J 1 - Jeudi 19 septembre 2024 Paris – TlemcenVol pour Tlemcen.
Notre découverte de l'Algérie commencera à
Tlemcen, l'un de ses plus beaux joyaux. Ancienne garnison romaine surveillant les confins mauritaniens de l'Empire, la ville connut son heure de gloire au XIIIe siècle lorsque la dynastie des Zianides en fit sa capitale. Le célèbre historien Ibn Khaldun décrit Tlemcen comme émaillée "de beaux palais et des caravansérails pour les voyageurs. La cité a maintenant l'allure d'une vraie capitale musulmane, centre administratif d'un sultanat."
Le palais El Mechouar est une véritable splendeur architecturale où l'on reconnaît les styles mauresque et andalou. Il faut pour y accéder passer les murailles austères qui faisaient du palais une véritable forteresse, siège notamment de la garnison ottomane à l'époque des Barbaresques. Les parties palatiales, restaurées en 2010-2011, entourent une cour intérieure verdoyante. On y prend toute la mesure de la richesse des principautés algériennes à l'époque médiévale et moderne.
Nous partirons ensuite à la découverte du pittoresque centre-ville où les maisons typiques côtoient les mosquées anciennes. Telle celle de Sidi Bel Hassen aujourd'hui
musée de la calligraphie islamique. Non loin de là, se dresse le minaret rectangulaire de la
grande mosquée finement décoré de colonnettes et de panneaux en terres cuites vernissées. Elle fut élevé au XIIIe siècle par Yaghmoracen, le fondateur de la dynastie des Zianides.
Nuit à Tlemcen. J 2 - Vendredi 20 septembre 2024 Tlemcen – Oran (180 km)Dans les environs de Tlemcen se trouve la petite ville de
Mansourah, la victorieuse. Initialement campement militaire élevé par les Mérinides qui le transformèrent en petit village fortifié, il fut ensuite rasé par les Zianides lors des incessantes querelles qui animaient les deux dynasties rivales. On y voit encore des bastions et des murailles, mais surtout les ruines de la mosquée dont le
minaret, haut de 40 mètres, est semblable à la Giralda de Séville.
Un peu plus loin, la
mosquée de Sidi Bou Médine, fut fondée au XIVe siècle par le sultan mérinide Abu El Hassan Ali dans le pur style hispano-mauresque, preuve s'il en est des connexions entre Al-Andalus et le Maghreb. C'est à côté d'elle que fut enterré Sidi Bou Médine, saint homme et professeur de la région, dans une petite
koubba autrefois lieu de nombreux pèlerinages comme me rapporte Ibn Khaldun.
Nous partirons ensuite pour
Oran, la seconde ville du pays. Enclave espagnole pendant près de deux siècles, la ville devint un centre économique et culturel majeur après la conquête française. Yves Saint-Laurent, originaire d'Oran, dira de sa ville natale qu'elle était "une cosmopole de commerçants venus de partout, et surtout d'ailleurs, une ville étincelante dans un patchwork de mille couleurs sous le calme soleil d'Afrique du Nord."
De la
place du 1er Novembre, nous rayonnerons dans le centre-ville. Les deux lions du sculpteur Auguste Cain encadrent l'entrée de la
mairie qu'Camus qualifiait de
"prétentieuse" ... Sur un autre côté de le place se dresse le
théâtre orné de colonnades surplombées d'un élégant statuaire féminin. Nous découvrirons la façade romano-byzantine de l'ancienne
cathédrale du Sacré-Coeur avant de partir pour visiter le
fort de Santa-Cruz, citadelle inexpugnable élevée par les Espagnols, d'où l'on a un magnifique panorama sur la ville.
Nuit à Oran. J 3 - Samedi 21 septembre 2024 Oran – Cherchell – Tipasa (415 km)Après une matinée de route en direction de l'est, nous atteindrons
Cherchell qui fut à l'origine une colonie phénicienne. Au Ier siècle de notre ère, Juba II, prince numide élevé à Rome, en fit la capitale du royaume de Maurétanie, la nommant Caesarea en l'honneur d'Auguste son protecteur. Le centre de Cherchell est riche des vestiges des monuments luxueux élevés sous son règne. Sur l'ancienne place romaine surplombant la mer – aujourd'hui place des Martyrs – se trouvent la réplique d'une fontaine ornée de quatre visages aux regards levés vers le ciel ainsi que des fragments de colonnes et de chapiteaux. A quelques pas de là, non loin de l'emplacement de l'ancien forum, on découvre les ruines impressionnantes des thermes de l'ouest dont les murs étaient plaqués de marbre et les sols recouverts de mosaïques.
Nous nous rendrons ensuite au
musée public national qui expose une inestimable collection de sculptures antiques mises au jour dans les différents sites de Cherchell. On y voit les répliques des œuvres helléniques commandées par Juba II qui entretenait dans sa capitale une cour fastueuse, ainsi que des bustes, têtes et statues du roi et des membres de sa famille – Cléopâtre Séléné son épouse, Ptolémée leur fils... Cette visite sera complétée par celle du
musée archéologique ouvert en 1979 pour compléter les espaces d'exposition de l'ancien musée.
Nous quitterons Cherchell en fin d'après-midi pour gagner Tipasa.
Nuit à Tipasa. J 4 - Dimanche 22 septembre 2024 Tipasa – Alger – GhardaïaNous consacrerons notre matinée à la découverte du site
archéologique de Tipasa (Unesco), l'un des plus beaux de la Méditerranée.
"Tipasa est habitée par les dieux, et les dieux parlent dans le soleil et l'odeur des absinthes" écrit Albert Camus en ouverture de
Noces. Les vestiges de cette ancienne colonie phénicienne, devenue au Ier siècle de notre ère ville romaine, sont disséminés dans une végétation luxuriante où le vert obscur des pins maritimes s’accorde avec le bleu profond de la Méditerranée. Suivant le
decumanus, nous arriverons au
nymphée, fontaine monumentale où l'eau cascadait sur les marches entre des colonnes de marbre, puis à
l'amphithéâtre. Au croisement avec le
cardo, nous découvrirons la
villa des fresques (IIe siècle), riche propriété en bordure de mer qui possédait de petits thermes privés et dont le sol a conservé des vestiges de la mosaïque qui l'ornait. Un peu plus loin,
l'ancien forum a gardé ses dalles, ses dépendances, sa curie, sa tribune et un temple, suivant la tradition. A l'autre extrémité du site, dominant la mer au sommet d'une colline, se dresse la grande
basilique chrétienne, sans doute construite au IVe siècle, qui nous rappelle que Tipasa fut une des villes de Maurétanie où le christianisme se développa avec rapidité et dans une grande ferveur.
Nous conclurons notre visite de Tipasa par celle de son
musée archéologique, riche de nombreux vestiges parmi lesquels des fragments de stèles puniques, romaines et chrétiennes ainsi que des poteries, des céramiques et des bijoux. La
mosaïque des captifs provenant de la basilique judiciaire située près du forum, compte parmi ses trésors. On y voit trois esclaves enchaînés avec, tout autour, des visages représentant tous les peuples d'Afrique. Le musée possède aussi de superbes sarcophages de marbre tel celui des "Centaures marins et des Néréides" datant du IIIe siècle.
Sur la route de l'aéroport d'Alger, nous nous arrêterons au
mausolée royal de Maurétanie, dont on aperçoit la silhouette impressionnante au sommet d'une colline. Si tous s'accordent sur sa nature, l'édifice coiffé d'un tambour cylindrique orné de colonnes engagées est loin d'avoir livré tous ses secrets. Certains archéologues y voient le mausolée de Juba II et de son épouse Cléopâtre Séléné, d'autres le pensent plus ancien. Il fut longtemps appelé, de façon erronée, "Tombeau de la chrétienne" en raison des moulures en forme de croix qui ornent ses fausses portes.
En fin d'après-midi,
vol pour Ghardaïa.
Nuit à Ghardaïa. J 5 - Lundi 23 septembre 2024 Ghardaïa et ses environsLa
vallée du M'Zab (Unesco) doit sa célébrité à son architecture urbaine unique au monde, capable de s'adapter aux contraintes du désert et de se protéger des raids des nomades. Peuplés par des Ibadites, une branche hétérodoxe de l'Islam, ces confins algériens ont vu se développer une pentapole autour des principaux oasis de la région donnant à cette dernière une cohérence urbaine et humaine étonnante.
Nous commencerons notre découverte par
El Atteuf, petite bourgade fondée en 1012 de notre ère, la plus ancienne de la région. On trouve à l'intérieur du ksar de la ville non pas une mais
deux mosquées, dont celle de Sidi Brahim qui aurait inspiré Le Corbusier pour sa chapelle Notre-Dame-du-Haut.
C'est à
Beni Isguen que nous comprendrons mieux les particularités urbanistiques de la région. La ville se déploie autour de la principale
mosquée jusqu'aux murailles qui délimitent le ksar. Nous parcourrons le dédale de ses rues étroites bordées de maisons basses blanchies à la chaux et nous arrêterons à son
marché animé.
Après une
promenade dans le ksar de Ghardaïa, nous découvrirons
l'éco-village Ksar Tafilelt, véritable prouesse archéo-futuriste qui trouve dans les traditions des solutions aux grands enjeux écologiques. Pour répondre à ces derniers, en particulier à la question de la gestion de l'eau, les urbanistes ont conçu des maisons s'inspirant des techniques et du style traditionnels locaux tout en les adaptant. La petite ville est un modèle tant architectural que social : les habitants prennent par exemple directement en charge l'entretien des parties communes dans une volonté de responsabilisation.
Nuit à Ghardaïa. J 6 - Mardi 24 septembre 2024 Ghardaïa – AlgerVol matinal pour Alger.
Selon la légende,
Alger aurait été fondée par vingt compagnons d'Hercule. On sait que les Phéniciens et les Carthaginois lui donnèrent son premier nom, Ikosim. Au Xe siècle, elle devint El Djezaïr puis connut plusieurs dominations avant qu'au XVIe siècle les barbaresques deviennent les Beys d'Alger.
Nous gagnerons tout d'abord le quartier de la
Casbah (Unesco) . Ce terme, qui à l'origine désignait le point culminant de la médina, s'applique aujourd'hui à l'ensemble de la vieille ville qui, malgré les transformations urbaines des XIXe et XXe siècles, a conservé son visage historique. Nous commencerons par sa
citadelle, siège de la garnison ottomane, élevée par le célébrissime Barberousse, véritable terreur de la Chrétienté au XVIe siècle. C'est entre ses murs que se déroula "l'incident d'Alger", qui précipita l'intervention de la France dans le pays et, à terme, sa colonisation. Aujourd'hui restaurée, nous pourrons y découvrir le luxueux palais du dey et sa mosquée, le harem, et – place forte oblige – la poudrière ! Déjeuner chez l'habitant dans une
Douira traditionnelle en cours de visite.
Nous arriverons ensuite à la
place de Martyrs, ancienne place d'armes tracée en 1841. Bordée d'immeubles à arcades datant pour la plupart de la fin du XIXe siècle, elle était jusqu'en 1962 le cœur de l'Alger coloniale. La place a récemment fait peau neuve après des années de travaux et ouvre désormais sur la mer et sur le port.
Nous terminerons notre découverte par la visite du
palais des Raïs ou Bastion 23, ensemble de trois palais et de six
douerates (maisons de pêcheurs) édifiés à l'époque ottomane alors que la Casbah s'étendait jusqu'à la mer.
Nuit à Alger. J 7 - Mercredi 25 septembre 2024 Alger – Djemila – Constantine (435 km)Un longue journée de route vers l'Est nous attend, heureusement entrecoupée par la visite de
Djémila (Unesco), que Camus présente en ces termes:
"La ville morte est au terme d'une longue route en lacets qui semble la promettre à chacun de ses tournants et paraît d'autant plus longue. Lorsque surgit enfin sur un plateau aux couleurs éteintes, enfoncé entre de hautes montagnes, son squelette jaunâtre comme une forêt d'ossements, Djemila figure alors le symbole de cette leçon d'amour et de patience qui peut seule nous conduire au cœur battant du monde."Il est vrai que l'ancienne Cuicul a de quoi impressionner. Fondée au Ier siècle de notre ère par des vétérans romains, la ville devient rapidement un centre urbain majeur de l'Afrique romaine qui atteignit sans doute les 10 000 habitants, attirés par la fertilité de la région. Empruntant le
Cardo Maximus, nous traverserons la ville dont les vestiges sont particulièrement bien conservés : des thermes gigantesques, plusieurs basiliques chrétiennes, un temple de Septimien, un vaste théâtre... En 1839, Djémila reçut la visite du duc d'Orléans qui avait alors le projet de transporter
l'arc de triomphe à Paris... Il fallut attendre la première moitié du XXe siècle pour que la ville soit méthodiquement fouillée et les trésors découverts exposés au
musée du site.
Suite de la route en direction de Constantine.
Nuit à Constantine. J 8 - Jeudi 26 septembre 2024 ConstantineConstantine apparaît aux yeux d'Alexandre Dumas comme une
"ville fantastique, quelque chose comme l'île flottante de Gulliver". Il est vrai que la ville semble, du point de vue de sa géographie, tenir du conte de fées tant elle semble en équilibre sur un étroit promontoire rocheux. Colonie phénicienne et capitale de la Numidie indépendante dans l'Antiquité, la ville fut ballotée entre les différentes puissances musulmanes. Jusqu'à l'arrivée des Français en 1837 qui durent s'y prendre à deux fois pour s'emparer de cette ville protégée par les gorges du Rhummel.
Nous nous rendrons d'abord au
Musée national de Cirta, dont les riches collections permettront d'évoquer tous les sites visités au cours de notre voyage. Si on compte près de 17 000 objets et artefacts, votre conférencier saura faire le tri et vous dévoiler les plus beaux trésors archéologiques, qu'ils soient antiques, islamiques ou modernes.
Nous nous promènerons dans la
Casbah de Constantine où nous découvrirons le
palais Ahmed Bey, gigantesque bâtiment princier élevé en 1835, composé de trois suites et d'un jardin verdoyant. Près de 266 colonnes soutiennent les arcs qui surplombent le couloir principal et le palais abrite de nombreuses fresques relatant les voyages du seigneur des lieux.
Poursuivant notre promenade dans le coeur historique de la ville, nous verrons la
Grande Mosquée élevée sur les fondations d'un temple antique. Un peu plus loin, se trouve la
mosquée Souk El Ghezal qui fut donnée un temps au culte catholique sous le nom de Notre-Dame des Sept Douleurs.
Nuit à Constantine. J 9 - Vendredi 27 septembre 2024 Constantine – Lambèse – Timgad (165 km)Descendant plein sud pour rallier Timgad, nous ferons un premier arrêt au
mausolée d'Imedghassen. Croisement des influences architecturales méditerranéennes (puniques, hellénistiques) et locale (berbère), il aurait abrité d'après Ibn Khaldun le tombeau de Madghis, le patriarche des Berbères.
A
Lambèse, nous découvrirons la garnison de la IIIe Légion, cantonnée dans l'ancienne capitale de la Numidie romaine. Détruite par les Berbères dans l'Antiquité tardive, la cité ne se releva pas de ce coup du sort. Mais il lui reste quelques beaux monuments, dont la
porte principale qui menait au
praetorium, le quartier général de la légion.
Nous atteindrons dans l'après-midi l'un des trésors de notre voyage :
Timgad (Unesco), la "Pompéi d'Afrique". Fondée en l'an 100 de notre ère par Trajan, probablement pour les vétérans de la IIIe Légion, le site s'étend sur près de 90 hectares et abritait près de 15 000 individus. Des thermes, des temples, des marchés et une bibliothèque ont été retrouvés, confirmant l'hypothèse d'une population nombreuse et de rang social élevé. Plus généralement, l'ensemble des vestiges de Timgad attestent de l'importance de la romanisation de l'Afrique du Nord au delà du seul littoral. Devenu plus tard bastion de l'hérésie donatiste, l'antique Thamugadi périclita à partir du Ve siècle et s'effondra sous les coups des tribus berbères réfractaires à l'ordre romain.
Nuit à Timgad. J 10 - Samedi 28 septembre 2024 Massif des Aurès – Timgad (206 km)Le massif des Aurès est fortement lié au souvenir de la guerre d'Algérie, les partisans de l'indépendance en ayant fait un véritable maquis forçant les Français à engager des moyens considérables pour réduire ce foyer d'insurrection. Mais c'est avant tout une région d'une rare beauté où les sommets pelées des montagnes contrastent avec la végétation verdoyante à leurs pieds.
La journée sera dédiée à la découverte de ce patrimoine naturel souvent ignoré. Nous verrons notamment les impressionnants
balcons de Ghoufi, profond canyon abritant des habitats troglodytes,
l'oasis de Biskra, riche de près de 150 000 palmiers, ou encore le
pont romain d'El-Kantara, sis dans un étroit défilé surnommé "le talon d'Hercule" par les Anciens tant cette anomalie géologique ne pouvait être que d'origine divine...
Nuit à Timgad. J 11 - Dimanche 29 septembre 2024 Timgad – Madaure – Guelma (260 km)Nous partirons en début de matinée pour
Madaure, ville numide devenue colonie romaine au premier siècle de notre ère, célèbre pour ses "schola". Apulée, le poète latin auteur des
Métamorphoses, en est originaire et Saint Augustin y fit ses classes. De la ville ancienne reste un beau mausolée et un petit théâtre sur lequel a été érigé une citadelle byzantine lors de la reconquête de l'Afrique par Justinien au VIe siècle.
Nous prendrons ensuite la direction du Nord-Ouest pour arriver à
Guelma, connue sous le nom de Calama durant l'Antiquité. Son théâtre en est le principal vestige, même si son entière reconstruction en 1908 lui a donné son aspect "comme neuf". Nous visiterons le
musée adjacent qui possède une belle collection de statues antiques puis parcourrons le jardin archéologique où se trouvent quelques stèles romaines, des morceaux des anciennes thermes et une partie de l'enceinte byzantine.
Nuit à Guelma. J 12 - Lundi 30 septembre 2024 Guelma – Annaba – Constantine (230 km)Après une petite matinée de route, nous arriverons à
Annaba, dont l'intérêt majeur réside dans les ruines voisines d'
Hippone. La cité, rendue célèbre par la gloire de Saint Augustin dont il était l'évêque, fut probablement fondée par les Phéniciens avant Carthage. C'est toutefois la domination romaine qui laissa le plus de traces. Le quartier des villas abrite les demeures patriciennes les plus luxueuses de la ville, rehaussées par de splendides mosaïques. La grande basilique voisine fut élevée quelques siècles plus tard à l'emplacement de certaines d'entre elles et les archéologues ont pu mettre à jour leurs mosaïques. Deux ensembles de thermes et un forum datant du Ier siècle complètent le site archéologique.
Les plus belles trouvailles sont cependant exposées au
musée du site afin de les protéger des dégradations naturelles. Ses collections témoignent de la prospérité qui fut celle de la cité fondée sur un commerce maritime particulièrement
florissant à l'époque impériale.
Sur un petit mamelon voisin trône la
basilique Saint-Augustin construite, entre 1881 et 1900 sur le modèle de la cathédrale de Carthage, sur les fondations d'un temple dédié à Baal-Hammon. Son architecture mauresque abrite le cubitus droit du saint homme.
Route vers Constantine où nous arriverons en début de soirée.
Nuit à Constantine. J 13 - Mardi 1er octobre 2024 Constantine – ParisDépart en début de matinée pour l'aéroport. Sur la route, nous ferons un arrêt au
mausolée de Massinissa. Grand unificateur de la Numidie, il fut l'allié de Scipion l'Africain lors de la bataille de Zama qui les opposa à Hannibal. Le Mausolée, probablement érigée par des ingénieurs grecs et carthaginois, fut en partie détruit lors d'un tremblement de terre. Son étonnante simplicité fait forte impression au regard de la destinée exceptionnelle du souverain. Ce sera là une belle manière de clôturer notre périple de découverte de l'Algérie !
Déjeuner libre à l'aéroport puis vol pour Paris.