Clio
Des voyages dans le monde entier en compagnie de conférenciers passionnés
  Trouver votre voyage
Lettres et brochures
S'abonner aux lettres électroniques de Clio

Pour vous abonner à nos lettres électroniques, merci de nous indiquer votre adresse mél.

Votre mél


Abonnez-vous à nos
    lettres électroniques

Nous suivre
  Haut de page
  01 53 68 82 82
  S'inscrire en ligne
  Imprimer
Grand circuit culturel en Egypte
Basse, Moyenne, Haute-Egypte et Nubie  |  EG 31
Du 9 au 23 novembre 2024    Places disponibles

Ce grand circuit en autocar vous offre en 15 jours une traversée de toute l'histoire pharaonique, médiévale et moderne de l’Égypte. Après une étape incontournable au Caire, la souplesse des déplacements en autocar privé vous permet de suivre l'évolution de l'architecture des pyramides à Guizeh, Saqqara, Dahchour et Meïdoum et de faire étape dans des lieux inaccessibles en croisière. La Moyenne-Egypte vous révèle alors les nécropoles encore peu visitées de Tuna el-Gebel, Beni ... lire plus
Pourquoi voyager en Basse, Moyenne et Haute-Egypte et en Nubie avec Clio ?
Votre conférencière
avec Aude Gros de Beler
Archéologue et Égyptologue. Chargée de cours à la Faculté Vauban de Nîmes
  15 jours
  Pour tous avec réserve
  Pour tous avec réserve
Ces voyages peuvent comporter de plus longues visites de ville à pied, des sites perchés imposant la montée de nombreuses marches ou de chemins pentus, de longs trajets en transports en commun et, pour certaines croisières, la circulation entre les ponts d'un bateau par des escaliers étroits et raides...
  21 voyageurs max.
Les points forts
  • Notre circuit le plus complet en Egypte
  • La pyramide de Khéops et Saqqara
  • Dahchour et Meïdoum
  • Les nécropoles de Beni Hassan, Tuna el-Gebel et Tell el-Amarna
  • Les temples d'Abydos, Dendérah, Esna et Edfou
  • Une découverte approfondie des merveilles de l'ancienne Thèbes avec le tombeau de Néfertari
  • Les temples d'Abou Simbel
  • Le Chronoguide Egypte
Votre itinéraire
  Agrandir

 
    J 1 - Samedi 9 novembre 2024 Paris – Le Caire
Vol pour Le Caire.

Nuit au Caire.
 
 
    J 2 - Dimanche 10 novembre 2024 Le Caire
Le matin, la visite du musée égyptien nous permettra de parcourir les grandes phases de l’histoire pharaonique et de mieux saisir la vie quotidienne des anciens Égyptiens. Il est d’une telle richesse que l’on a pu dire que si l’on passait une seconde devant chaque objet exposé, il faudrait six mois pour venir à bout de sa visite. Le voyage est, il est vrai, fascinant, de la palette en schiste de Narmer au trésor de Toutankhamon, en passant par les profils caractéristiques de l’art amarnien d’Akhénaton.

L'après-midi nous découvrirons quelques points forts de la ville islamique (Unesco). Artère nord-sud du vieux Caire que l'on atteint depuis Bab el-Foutouh, puissante porte percée dans le rempart du XIe siècle, la rue El-Moez a été récemment mise en valeur. Pleine de vie, elle est bordée par la mosquée Al-Hakim, élevée autour de l'an mil. Sa cour à portiques et ses deux minarets sont typiques de l'architecture fatimide, quand al Qahira était la capitale du seul califat chi'ite qui régna sur le monde islamique. Plus loin, le mausolée du sultan Qalawun est représentatif de l'architecture des Mamelouks, dynastie d'anciens esclaves qui connut son heure de gloire aux XIIIe et XIVe siècle. Centre d'un complexe qui comporte aussi un bimaristan (hôpital) et une madrassa (école coranique), il est enrichi de stucs ouvragés et de panneaux de bois finement travaillés.

Nous terminerons la journée par une promenade au souk de Khan el-Khalili. Il remonte au XIVe siècle et on y trouve de tout, comme dans la caverne d’Ali Baba ! Malgré une modernisation galopante, c’est toujours un plaisir d’arpenter ses allées, dans le parfum des épices et la rutilance de l’or.

Nuit au Caire.
 
 
    J 3 - Lundi 11 novembre 2024 Guizeh – Saqqara
En ce deuxième jour en terre égyptienne, nous aborderons l’histoire du pays de la façon la plus logique qui soit : en découvrant les vestiges de l’Ancien Empire. A l’aube du troisième millénaire, il se définit comme la première grande période de la civilisation égyptienne.

Le matin, nous nous rendrons sur le plateau de Guizeh, dominant la ville du Caire et surmonté de ses trois grandes pyramides (Unesco) : Khéops, Khéphren et Mykérinos, comptées parmi les « Sept Merveilles du monde ». C’est pour elles qu’un historien arabe du XIIe siècle eut cette exclamation enthousiaste : « Toute chose de ce monde redoute le temps qui passe, mais le temps redoute les pyramides ». Père, fils et petit-fils, régnant au XXVIe siècle avant notre ère, ont fait dans la démesure ; mais, de loin, l’équilibre des pyramides est si parfait qu’elles en paraîtraient presque graciles. Nous pénétrerons dans celle de Khéops pour atteindre la chambre du roi, où le sarcophage de granit est encore en place. C'est dans ces couloirs bas et dans ces pièces à peine plus hautes que l'on prend le mieux conscience de l'agencement de l'édifice.

Les pyramides sont toujours gardées par le Sphinx, protecteur de la nécropole. Le mot sphinx vient de l’égyptien sheps-ankh, signifiant « statue vivante ». C’est bien ainsi qu’apparaît cette colossale statue de lion à tête humaine, qui aurait les traits de Khéphren en personne. Rappelons, pour sourire, qu’Obélix n’est pour rien dans la perte du nez de la statue !

La visite de Saqqara (Unesco), nécropole royale et civile de Memphis, sera le second temps fort de cette journée. Il s’agit de la plus vaste nécropole d’Egypte et de celle qui historiquement embrasse la plus grande durée, car toutes les principales périodes de l’histoire égyptienne y sont représentées.

Nous découvrirons tout d’abord l’ensemble funéraire de Djoser, roi de la IIIe dynastie. Au centre d’un vaste enceinte rythmée de 14 simulacres de portes fermées et percée d’un seul véritable passage d’entrée, se dresse la célèbre pyramide à degrés du roi Djoser. C’est Imhotep, vizir – premier ministre – et architecte du pharaon qui imagina d’empiler les uns sur les autres des mastabas de taille de plus en plus réduite au fur et à mesure de l’ascension. La forme pyramidale était née. Il ne restait plus aux successeurs de Djoser qu’à raboter les angles pour obtenir les fameuses pyramides à pentes lisses. Depuis peu, il est possible de rentrer dans la pyramide pour admirer, d'en haut, la chambre funéraire faite de gros blocs de granit parfaitement appareillés qui se trouve au fond d'un vaste puits de 28 m de profondeur.

Nous découvrirons ensuite un des merveilleux mastabas de la nécropole, avant de visiter l'impressionnant Sérapéum, où dans de grandes salles souterraines pleines de mystère on voit de colossaux sarcophages de granit. Ils renfermaient les dépouilles momifiées des taureaux sacrés qui témoignent d'un culte très important au Nouvel Empire. A l'époque ptolémaïque, le culte du taureau Apis fut rapproché de celui rendu à Sérapis, synthèse d'Osiris et de Zeus, le Sérapéum devint alors un lieu de pèlerinage commun aux Égyptiens et aux Grecs.

Nuit au Caire.
 
 
    J 4 - Mardi 12 novembre 2024 Dahchour – Meïdoum – Minieh (290 km)
Quittant l'effervescence du Caire, nous entamerons notre long périple en direction du sud. Nous ferons rapidement deux haltes en cours de route pour visiter des pyramides très originales par leurs silhouettes.

La première est celle de Dahchour, érigée à quelques kilomètres seulement du complexe de Saqqara. Bâtie par Snéfrou, le fondateur de la IVe dynastie, elle se reconnaît de loin en raison de son profil insolite. En effet, à mi-pente, l'angle s'incline brusquement, ce qui lui vaut le nom un peu compliqué de pyramide rhomboïdale. Son revêtement est très bien conservé et ses voûtes intérieures en encorbellement sont un très beau travail d'architecture.

La pyramide Rouge a été bâtie par le même pharaon. Bien que de hauteur imposante, sa base est si large qu'elle paraît quelque peu aplatie. Hier appelée "Snéfrou est resplendissant", elle porte de nos jours le nom de "pyramide rouge", une appellation due à la couleur du calcaire utilisé pour sa construction. A l'origine, elle était du blanc immaculé du calcaire de son revêtement, aujourd'hui disparu. Elevée après la rhomboïdale, elle est la première pyramide lisse parfaite. On peut penser que ses architectes ont retenu l'"échec" précédent...

Plus au sud encore, à Meïdoum, se dresse celle que les Egyptiens appellent la fausse pyramide. Snéfrou, encore lui, en fit une pyramide à pentes lisses mais, cette partie ayant disparu, elle apparaît comme une succession de hauts mastabas qui n'est pas sans rappeler la pyramide à degrés de Djoser. La chambre sépulcrale est également couverte en encorbellement. Nous gagnerons, à cinq cents mètres de la pyramide, la nécropole des princes et des dignitaires de la IVe dynastie. C’est dans ces mastabas qu'ont été découverts la peinture des Oies de Meïdoum et le couple de statues de Rahotep et Nefret, qui comptent parmi les plus importants chefs-d’œuvre du musée égyptien du Caire.

Nous aborderons bientôt, en moyenne Egypte, ces paysages immortels que constituent le bleu du fleuve, le vert des terres irriguées et l’ocre des montagnes en arrière-plan. 

Nuit à Minieh.
 
 
    J 5 - Mercredi 13 novembre 2024 Amarna – Tuna el-Gebel – Minieh (220 km)
La matin nous prendrons la route de Tell el-Amarna, l'un des endroits les plus mythiques de la vallée. Dans son cirque de montagnes, percées des cavités noires des tombes, rares survivantes d’une des plus singulières aventures religieuses et intellectuelles de l’ancienne Egypte, « l’horizon d’Aton » apparaît bien, malgré les outrages du temps, comme l’étonnante concrétisation géographique de l’utopie idéaliste d’Akhénaton.

Il ne reste plus grand chose de la ville elle-même, hormis le tracé du palais royal et du grand temple attenant. Ce sont donc ses nécropoles qui justifient de s’attarder sur le site. Nous visiterons d’abord la nécropole septentrionale, en pénétrant dans quelques unes de ses plus belles tombes, de type thébain, dont la décoration intérieure fut sans doute l’œuvre d’équipes venues de Haute-Egypte.

Au fond d'un très long canyon, nous découvrirons le tombeau royal d'Akhénaton, qui a accueilli peut-être les dépouilles d'Akhénaton lui-même, de sa mère Ty et de trois de ses filles. Une suite de pièces inachevées était peut-être destinée à Néfertiti.

Sur le chemin de Tuna el-Gebel, nous découvrirons une stèle-frontière qui marquait la limite au nord-ouest de la juridiction de la capitale d'Akhénaton. Très bien conservée, on y voit le roi et son épouse adorant le soleil divinisé.

Tuna el-Gebel était la nécropole de l’antique Khmounou, appelée Hermopolis par les Grecs, capitale du 15e nome de Haute-Égypte, le nome du Lièvre ou de la Hase.
Dans cette immense nécropole, datant majoritairement des périodes ptolémaïque et romaine, nous visiterons une nécropole d’animaux sacrés, où l’on a trouvé des momies de babouins et surtout un nombre impressionnant de momies d’Ibis, animaux sacrés de Thot, dieu protecteur de la ville d’Hermopolis.
La tombe de Pétosiris, grand-prêtre de Thot qui vécut à la toute fin de la période dynastique, aiguisera notre curiosité par le syncrétisme qu’elle atteste, dans son architecture et sa décoration, entre art égyptien et art grec. Cette influence grecque fut manifeste dès la période ptolémaïque, quant les descendants des généraux d’Alexandre régnèrent sur l’Egypte en tant que pharaons.
Nous visiterons aussi le tombeau d'Isidora, où un poème en grec rappelle la fin tragique de cette jeune fille, noyée dans le Nil au deuxième siècle de notre ère, puis un profond puits romain auquel on accède par un impressionnant escalier en colimaçon. Retour à Minieh.

Nuit à Minieh.
 
 
    J 6 - Jeudi 14 novembre 2024 Beni Hassan – Akhmim – Abydos (380 km)
Longue journée de route mais particulièrement riche, qui nous fera passer de la Moyenne à la Haute Egypte.

Nous gagnerons tout d'abord Beni Hassan, dont la visite nous permettra d'apprécier le génie des artistes du Moyen Empire dont les œuvres ont été si rarement conservées. A 1200 mètres du fleuve, l’immense nécropole, accrochée aux premières déclivités du désert arabique, abrite le dernier sommeil des grands seigneurs qui exerçaient la souveraineté sur la région, au nom de pharaon. La falaise calcaire, truffée de coquillages fossiles attestant que la mer recouvrait autrefois cette région, est creusée d’une multitude de tombes de trois types : sans colonnes, à colonnes fasciculées à chapiteaux lotiformes et à colonnes cannelées « protodoriques ». Les intérieurs ne sont pas décorés de bas-reliefs peints comme à l’Ancien Empire. Ici, ce sont des peintures exécutées sur un fond de crépi léger au lait de plâtre. Un thème nouveau apparaît, lié au statut des personnages enterrés dans la nécropole : celui de la vie militaire et féodale. Nous visiterons quelques uns de ces hypogées en fonction des ouvertures le jour de notre visite.

Plus au sud, la ville d'Akhmîm était réputée pour son temple dédié à Min, dieu de la fertilité, assimilé à Pan par les Grecs. En 1981, une statue de Merit-Amun y a été mise au jour. La fille de Ramsès II et de Néfertari y est représentée comme un colosse (11 mètres de haut). La beauté sereine du visage, la noblesse du port de tête et l'élégance du vêtement en font une œuvre unique et exceptionnelle.

Près de Sohag, les dernières visites de la journée nous feront changer complètement d’univers mental. On l’oublie trop souvent : l’histoire de l’Egypte post-pharaonique fut profondément marquée par la religion chrétienne à peine sortie de la clandestinité. C’est dans le désert du Sinaï que les premières communautés monastiques virent le jour. Aussi n’est-il pas étonnant de rencontrer en Moyenne-Égypte plusieurs monastères particulièrement importants qui sont encore de nos jours des lieux de pèlerinage pour la communauté copte.

Le Couvent Blanc (Deir el-Abiad) fut fondé par les Coptes vers 400 de notre ère et accueillit jadis une communauté forte de 2000 moines, attirés ici par le renom de Chenouté, le réformateur du cénobitisme égyptien. Sa basilique, en partie ruinée, préservée du monde par une impressionnante ceinture de murailles blanches, est le centre d’un couvent encore très actif de nos jours.

Le Couvent Rouge (Deir el-Ahmar) est plus petit et plus calme que son prestigieux voisin. Il doit son nom aux briques dont est bâti son mur d’enceinte et lui ressemble par son plan et sa disposition. Dans son église nous admirerons une exceptionnelle décoration polychrome datant des Ve-VIe siècles. Continuation de la route jusqu'à Abydos, notre étape du jour.

Nuit à Abydos.
 
 
    J 7 - Vendredi 15 novembre 2024 Abydos – Dendérah – Louxor (190 km)
Visite du site d'Abydos, lieu célèbre qui abritait le tombeau d’Osiris, le dieu des morts, et qui fut aussi un lieu de pèlerinage : Séthi Ier y fit construire, au XIVe siècle avant notre ère, un magnifique temple funéraire de grès blanc, étincelant sous le chaud soleil égyptien. Le temple présente la particularité d’être pourvu de deux salles hypostyles parallèles qui ouvrent sur sept sanctuaires. Ces chapelles préservent, dans la pénombre, quelques uns des plus beaux reliefs peints que nous ait légué le Nouvel Empire. Un couloir long et étroit, connu sous le nom de galerie des rois, renferme un des trésors du pays : Séthi fait une offrande à des rois figurés par leurs cartouches. On a ainsi la liste des 76 pharaons qui se succédèrent depuis le mythique Ménès jusqu’à Séthi, l’hôte du lieu. Un document inestimable dont se sont abondamment servis les historiens. Juste derrière le temple, et dans le même axe que lui, l’Osiréion est un étrange temple « aquatique » qui constitue le cénotaphe du pharaon. Celui-ci espérait, dans l’éternité, être assimilé au dieu Osiris, d’où le nom donné à l’édifice. Les représentations intérieures illustrent le très fameux Livre des Morts.

Encore plus au sud, le site de Dendérah nous fournira l’occasion de rêver devant l’un des plus beaux temples de la période ptolémaïque, dédié à la déesse Hathor, la dame du ciel. Sa visite dévoile un ensemble singulier et passionnant. Daté du Ier siècle avant notre ère, il est, parmi les temples égyptiens, le plus complet, juste après celui d’Edfou que nous visiterons dans quatre jours. Pour notre bonheur, les Romains jugèrent bon de s’attirer les bonnes grâces d’Hathor, « la Dorée », déesse de l’amour qu’ils assimilèrent à Vénus. La façade du temple, réellement spectaculaire, est décorée de colonnes aux chapiteaux hathoriques, avec la tête de la vache Hathor facilement identifiable. Le plafond de la salle hypostyle est dédié à Nout, la déesse du ciel, qui allonge son corps sur un fond sombre, constellé d’étoiles. Nous verrons aussi le Mammisi de Nectanébo, ou temple de la naissance, dédié à Hathor et à son fils Ihy. Enfin nous emprunterons l'escalier solennel gravé de bas-reliefs représentant la procession en l'honneur d'Osiris. Comme les célébrants d'alors, nous atteindrons le tombeau qui abritait une des reliques du corps démembré d'Osiris sur la terrasse du temple : la représentation des planètes sur le fameux zodiaque de Dendérah (dont l'original est au Louvre) a permis de dater son inauguration au mois d’août de l'an 50 avant notre ère. Du parapet qui borde la terrasse, la vue sur l'ensemble du temple et de ses environs est splendide.

Poursuite de la route vers Louxor, la cité antique de Thèbes, qui fut la résidence de prédilection du tout puissant clergé d'Amon.

Nuit à Louxor.
 
 
    J 8 - Samedi 16 novembre 2024 La nécropole thébaine – Louxor
Nous traverserons le Nil pour nous rendre sur la rive ouest, la rive des Morts (Unesco), vaste nécropole où les souverains et nobles du Nouvel Empire se faisaient enterrer dans des hypogées creusés dans le djebel avec un mobilier funéraire luxueux et abondant.

L’ensemble de Médinet Habou est caractérisé par le temple funéraire édifié en l’honneur de Ramsès III, qui est dans un état de conservation stupéfiant pour un édifice de cet âge. Sa structure est en accord avec les complexes des temples classiques, tel celui de Karnak. Une immense porte en commande l’entrée : ce migdol ou pavillon royal rappelle les forteresses orientales que pharaon avait pu observer lors de ses campagnes vers l’Euphrate. Le temple lui même, veillé par un imposant pylône, est décoré extérieurement et intérieurement de scènes en fin relief, que la lumière rasante du soleil magnifie. Les plus fameuses illustrent les bataille de Ramsès III contre les « Peuples de la Mer », d’énigmatiques envahisseurs généralement identifiés comme étant les Philistins de la Bible.

Deir el-Médineh était le village des artisans à qui nous devons toutes les splendeurs des tombes. Leurs maisons, entassées les une sur les autres, laissent entrevoir la vie quotidienne des carriers, maçons, sculpteurs et peintres d'il y a plus de trois millénaires. Dans la nécropole adjacente, nous visiterons notamment la très belle tombe de Sennedjem. Le caveau, intact, présente des peintures pleines de fraîcheur où le maître de maison et son épouse adorent Osiris, Isis ou encore Nout.

Deir el-Bahari, nous découvrirons le temple funéraire de la reine Hatchepsout. Des bâtiments aplatis, aux colonnes multiples, comme empilés sur trois terrasses de différents niveaux s’élèvent au pied d’une immense falaise calcaire, étincelante sous le soleil. Une rampe à la douce inclinaison permet de relier les terrasses entre elles. Le portique de la seconde terrasse est décoré d’admirables bas-reliefs peints. Ils illustrent l’expédition que commandita la reine au pays de Pount, le pays des Somalis. On y voit des bateaux au mouillage, les denrées ramenées de cette terre lointaine, des girafes et des singes... Aucun doute : le temple justifie amplement son nom égyptien antique : Djeser Djeserou « le Splendide des splendides ».

Nuit à Louxor.
 
 
    J 9 - Dimanche 17 novembre 2024 La nécropole thébaine – Louxor
Deuxième journée passée sur la rive occidentale du Nil, tant cette vallée des morts est riche.

Sur la rive ouest, les différentes catégories de défunts ont chacune leur vallée, étroites failles coupant le massif calcaire. Dans la vallée des Nobles, nous visiterons trois tombes parmi les plus belles de toute la vallée. Avec celle de Ramose, nous retournerons curieusement à l’époque amarnienne. Il était le vizir d’Akhénaton et se convertit rapidement à la réforme religieuse. Il laissa ainsi sa tombe thébaine inachevée. Elle est néanmoins splendidement et finement sculptée. On peut y voir le pays d’Egypte tout entier rendant hommage à Aton, sous sa forme traditionnelle du disque solaire. La décoration du tombeau de Sennefer, "Maire de la Cité du Sud", est placée sous le signe de la vigne : celle qui enroule ses pampres et ses lourdes grappes noires en épousant les irrégularités du plafond. Nakht était le scribe et l'astronome d'Amon. Son hypogée est parmi les mieux conservés. Il est, par sa disposition, le type parfait d'un tombeau de la XVIIIe dynastie. La décoration, soignée, représente surtout les travaux des champs et fourmille de détails pittoresques.

La vallée des Rois n’est longue que de 400 m et se parcourt donc à pied. L’abondance des tombes, d’inégale facture, est telle qu’il nous faudra, ici aussi, effectuer un choix. Nous visiterons trois des tombes ouvertes au public. Le plus souvent, les sarcophages de granit qui abritaient les dépouilles sont restés in situ.

Depuis la vallée des Rois, un long défilé mène à l'ouest jusqu'à la "vallée des Singes". Les spécialistes discutent encore de l'origine de ce nom, qui viendrait de l'existence d'une nécropole de singes sacrés ou de la représentation, dans le tombeau d'Aÿ, de douze cynocéphales associés au Livre de ce qu'il y a dans l'Hadès. Nous visiterons cette intéressante tombe découverte en 1812 par le célèbre aventurier et archéologue italien Giovanni Belzoni.

Dans la vallée des Reines, nous visiterons trois tombes en fonction des ouvertures. Vers la fin du Nouvel Empire, un espace particulier fut réservé aux sépultures des épouses des pharaons et des princes qui n'ont pas régné. Certaines des tombes offrent des peintures aux frais coloris et aux détails soignés, réalisées dans un très beau style conventionnel. Nous aurons aussi le privilège de rentrer à l'intérieur du tombeau de Néfertari, épouse de Ramsès II. Son plan, complexe, mais surtout la qualité de son décor peint, en font le plus fameux de toute la vallée. Les thèmes des scènes sont certes conventionnels mais le réalisme des représentations allié aux couleurs vives en font un éblouissement inégalé.

Nuit à Louxor.
 
 
    J 10 - Lundi 18 novembre 2024 Karnak – Louxor
La matinée sera entièrement consacrée à la visite de l’ensemble cultuel de Karnak (Unesco), dominé par le grand temple dédié au dieu Amon. Écoutons Flaubert : « La première impression de Karnak est celle d’un palais de géants – on se demande, en se promenant dans cette forêt de hautes colonnes, si l’on n’a pas servi là des hommes entiers enfilés à la broche comme des alouettes ». L’élévation d’Amon dans le panthéon égyptien à partir de la XIIe dynastie, pour l’instituer premier des dieux, eut pour résultat, pendant près de deux mille ans, les multiples agrandissements apportés au temple d’origine. L’ensemble constitue aujourd’hui un des plus importants sites du monde. En le parcourant, de pylônes en pylônes, de cours en cours, de salles hypostyles en salles hypostyles, on remonte le temps, jusqu’à la partie centrale, la plus ancienne. On a beau être prévenu et avoir entendu parler de « forêt de colonnes », le spectacle qui s’offre lorsque l’on pénètre dans la grande salle hypostyle dépasse tout ce que l’on peut imaginer. La lumière y est tamisée par des fenêtres à claustra d’albâtre. Éblouissement garanti...

Visite du musée archéologique de Louxor qui expose notamment de très beaux objets et statues découverts entassés dans le dépôt sacré qu'on appelle la "Cachette". Sa pièce maîtresse est le mur des "talatates", longue frise constituée de 283 blocs de grès gravés. Provenant de la destruction des édifices amarniens, ils avaient servi de blocage dans un des pylônes du temple de Karnak et nous permettent de mieux comprendre grâce à quelle nouvelle technique de construction les ingénieurs d'Akhenaton avaient réussi à édifier si rapidement Amarna. Une nouvelle salle du musée présente la momie d'Ahmôsis Ier et celle supposée de Ramsès Ier, fondateurs des XVIIIe et XIXe dynasties.

Nous découvrirons enfin le temple de Louxor illuminé ou sous la chaude lumière du soleil déclinant. S’il n’a pas le gigantisme de son voisin de Karnak, c’est précisément ce caractère presque intime – à l’aune égyptienne s’entend ! – qui le rend si photogénique. Le fait qu’il se reflète dans les eaux du Nil n’est pas peu pour y contribuer. Le temple était censé être un nid d’amour pour Amon et son épouse Mout. Chaque année, lors de la fête de l’Opet, leurs statues quittaient Karnak et étaient transportées en grande pompe jusqu’à Louxor sur des barques sacrées. Un des obélisques qui se dressaient devant le puissant pylône du temple orne depuis 1831 la place de la Concorde à Paris, après que Mohammed Ali Pacha en eut fait don à la France de Louis-Philippe. Les colossales colonnes à chapiteaux campaniformes forment une allée monumentale de toute beauté et les murs du temple accueillent la représentation de la « victoire » de Ramsès II sur les Hittites lors de la fameuse bataille de Qadesh, en Syrie.

Nuit à Louxor.
 
 
    J 11 - Mardi 19 novembre 2024 Esna – Edfou – Kom Ombo – Assouan (250 km)
Nous retrouverons notre bus pour poursuivre notre descente vers le sud.

A Esna, le temple de Khnoum est semi-enterré, tant les terres alentours se sont élevées au cours des siècles. Sa salle hypostyle est souvent considérée comme le plus beau témoignage de l'architecture gréco-romaine en terre égyptienne. Ses 24 colonnes aux chapiteaux composites tous différents supportent un plafond décoré de scènes astronomiques, dont un calendrier des fêtes et quelques signes du zodiaque.

Edfou possède l’un des temples les mieux conservés du pays, consacré au dieu-faucon Horus qui trône, statufié, devant le pylône d’entrée du grand complexe. Difficile de résister à la majesté de ce témoignage exceptionnel de l’architecture religieuse égyptienne. Il est d’époque tardive puisqu’il ne fut achevé, après 200 ans de labeur, qu’en 57 avant notre ère. Dès l’entrée, on voit le pharaon grec Ptolémée XII tuer ses ennemis sous les yeux d’Horus et de son épouse Hathor. On comprend alors qu’Edfou a été conçu comme le pendant de Dendérah. Plus on avance dans le temple, plus la lumière se raréfie, plus le mystère s’épaissit. L’ensemble est truffé de couloirs et de petites salles accompagnant le visiteur jusqu’au saint des saints, le naos.

Toujours plus au sud, le site de Kom Ombo domine le Nil depuis plus de deux millénaires. Son temple ptolémaïque est consacré aux deux divinités Sobek, le dieu Crocodile, et Haroëris, Horus l'ancien. Certains des bas-reliefs qui le décorent remontent à l’époque de Cléopâtre VII, amante de César et de Marc-Antoine.

Arrivée à Assouan, longtemps ville-frontière aux confins de l’Egypte et du Soudan, en début de soirée. 

Nuit à Assouan.
 
 
    J 12 - Mercredi 20 novembre 2024 Kalabsha – Assouan
Cette journée sera consacrée à la découverte d'Assouan et des nombreux sites exceptionnels qui parsèment cette ville nubienne.

Nous visiterons l'ensemble des temples de Kalabsha : ils furent sauvés de la montée des eaux du Nil et leur situation au bord du lac Nasser les rend particulièrement attirants. Le plus imposant, celui de Mandoulis, est un bon exemple de la continuité des cultes. Son naos, pour employer un vocabulaire grec, a été transformé en église au IVe siècle et se compose de trois chambres successives. Le temple de Beit el-Wali se présente sous la forme d'un petit spéos creusé dans la montagne. Les scènes qui le décorent illustrent des campagnes militaires de Ramsès II. Enfin, Kertasi a la forme d'un kiosque qui n'est pas sans rappeler celui de Philae.

Sur la route du retour vers le cœur d'Assouan, nous effectuerons un arrêt afin d’admirer la prouesse technique que constitua la construction du Haut-barrage, à l’origine de la formation du lac Nasser. Edifice titanesque par ses dimensions et par sa production d'énergie, il est aussi un témoin silencieux de la Guerre Froide et de l'ambiguïté de la diplomatie égyptienne sous Nasser.

L'après-midi, si les vents nous sont favorables nous traverserons le Nil en felouque, ou, dans le cas contraire, un moteur suppléera à ce caprice du temps... A peine débarqués, nous aurons rendez-vous avec les princes d’Éléphantine. Ils ont choisi comme dernière demeure des hypogées creusés dans les falaises. Ces tombeaux des Nomarques reflètent par leurs décors l'importance des gouverneurs du nome d'Éléphantine.

Une marche les pieds dans le sable fin nous mènera jusqu'au monastère de Saint-Siméon. Nous y retrouverons les murailles imposantes abritant différents bâtiments contigus, dont l'église conventuelle et son narthex réservé aux catéchumènes. Les alentours désertiques de ce vaste complexe monastique nous permettra d'évoquer le monachisme ancien des pères fondateurs de l'Eglise en Egypte.

Nuit à Assouan.
 
 
    J 13 - Jeudi 21 novembre 2024 Abou Simbel – Assouan (600 km)
Tôt le matin, au bout d'une route tracée dans le désert, nous atteindrons le site de tous les superlatifs : Abou Simbel (Unesco). Le lieu est doublement célèbre par le gigantisme et la beauté des deux temples rupestres de Ramsès II et de son épouse favorite, Néfertari, mais aussi en raison du sauvetage dont il fut l’objet, grâce au concours de nombreux pays au sein de l’Unesco. Les colosses du pharaon, hauts de 22 mètres, vous accueillent, baignés par le soleil, sur la terrasse en surplomb des eaux bleues du lac Nasser. Le roi est coiffé du pschent, la double couronne symbole de son pourvoir sur les Haute et Basse Egypte.

De retour à Assouan, nous visiterons ensuite le musée de Nubie. Ses collections, admirablement mises en valeur, rappellent qu’Assouan est le véritable centre de la culture nubienne, et nous pourrons librement évoquer cette civilisation, certes proche de l'Egypte pharaonique, et pourtant unique sur de nombreux points.

Nuit à Assouan.
 
 
    J 14 - Vendredi 22 novembre 2024 Assouan
Nous commencerons notre dernière journée par la visite des carrières de granit d'Assouan, où gît encore un colossal obélisque brisé et à jamais inachevé. Le travail d'arasement que l'on aperçoit sur le monument à terre nous révèle toute la patience des ouvriers égyptiens lorsqu'ils devaient travailler la pierre avec des outils archaïques.

Nous serons ensuite surpris par le temple de Philae (Unesco) où le culte de la déesse Isis fut le dernier à être rendu aux anciennes divinités de l’Egypte, jusqu’au VIe siècle de l’ère chrétienne. Un soldat de Bonaparte, impressionné par la beauté du site et du complexe cultuel, l’a appelé « la perle de l’Egypte ». Il fut lui aussi sauvé des eaux après la construction du barrage. Comme jadis, de nouveau isolé sur son île, il présente la splendeur de sa cour à portique, ses pylônes légèrement désaxés, son élégant kiosque construit par Trajan et conçu comme un reposoir de plein air pour la barque sacrée.

L'après-midi, nous gagnerons l'île éléphantine, le berceau originel de la ville d'Assouan, où fleurissent aujourd'hui les typiques quartiers nubiens et des complexes hôteliers. Le temple de Khnoum nous permettra d'évoquer la légende de la crue du Nil qui, pour les Egyptiens, naîtrait d'une grotte cachée sur l'île...

Changeant du tout au tout de décor, nous débarquerons enfin sur l’île Kitchener, superbe et luxuriant jardin botanique, entouré par les bras du Nil. La verdoyante flore détone particulièrement lorsque l'on voit, de l'autre côté du fleuve, les hautes dunes de sable du désert...

Nuit à Assouan.
 
 
    J 15 - Samedi 23 novembre 2024 Assouan – Paris
Tôt le matin, vol vers Paris.
Arrivée à Paris en début d'après-midi.
 
  Les informations prévisionnelles concernant le programme, les hôtels ou bateaux, les horaires de transport et le nom de votre conférencier vous sont données ici à titre indicatif et sont valables au 08/05/2024. Les précisions définitives vous seront communiquées au moment de la confirmation du rendez-vous de départ.
Prix et disponibilités

Voyage du 9 au 23 novembre 2024 - 15 jours - 12 à 21 voyageurs

TarifsPrix (en euros)
Forfait en chambre double Prix Prestissimo jusqu'au 14 juillet 2024 4 450 €
Prix Presto jusqu'au 15 septembre 2024 4 475 €
Prix à partir du 16 septembre 2024 4 500 €
 Remise supplémentaire de 3 % soit environ 133 € pour toute inscription avec transport international, entièrement soldée avant le 13/05/2024.
Supplément chambre individuelle Prix Prestissimo jusqu'au 31 juillet 2024 960 €
Prix Presto jusqu'au 10 septembre 2024 980 €
Prix à partir du 11 septembre 2024 1 000€
Sans transport international Nous consulter
Visa  35 €
Hébergement

VilleHôtel
Le CaireHoliday Inn Cairo Maadi 4*
MiniehHorus 4*
AbydosHouse of Life 3*
LouxorSonesta St. George 5*
AssouanTolip Hotel 5*

Transports prévisionnels

 DépartArrivéeRéférence
AllerParis Roissy CDG
09/11/2024 - 14h50
Le Caire Cairo international airport
09/11/2024 - 20h10
Vol Egyptair MS 800
RetourAssouan
23/11/2024 - 06h00
Le Caire Cairo international airport
23/11/2024 - 07h30
Vol Egyptair MS 081
 Le Caire Cairo international airport
23/11/2024 - 09h35
Paris Roissy CDG
23/11/2024 - 13h25
Vol Egyptair MS 799

Prestations

  Nos prix comprennent
  • Les vols Paris/Le Caire, Assouan/Paris avec ou sans escale sur lignes régulières
  • Les taxes aériennes
  • L’hébergement en chambre double
  • La pension complète du petit-déjeuner du 2e jour au dîner du 14e jour
  • Transport privé : en autocar ou en minibus
  • Les visites mentionnées au programme
  • L'accompagnement culturel par un conférencier Clio

  Nos prix ne comprennent pas
  • L'assurance facultative Assistance-Rapatriement : 15 € par personne
  • L'assurance facultative multirisque Assistance-Rapatriement + Annulation-Dommage Bagages
  • Les boissons
  • Les pourboires d'usage ( prévoir 5 € par jour et par participant )
  • Les frais de visa
Bon à savoir - Formalités

  • Partir en Egypte c’est parcourir un pays où les services ne sont pas au standard de ceux que vous attendriez ordinairement chez nous tant en ce qui concerne les hôtels – confort, entretien et qualité des équipements – que les repas – variété des menus –, les transports et en général pour toutes les prestations touristiques. Vous saurez donc vous adapter avec sourire à ce qui, malgré certains désagréments, constitue un aspect naturel de l’art de voyager.
  • Ce circuit s'effectue sur des routes sûres en utilisant un autocar confortable. En Moyenne-Egypte, les distances sont parfois longues et les trajets pourraient être rallongés par diverses circonstances (mauvais état de la route, ralentisseurs, convois, contrôles...). Votre conférencier saura réaménager au mieux le programme des visites pour répondre à ces aléas.
  • Pour faciliter les excursions, certain repas seront pris sous forme de panier-repas.
  Formalités

  • Passeport valable 6 mois après la date de retour ou carte d'identité valide 6 mois après l’entrée en égypte avec 2 photos d'identité
  • Un visa pour l' Egypte

  • Le visa est délivré à l'arrivée au Caire. La seule carte d'identité (+ les deux photos d'identité) est acceptée SEULEMENT pour les ressortissants Français et Belges . Les autres nationalités doivent obligatoirement présenter un passeport (et peut-être un visa selon la nationalité). Nous vous conseillons tout de même de voyager avec votre passeport (pas besoin de photo d'identité dans ce cas).
Informations pratiques

Décalage horaire
Le décalage horaire entre la France et l'Egypte est de + 1h
Change
La monnaie officielle de l'Egypte est la livre égyptienne (EGP). Pour connaitre le taux de change actuel vous pouvez consulter le site www.xe.com/fr Les cartes bancaires internationales Visa et MasterCard sont de plus en plus acceptées en paiement. Elles permettent de faire des retraits d'espèces mais les distributeurs de billets sont encore rares.
Santé
Aucune vaccination n'est obligatoire pour se rendre en Egypte. Pour connaître les conditions sanitaires et les précautions à prendre, vous pouvez consulter le site de l’Institut Pasteur de Lille www.pasteur-lille.fr/vaccinations-voyages/
Préparer votre voyage avec Clio

  À lire sur clio.fr

Didier Trock
Hatchepsout : femme et pharaon
Christiane Desroches-Noblecourt
Le sauvetage des temples de Nubie
Christian Cannuyer
Akhénaton, précurseur du monothéisme ?
Aude Gros de Beler
Le Nil à l'origine de l'Égypte ancienne
Irénée-Henri Dalmais
Les Coptes, chrétiens de la vallée du Nil
Claire Lalouette
Thèbes aux cent portes
Françoise Dunand
La religion égyptienne
Philippe Conrad
L'Égypte et la vallée du Nil, de la conquête musulmane au califat fatimide
Béatrix Midant-Reynes
Les origines de l'Égypte

  Bibliographie

Aude Gros de Beler - Jean-Claude Golvin.
Guide de l'Egypte ancienne. Actes Sud Errance, Paris, 2023 (réédition).
Desplancques Sophie.
L'Egypte ancienne. PUF, Paris, 2020 (réédition). (Que sais-je?)
Chris Naunton.
Carnets d'égyptologues. Editions E/P/A, 2020.
Sylvie Denoix (dir), Hélène Renel (dir).
Atlas des mondes médiévaux musulmans. CNRS, 2022.
Damien Agut et Juan Carlos Moreno-Garcia.
L'Egypte des pharaons. Belin, 2016. (Mondes anciens)
Donald P. Ryan.
24 heures dans l'Egypte ancienne. Payot, 2021.
Pierre Tallet, Claire Somaglino, Chloé Ragazzoli, Frédéric Payraudeau.
L'Egypte pharaonique. Armand Colin, 2019.
Christian Jacq.
Néfertiti et Akhénaton. Perrin, 2015. (Tempus)
Robert Solé.
Ismaïl Pacha. Perrin, 2021. (Biographie)
André Clot.
L'Egypte des Mamelouks. Editions Perrin, Paris, 2009. (Tempus)
Guides
Guide Vert Egypte . Michelin, Paris, 2010.
Guide Bleu Egypte. Hachette Tourisme, Paris, 2010. (Guides Bleus)
Guide Vert, Egypte et Le Caire. Michelin, 2019.
Cartes
Carte IGN de l'Égypte. 1/1 000 000. IGN, Paris, 2007. (Tourisme étranger)