • Les vols internationaux Paris/Madras et Bangalore/Paris, sur lignes régulières
  • Le vol intérieur Cochin/Bangalore sur lignes régulières
  • Les taxes aériennes
  • L’hébergement en chambre double
  • La pension complète du dîner du 2e jour au dîner du 13e jour
  • Transport privé : en autocar ou en minibus
  • Les visites mentionnées au programme
  • L'accompagnement culturel par un conférencier Clio

  Nos prix ne comprennent pas
  • L'assurance facultative Assistance-Rapatriement : 15 € par personne
  • L'assurance facultative multirisque Assistance-Rapatriement + Annulation-Dommage Bagages
  • Les boissons
  • Les pourboires d'usage ( prévoir 4 € par jour et par participant )
  • Les frais de visa
Bon à savoir - Formalités

  • L'état du réseau routier et la densité de la circulation peuvent, parfois, allonger considérablement les temps de parcours.
  • Certains déjeuners peuvent être pris sous forme de pique-niques.
  Formalités

  • Un passeport biométrique, valable encore 6 mois après la date du retour du voyage
  • Un visa pour l' Inde
Informations pratiques

Décalage horaire
Le décalage horaire entre la France et l'Inde est de + 4h30 lorsque la France est à l'heure d'hiver et de + 3h30 lorsque la France est à l'heure d'été. Rappel : en France l'heure d'été commence le dernier dimanche de mars et l'heure d'hiver commence le dernier dimanche d'octobre
Change
La monnaie officielle de l’Inde est la roupie indienne (INR). Les billets sont de 10, 20, 50, 100, 500 et 2000 roupies. Pour connaitre le taux de change actuel vous pouvez consulter le site www.xe.com/fr Les cartes bancaires internationales sont acceptées en paiement dans les capitales régionales et les lieux touristiques, surtout dans le sud du pays. L'euro est maintenant tout aussi largement connu et accepté que le dollar. Les taux de changes respectent la disparité existant entre les deux devises. Attention : vous devrez conserver vos bordereaux de change, nécessaires pour rechanger les roupies qui vous resteraient au moment du départ. Il est strictement interdit d'importer ou d'exporter des roupies indiennes.
Santé
Aucune vaccination n'est obligatoire pour se rendre en Inde. Pour connaître les conditions sanitaires et les précautions à prendre, vous pouvez consulter le site de l’Institut Pasteur de Lille www.pasteur-lille.fr/vaccinations-voyages/
Préparer votre voyage avec Clio

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Les castes dans l’Inde d’aujourd’hui : évolution et adaptation
Bernard Sergent
Les premières civilisations de l’Inde
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Mots et valeurs de la civilisation indienne
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L’art indien, exubérante représentation du monde des dieux
Carisse Busquet
Sous le signe de la danse : l'Inde du Sud
Claude Markovits
L’Inde britannique ou « le joyau de la Couronne »

  Bibliographie

Michel Angot.
L’Inde classique. Les Belles-Lettres, Paris, 2002. (Guide Belles Lettres des Civilisations)
Alain Daniélou.
Histoire de l'Inde. Fayard, Paris, 1983.
Sous la direction de Christophe Jaffrelot.
L'Inde contemporaine. Fayard, Paris, 2019 (édition mise à jour et augmentée).
Claude Markovits.
Histoire de l'Inde moderne, 1480-1950. Fayard, Paris, 1994.
Michel Boivin.
Histoire de l'Inde. PUF, Paris, 2021 (réédition). (Que sais-je ?)
Alain Daniélou.
Mythes et dieux de l'Inde. Flammarion, Paris, 2009. (Champs)
Bruno Dagens.
Le temple indien miroir du monde. Les Belles Lettres, Paris, 2009. (Realia)
Jean Delmas.
Dieux de l'Inde. CNRS Editions, 2018.
Alexandre Astier.
L'Hindouisme. Eyrolles, 2020.
Jacques Weber.
La France et l'Inde des origines à nos jours. Indes Savantes, 2019.
Guides
Corinne Bloch et Paul Kennes .
Guide Olizane Inde du Sud: A la rencontre du danseur cosmique. Editions Olizane, Genève, 2006. (Guide Découverte)
Guide Bleu "Inde du Sud". Hachette Tourisme, Paris, 2018. (Guides Bleus)
Cartes
Carte IGN Inde. 1/2 500 000. IGN, Paris, 2014. (Tourisme étranger)