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Monet
Monet
Pascal Bonafoux
Perrin
Paris
2010
Spécialiste de l’autoportrait, Pascal Bonafoux a publié depuis une vingtaine d‘années plusieurs études qui font date sur Rembrandt, Van Gogh, Cézanne, Titien et Vermeer ; mais il aborde ici, à l’évidence, la biographie d’un artiste qui lui tient particulièrement à coeur, pour les longs moments de contemplation des Nymphéas qui l’attiraient naguère au musée de l’Orangerie. Père fondateur de l’impressionnisme, Claude Monet résume dans une large mesure les métamorphoses que connut la peinture au cours du dernier tiers du XIXe siècle et au début du XXe, qui se prolongea pour lui jusqu’en 1926 puisque c’est à l’âge de quatre-vingt-six ans qu’il s‘éteignit dans sa propriété de Giverny. Né à Paris en novembre 1840, le jeune Oscar Claude Monet quitte la capitale quand ses parents viennent s’installer au Havre en 1845. Collégien indiscipliné, il révèle rapidement des dons pour le dessin mais c’est la rencontre, en 1858, d’Eugène Boudin, le peintre des plages de la Manche, qui décide de sa vocation. « Monté » à Paris, il rejoint à l’atelier de Gleyre ses futurs compagnons du groupe impressionniste. Son parcours le conduit ensuite dans toute une série de lieux qui constituent pour son biographe autant de points de repère pour nous relater les étapes d’une carrière qui, entamée à Chailly dans la forêt de Fontainebleau, le conduira successivement à Argenteuil, à Vétheuil et à Giverny, en ces lieux où des Femmes au jardin à la petite église de Vétheuil peinte sous la neige depuis Lavacourt et aux « séries » de Peupliers, de Meules et de Nymphéas, Monet va déployer toutes les ressources de son art. Quand L’Impression au soleil levant décide en 1874 de l’identité de la nouvelle école, le succès est rapidement au rendez-vous grâce au galeriste Durand-Ruel, qui ouvre aux impressionnistes le marché des collectionneurs américains. Maître de la couleur et de la lumière, Monet multiplie les expériences et s’efforce, à travers ses séries de Gares Saint Lazare ou de Cathédrales de Rouen, de saisir les instants lumineux, les impressions fugitives et passagères que la nature changeante suscite dans le regard du peintre. Il y a, au bout de ce parcours, la dissolution des formes, acquise avec les derniers Nymphéas, au moment où s’affaiblit la vision du peintre et où sont art trace l’une des voies qui conduiront à l’abstraction.
 
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