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Les quatre capitales ottomanes
Aux origines de l'empire ottoman  |  TR 300
Du 8 au 19 septembre 2025    Départ assuré

Issu de la grande confédération des Turcs Oghouz, le clan Kayi, installé au 12e siècle au Nord du lac de Van, se fit remarquer lorsqu’un de ses chefs, Ertugrul (1191–1281), se distingua à plusieurs reprises auprès des sultans Seljoukides de Rum en remportant des victoires décisives contre Mongols et Byzantins. En remerciement, il reçut des terres pour former une principauté sur les marches occidentales du sultanat. Profitant des luttes intestines byzantines, il établit sa cap ... lire plus
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avec Gérard Rovillé
Diplômé d'ethnologie - anthropologie et sciences des religions.
  12 jours
  Accessible à tous
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Pour tout voyageur en bonne santé capable d'effectuer sans problème des visites à pied de sites, monuments et musées et d'emprunter éventuellement les transports en commun.
  14 voyageurs max.
Les points forts
  • Les quatre capitales ottomanes : Sögüt, Bursa, Edirne et Istanbul
  • Iznik, l'ancienne Nicée, à travers son patrimoine pré-ottoman et ottoman
  • L’émergence de l’art ottoman à Bursa
  • La Mosquée de Selim II , chef-d’œuvre de l’architecte Sinan, à Edirne
  • Didymoteicho en Grèce, point d’appui ottoman pour la conquête d’Edirne
  • Lülüburgaz et son complexe architectural méconnu
  • Istanbul et ses nombreux chefs-d’œuvres ottomans
  • Le Chronoguide Turquie
Votre itinéraire
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    J 1 - Lundi 8 septembre 2025 Paris – Istanbul – Bilecik (315 km)
Envol matinal pour Istanbul. Arrivée à l’aéroport d’Istanbul, formalités et accueil par le guide et le chauffeur. Départ pour Rumeli Feneri, petit village à l’embouchure du Bosphore dans la Mer Noire. Visite rapide du fort ottoman (18e siècle) et du phare construit par les Français lors de la guerre de Crimée (1856).

Dans l’après-midi, longue route à travers les collines des anciennes Bythinie et Phrygie et arrivée à Bilecik en début de soirée.

Nuit à Bilecik.


 
 
    J 2 - Mardi 9 septembre 2025 Bilecik - Sögüt – Eskisehir - Iznik (Nicée) (230 km)
Habité depuis près de 5.000 ans, le site de Sögüt, l’ancienne Thébazion de l’empire de Nicée, fut pris en 1231 par Ertugrul qui en fit la capitale de son beylik (principauté) avant qu’Osman 1er, son fils et successeur, en fit la première capitale du nouvel État, la principauté clanique devenant l’« État othoman exalté » puis l’ « Empire ottoman ». Sögüt garda ce statut jusqu’en 1326 lorsque la ville de Bursa (Brousse) fut conquise et devint la deuxième capitale ottomane.

Le matin, avant de partir pour Eskishehir, visite du mausolée de Ertugrul Gazi puis du Musée qui lui est consacré ainsi qu’à la ville qui fut le berceau de l’Empire ottoman. Malgré son nom (Vieille ville) Eskishehir ne connut son développement que depuis 1890 lorsqu’une gare fut construite sur la ligne Istanbul – Ankara. Toutefois, dans les environs de la ville actuelle, une ville fut fondée par les Phrygiens lors de leur avancée en Anatolie au 10e siècle avant notre ère après le repli des Hittites. Plus tard, une ville byzantine y connut une vie mouvementée et l’histoire de la conquête ottomane de la forteresse de Karacahisar est encore floue et controversée. Seule certitude, Karacahissar servit de point d’appui aux premiers Ottomans pour conquérir tant le beylik turc voisin des Germiyanides que Nicée (Iznik) et Brousse (Bursa).

En arrivant, visite du Musée archéologique suivi d’une promenade dans les ruelles bordées de maisons aux murs colorés dans le quartier Odunpazari.

Avant de reprendre la route en direction d’Iznik, visite rapide des ruines de la citadelle de Karacahisar qui surplombe la ville et la vallée agricole du Porsuk.

Nuit à Iznik.

 
 
    J 3 - Mercredi 10 septembre 2025 Iznik – Bursa (95 km)
Visite le matin de Iznik, l’ancienne Nicée qui fut une ville étape importante entre Brousse et Constantinople et qui est restée célèbre pour avoir accueilli le premier concile œcuménique en 325 au cours duquel fut condamné l'arianisme et affirmé que le Fils était de même substance que le Père, puis en 787 le septième concile œcuménique qui condamna les iconoclastes.
Comme toute la région, Iznik connut de nombreux renversements de situation, de destructions (dont le séisme de 1065) et reconstructions et c’est en 1326 que la ville fut prise par les Ottomans peu après la prise de Brousse devenue Bursa.
Aujourd’hui petite bourgade de 45.000 habitants à l’écart des grandes voies de circulation, Iznik conserve un patrimoine pré-ottoman et ottoman. La ville est aussi célèbre pour le raffinement de ses faïences qui, deux siècles durant, du 16e au 18e siècle, ornèrent les plus beaux palais et les nombreuses mosquées de l’empire.

Après un tour des murailles et rapides arrêts aux quatre Portes, promenade en ville depuis la Porte de Lefke. Visites de la Mosquée verte (1378-1391) où commencent à s’affirmer les bases du style ottoman, de la fondation pieuse Nilüfer Hatun (1388) transformée en musée abritant, entre autres, une belle collection de carreaux de faïence produits localement où dominent les motifs floraux et les couleurs turquoise, bleu cobalt et corail. Continuation vers le Hammam de Murat II et le site voisin des anciens fours à céramiques, puis vers la mosquée Sainte-Sophie, l’ancienne église byzantine où se tint le concile de 787. Des fouilles y ont mis à jour un pavement en mosaïque de marbre et le plan initial du bâtiment transformé lorsque l’édifice devint mosquée et les murs couverts de carreaux de faïence. Le bâtiment commença à tomber en ruines avec le déclin de la ville dès le milieu du 18e siècle.

Départ pour Bursa en fin de matinée.
Lovée dans une cuvette au pied de l’Ulu Dag, l’ancien mont Olympe, une première ville a dû être fondée par les Phrygiens vers le 12e siècle avant notre ère avant de devenir enjeu de rivalités entre Mysiens, Lydiens et Perses. Mais c’est après la chute de l’empire perse Achéménide que le roi Prousas 1er de Bithynie fonda sa capitale au cœur d’une région fertile et stratégique ouverte tant sur la mer que sur l’Anatolie intérieure ce qui permettra à la ville, au-delà des aléas militaires et convoitises économiques, d’être une étape obligée et prospère sur ce qui va devenir le réseau des Routes dites « de la Soie ».
Foyer de développement du christianisme en Orient, fréquentée pour ses sources thermales avant l’arrivée des Romains, elle fut un des phares économiques et culturels du monde byzantin.

L’arrivée des Arabes dès le 7e siècle, puis des Turcs Seljoukides dès 1075, et des Croisés en 1096 annoncèrent une longue période de troubles et d’incertitudes même si les Comnènes byzantins du royaume de Nicée y trouvèrent refuge et y restaurèrent une paix relative après la prise de Constantinople par les Croisés en 1204. La production de soie et ses ateliers de soieries, installés, semble-t-il, depuis le 6e siècle, ainsi que le commerce des épices et des parfums venus d’Orient participèrent à sa richesse et à son rayonnement.

En 1326, un nouveau destin attendait la ville ; elle fut prise par les troupes du jeune empire ottoman sous la conduite de Orhan Gazi, fils d’Osman 1er. Désormais appelée Bursa, la ville devint la deuxième capitale ottomane … pour 41 ans seulement, mais est restée depuis une ville majeure de l’empire, puis de la République turque, une véritable référence, comme si l’âme de la Turquie y était née.
Sous l’empire ottoman son industrie textile (soie, cotonnades) continua à assurer une partie de la prospérité de la ville même si Bursa a durement subi les destructions et l’occupation des troupes de Tamerlan au début du 15e siècle. Après la Première Guerre mondiale, la ville fut occupée deux ans et deux mois par les troupes grecques (1920-1922) après quoi de grands échanges de populations eurent lieu, la forte minorité grecque de la ville partie en Grèce étant remplacée par de très nombreuses familles turques rapatriées des Balkans. Devenue un grand centre industriel, Bursa n’en garde pas moins des quartiers empreints de charme, des parcs et des jardins et un riche patrimoine architectural, berceau de l’art ottoman, qui participent à sa florissante économie touristique et à son classement au Patrimoine mondial de l’Humanité (Unesco).

Début des visites de Bursa par celle, histoire oblige, des mausolées de Osman Ier et de Orhan Gazi érigés sur une terrasse dominant la ville basse. Détruits par un séisme en 1855 les édifices actuels, en style ‘baroque ottoman’ datent de 1868. Descente dans le centre-ville pour y découvrir deux mosquées côte à côte qui montrent parfaitement la transition entre le plan rectangulaire seljoukide de la Grande mosquée (Ulu Cami, 1396-1400) construite par Beyazit Ier Yildirim, dont les travées et rangées perpendiculaires sont coiffées de nombreuses petites coupoles, et le plan primo-ottoman, en T renversé de la mosquée d’Orhan (1339). Pendant quelques décennies, les monarques et les architectes ottomans vont hésiter entre la tradition orientale, arabo-persane, et la tradition occidentale représentée par l’art byzantin.

Fin de l’après-midi dans les bazars constitués d’anciens caravansérails urbains (han) transformés en lieux de commerce aux corporations bien définies (bijoux, soie, produits alimentaires, etc.) et d’un Bedesten, marché couvert surmonté de 14 coupoles, le premier du genre (vers 1395) du monde ottoman.

Nuit à Bursa.

 
 
    J 4 - Jeudi 11 septembre 2025 Bursa
Continuation de la visite de Bursa par le Complexe Vert (Yeshil Külliye), un ensemble de bâtiments prestigieux construits au cours du règne de Mehmet Ier (1413-1421) après qu’il ait réussi à réunir tous les « morceaux » de l’empire ottoman qui avaient été momentanément disloqué sous le choc des armées de Tamerlan en 1402. Pour Mehmet Ier, il s’agissait de rivaliser et faire mieux que Samarcande.

Installé dans l’ancienne médersa du complexe, le musée des Arts turcs et islamiques abrite une belle collection de soieries, céramiques, vêtements, armes et quelques remarquables calligraphies dont les Ottomans sont passés les grands maîtres. À proximité, la mosquée Verte (1421-1424) reprend le plan en T renversé de la mosquée d’Orhan tandis que le mausolée Vert, octogonal, s’inscrit dans la continuité de l’art seljoukide. Par contre, ces deux édifices, véritables bijoux de marbre aux intérieurs couverts de faïences, portent la marque de l’art timouride, les artisans, originaires de Bursa, Tabriz et Damas, ayant tous été déportés une décennie durant à Samarcande pour participer à l’embellissement de cette ville.
En fin de matinée, passage rapide à la mosquée de Beyazit Yildirim, construite juste avant la Grande mosquée et considérée comme le modèle du plan primo-ottoman, puis à la mosquée Emir Sultan (vers 1400 puis 1804 et enfin 1865), deux fois reconstruite après séismes, au goût rococo du 19e siècle. Cette dernière est accessible par une petite marche à travers des ruelles en pente.

Dans l’après-midi, excursion au village de Cumalikizik qui conservent plus de 250 maisons d’époque ottomane, construites avec une base de pierres et un étage en bois, souvent peintes, le long de ruelles sinueuses. Si les roses trémières y sont fréquentes, les boutiques de souvenirs ont aussi fleuri depuis le classement Unesco du village !

Nuit à Bursa.

 
 
    J 5 - Vendredi 12 septembre 2025 Bursa – Çannakkale (240 km)
Matinée consacrée à la fin des visites de Bursa.
Sur les premières pentes du mont Ulu Dag, au cœur d’un parc planté de cyprès et de rosiers, s’élève le Complexe de Muradiye constitué d’une mosquée, d’une médersa et de la première nécropole de la famille ottomane qui compte onze mausolées (türbe). La mosquée et la médersa furent érigées entre 1424 et 1427 à la demande de Murat II (1421-1451), fils de Mehmet Ier, qui fit appel aux artisans qui achevaient tout juste l’édification et la décoration du Complexe Vert. La décoration, plus sobre, de la mosquée, laisse entrevoir de belle manière l’agencement subtil des lignes de construction.
Dispersés entre les arbres et les massifs de fleurs, les mausolées de la nécropole offrent une variété de formes et de mise en œuvre des carreaux de faïence qui rappelle que les artisans ont presque tous travaillé à la réalisation de la nécropole timouride de Shah-i Zindah à Samarcande.
Près de la mosquée, une belle maison du 18e siècle, Murat Evi, se dresse à l’emplacement de l’ancien palais de Murat II et est devenu un intéressant musée ethnographique.

Enfin, une promenade dans les ruelles du Hissar, la ville haute encore partiellement enfermée dans ses murailles romano-byzantines, clôturera cet ensemble de visites de Bursa.

Dans l’après-midi, trajet pour rejoindre Çannakkale sur le détroit des Dardanelles avec quelques aperçus en cours de route sur la mer de Marmara. En fin de journée et le soir, à peu de distance de l’hôtel, il est agréable de flâner le long de la Promenade en regardant passer les cargos et paquebots de croisières qui traversent le détroit entre mer Égée et mer de Marmara.

Nuit à Çannakkale.

 
 
    J 6 - Samedi 13 septembre 2025 Çannakkale – Dardanelles - Edirne (300 km)
Comme le Bosphore, le détroit des Dardanelles est la limite géographique (arbitraire) entre l’Europe et l’Asie sans pour autant être une frontière, au moins depuis l’Empire romain jusqu’à nos jours. En fait, s’il y a frontière, c’est plutôt entre la mer Noire et la Méditerranée, ces deux détroits formant un corridor hautement stratégique comme l’ont encore démontré en 1915 les rudes combats de la Bataille des Dardanelles opposant les forces navales, puis terrestres, franco-anglaises aux forces germano-ottomanes pour le contrôle d’Istanbul.

Construit en 1452 par Mehmet II dans le cadre de sa politique d’encerclement de Constantinople avant l’assaut final de 1456, le fort de Cimenlik est l’embryon autour duquel la ville portuaire de Çanakkale s’est développée. Au cœur d’un grand parc, ce fort est aujourd’hui le musée militaire de la ville dont une partie est consacré à la Bataille des Dardanelles. Après cette visite, traversée en ferry du détroit à son point le plus étroit (1.270 m) et court arrêt devant le fort de Kilitbahir, également construit par Mehmet II (devenu entre-temps ‘le Conquérant’) en 1462, juste en face du fort de Cimenlik, afin qu’aucun navire ennemi ne puisse être hors de portée des canons de la défense ottomane.

Départ en direction du Nord à travers la presqu’île de Gelibolu (Gallipoli) et les terres de l’ancienne Thrace pour rejoindre Edirne.
À l’emplacement d’une ville thrace fondée vers les 5e – 3e siècle avant notre ère à la confluence entre la rivière Tunca et le fleuve Maritza, l’empereur Hadrien fonda Hadrianoupolis (Andrinople) en 125 pour consolider les frontières orientales de l’empire et contrôler les Balkans et la vallée du Danube après les conquêtes de Trajan (son grand-oncle et prédécesseur) en Dacie. L’intérêt géostratégique de la ville apparaît très vite par le nombre de batailles, de sacs et de reconstructions qu’elle connut jusqu’au début du 20e siècle.

Vers la fin de son règne Orhan Gazi franchit les Dardanelles avec ses troupes dans l’optique d’une prise à revers de Constantinople qu’il convoite. Son fils, Murat Ier, installe son campement, puis sa cour, à Didymotika (Didymoteicho), qui devient une sorte de « capitale bis » de l’empire pour mener l’assaut contre Andrinople en profitant des discordes et luttes intestines au sein de l’empire byzantin. La date exacte de la prise d’Andrinople est sujette à caution (entre 1362, après la mort d’Orhan Gazi, et 1365) mais c’est en 1367 que Murat transfère officiellement la capitale ottomane de Bursa à Andrinople devenue Edirne, troisième capitale ottomane. Dès lors, la ville va servir à la fois de base pour la conquête de Constantinople, mais aussi des Balkans (Murat Ier est tué en 1389 à la bataille du Kosovo) et de l’Europe orientale. Si elle est avant tout une ville de garnison, elle se doit d’être fastueuse face à ses ennemis et est embellie par de nombreuses constructions tant civiles que religieuses. Après la prise de Constantinople en 1453, Mehmet II Fatih (le Vainqueur) opère un nouveau transfert de la capitale en 1457, mais Edirne reste le pivot militaire de toute la politique européenne des Ottomans jusqu’en 1829-1830 lorsque la Grèce accède à l’indépendance. Le déclin de la ville est rapide, d’autant que Russes et Bulgares se la disputent, que les troupes grecques l’occupent un temps à la fin de la première Guerre mondiale (Traité de Versailles) avant que Mustafa Kemal la fasse réintégrer dans le giron turc lors du Traité de Lausanne en 1923.

Dès l’arrivée, visite, à pied, des monuments du centre-ville en commençant par la mosquée de Selim II (1568-1573), le chef d’œuvre de l’architecte Sinan, aboutissement ultime du style ottoman où il dépasse la hardiesse de la mosquée de Soliman qu’il avait construite à Istanboul 15 ans plus tôt. Elégance des formes, prouesse architecturale réalisée par une parfaite harmonie entre les arts turco-persan et byzantin, cette mosquée impressionne aussi par la beauté et la finesse de son décor intérieur, motifs floraux et calligraphies.

Continuation par la Vieille mosquée (Eski Cami, 1403-1414) construite pour le peuple par les fils de Bayazit Ier pendant leur décennie de luttes fratricides. Elle reprend le plan à grande salle rectangulaire de la Grande mosquée de Bursa. À proximité, la mosquée aux Trois Balcons (Üç Sherefli Camii, 1438-1447), construite sous le règne de Murat II, se veut une réplique de la Grande mosquée de Damas.

En fin d’après-midi, après ces trois monuments religieux, visite de deux bâtiments emblématiques de l’architecture civile, le Bedesten, grand marché couvert construit de 1414 à 1421 sur ordre de Mehmet Ier et dont les revenus devaient servir à entretenir la Vieille mosquée, ainsi que le marché "Ali Pasha", rue commerçante longue de 270 m créée par Sinan en 1568-1569. Cette artère, couverte d’une belle voûte en berceau aux arcs bicolores, fut conçue comme étant le cœur du bazar de la ville.

Nuit à Edirne.

 
 
    J 7 - Dimanche 14 septembre 2025 Edirne - Didymoteicho (Grèce) - Edirne (130 km)
Le matin, suite des visites d’Edirne.
De petite taille, construite (1435-1436) sur le plan primo-ottoman, la mosquée de Murat II fut destinée à un couvent mevlevi (soufis disciples du grand maître mystique Mevlana Jelal ud-din Rûmi). Le couvent fut fermé en 1926 mais la mosquée, plutôt quelconque vue de l’extérieur, est remarquable par l’exubérance de sa décoration intérieure réalisée par des maîtres céramistes venus de Tabriz et ayant certainement participé à l’ornementation de la mosquée Verte de Bursa.
Sur la rive droite de la Tunca, le Complexe du Sultan Bajazet II (Bayazit Külliyesi, 1450-1488), en partie en ruines, comptait une mosquée, un hôpital, un asile d’aliénés, deux medersas, une grande cuisine et une école de médecine. Il se dégage de l’ensemble une sobre douceur, une plénitude voulue, propice à l’enseignement et aux soins où seule, la décoration rococo tardive de l’intérieur de la mosquée vient rompre partiellement le charme.
En fin de matinée, visites de la Grande Synagogue et de l’église bulgare St Constantin et Helène (1869). La première, construite par un architecte français de 1906 à 1909, était destinée à la communauté séfarade de la ville et est la troisième plus grande synagogue d’Europe. Abandonnée dans les années 80, elle a été restaurée et réouverte au culte en 2015. La seconde, par sa taille, indique que la communauté bulgare de Edirne était bien plus importante à l’époque de sa construction qu’aujourd’hui. Toutefois, lors des fêtes orthodoxes, de nombreux Bulgares de Bulgarie, de Grèce et de Turquie viennent y célébrer le culte.

Départ pour une excursion en Grèce, à Didymoteicho, l’ancienne Didimotika byzantine et Didimotuka (ou Dimotuka) ottomane, dans la vallée de la Maritza (Evros en grec). Sa position stratégique dans une riche plaine agricole entre mer Égée et mer Noire a été repérée et utilisée depuis le Néolithique pour s’affirmer ensuite comme ville thrace, puis grecque avant d’être conquise et mise à sac par les Romains en 204 avant notre ère. Plus tard, Trajan en dédia la reconstruction à son épouse Pompeïa Plotina, sous le nom de Plotinopolis, dans le secteur de la forteresse qui domine la ville basse. Après une histoire tumultueuse au long de l’époque byzantine, la ville a été brièvement prise par les troupes ottomanes en 1359 puis de façon plus durable en 1361 pour servir de base à l’assaut contre Andrinople / Edirne. Murat Ier et ses successeurs, même après qu’Istanboul soit devenue capitale, gardèrent une résidence dans cette ville en raison de sa richesse mais aussi de l’abondance de gibier qui en faisait un terrain de chasse favori pour la Cour. Aujourd’hui, la ville abrite toujours une communauté musulmane turque qui n’a pas été concernée par les échanges de population de 1923.

Visite de la mosquée Çelebi Sultan Mehmed, dite aussi mosquée de Bayazit Ier car c’est durant son règne que la construction fut commencée, mais interrompue en 1402 après sa défaite à Ankara face à Tamerlan. La construction fut reprise et achevée sous Mehmet Ier en 1420. Alors que la mosquée devait être initialement couverte par deux grandes coupoles selon le plan primo-ottoman, elle a été finalement couverte par une vaste pyramide à 4 côtés à structure en bois recouverte de feuilles de plomb, ce qui en fait un bâtiment exceptionnel dans l’art ottoman. Les aléas du temps et de l’histoire n’ont pas ménagé cette mosquée et un plan de restauration est en cours depuis plusieurs années.
Visite ensuite du plus ancien hammam ottoman construit en Europe. Oruç Pasha, général s’étant illustré en Anatolie avant d’être appelé à Didimotika comme gouverneur, en fut le maître d’œuvre. Montée à la forteresse romaine reconstruite par Justinien Ier, consolidée par les Byzantins et remaniée par les Ottomans, et rapide arrêt face au mausolée d’Oruç Pasha (en ruine).
Retour en fin d’après-midi à Edirne.

Nuit à Edirne.

 
 
    J 8 - Lundi 15 septembre 2025 Edirne – Lülüburgaz - Silivri (200 km)
Au départ d’Edirne, rapide petit tour pour voir les ponts ottomans sur la Tunca et la Maritza, puis route vers Lüleburgaz via Havsa en suivant le grand axe routier, caravanier et militaire qui reliait Istanbul aux régions conquises d’Europe.
Aujourd’hui ville essentiellement industrielle, Lüleburgaz fut connue dès l’époque thrace sous le nom de Bergula puis, à partir du règne de Théodose Ier (379-395) sous celui d’Arcadiopolis ; les Ottomans la nommèrent Lüleburgaz. Tout au long de son histoire, la ville fut l’enjeu de nombreux conflits entre Thraces, Grecs, Romains puis Bulgares, Pétchénègues, Avars, Rous’ de Kiev, Byzantins, Croisés et finalement Turcs et Russes. La ville joua souvent le rôle de verrou pour les armées venues de l’Ouest avec la ferme intention de s’emparer de Byzance / Constantinople / Istanbul.

Le complexe architectural (Külliye) érigé à la demande du grand vizir (1565-1579) de Soliman, Sokullu Mehmet Pasha, est composé d’une médersa, d’un hôpital-hospice, d’un caravansérail, d’un hammam, d’un bazar et d’une grande mosquée. Il est considéré que c’est aussi Mimar Sinan qui fut le maître d’œuvre de l’ensemble d’où se dégage une douce sobriété. Visite également (s’il est ouvert) du mausolée de Zindan Baba, un saint homme à la vie semble-t-il plus légendaire qu’historique.

Court trajet jusqu’à Silivri en début d’après-midi.
Comme Byzance et peut-être un peu plus tôt (6e siècle avant notre ère), l’ancienne Sélymbria fut fondée comme colonie des commerçants grecs de Mégare. Elle connut ensuite une destinée comparable à celle des villes voisines, intégrée dans le royaume thrace, conquise par les Romains, cité secondaire byzantine, attaquée par les Goths, les Galates, les Bulgares. En 1346, la ville fut incorporée à l’empire ottoman lorsque Jean Cantacuzène (1292-1383), en lutte contre Jean V Paléologue (1332-1391) pour des questions politiques et religieuses, y donna en mariage sa fille Théodora à Orhan Gazi en échange d’un soutien politique et militaire. Devenue Silivri, la ville prospéra en grande partie grâce aux communautés non-mulmanes (Grecs, Arméniens, Bulgares et, après 1492, juifs) impliqués dans le commerce, la viticulture et la production de soie. Située sur les rives de la mer de Marmara, la ville servit de résidence d'été aux sultans comme elle l'avait fait pour les empereurs byzantins. C’est sous l’ordre de Soliman le Magnifique que l'architecte Sinan construisit en 1562 un pont en pierre de 33 arches pour faciliter le trajet vers Edirne et l’Europe. Ce pont historique, « Uzunköprü » (« long pont »), est toujours en service aujourd'hui. Arrêt devant ce pont et aux fortifications d’Anastase Ier (491-518) construites sur 56 km de long entre mer Noire et mer de Marmara pour protéger Constantinople. Visite de la mosquée construite sur l’ordre du Grand vizir Piri Mehmet Pasha (1530-1531) et promenade à travers la vieille ville aux maisons colorées et à l’architecture traditionnelle ottomane du 19e siècle.

Nuit à Silivri.

 
 
    J 9 - Mardi 16 septembre 2025 Silivri - Istanbul (85 km)
Départ le matin pour Istanbul en longeant en partie la mer. Si Silivri est déjà dans le grand Istanbul, le cœur de la ville ne commence qu’à ses murailles occidentales qui s’étendent de la mer de Marmara à la Corne d’Or. C’est à l’angle sud-ouest de la ville historique que se dresse la forteresse de Yedikule (‘aux sept tours’), ancienne forteresse byzantine transformée après la prise de la ville par Mehmet II le Victorieux. Visite de la forteresse et de la Porte de Yedikule, anciennement Porte Dorée, imposant arc de triomphe érigé par Théodose Ier en 380.

Après-midi consacré à la visite des puissantes murailles de Théodose II (408-450), des nombreuses portes qui en permettent l’accès et de quelques monuments peu connus, comme la petite mosquée de Takkeci Ibrahim Agha (Ibrahim le chapelier), construite en bois vers 1590 et décorée de somptueux panneaux de faïence à motifs géométriques ou floraux, ou plus célèbres comme la mosquée Kahriye (église Saint Sauveur in Chora) et le complexe d’Eyüp Sultan.
Fondée au début du 5e siècle, restaurée au 11e siècle et remaniée à plusieurs reprises, cette église byzantine Saint Sauveur in Chora fut un des joyaux de Constantinople en particulier grâce à la qualité de son iconographie, sommet de l’art byzantin de la peinture murale et de la mosaïque. Après la conquête de la ville par les Ottomans, l’église est transformée en mosquée par Bajazet II mais celui-ci n’en altéra pas le plan et se contenta de faire appliquer un léger badigeon sur les murs. Désaffectée en 1948, classée au Patrimoine de l’Humanité (Unesco) en 1985, elle est redevenue mosquée depuis 2020.

Plus au nord, le complexe d’Eyüp Sultan est un des lieux les plus vénérés de Turquie. Compagnon du Prophète, Ayoub Ensari (Eyüp en turc) est mort aux pieds des murailles de Constantinople lors du siège de la ville par les Arabes en 670. En 1458, après la conquête ottomane, Mehmet II lui fit construire un somptueux ensemble mosquée et mausolée rapidement devenu à la fois un centre de pèlerinage et un lieu convoité pour se faire enterrer. Aujourd’hui, le site est une forêt de stèles et de cyprès dominant la corne d’Or.

Nuit à Istanbul.

 
 
    J 10 - Mercredi 17 septembre 2025 Istanbul
Fréquentées depuis au moins 5.000 ans, les rives du Bosphore ont vu passer de nombreuses migrations, dont celles, vers le 12e siècle avant notre ère des « Peuples de la Mer ». Quant à Byzance, d’après de nombreuses légendes, elle fut fondée vers 658 avant notre ère par un groupe de colons grecs venus de Mégare sous la direction d’un chef, Byzas. De part sa position géostratégique la ville attisa les convoitises tout au long de son histoire et fut le théâtre de nombreux combats. Connue sous les Byzantins sous le nom de Constantinople elle devint Istanbul après sa conquête par les Ottomans en 1453. Romaine, byzantine, ottomane, elle fut toujours magnifiée comme un phare culturel, politique et commerçant, d’où la concentration de monuments et de joyaux qu’elle abrite.

La matinée est consacrée à la visite du Palais de Topkapi (Topkapi Sarayi), ancien palais des sultans ottomans jusqu’en 1856. Constitué de nombreux bâtiments et transformé en musée il abrite de magnifiques collections de bijoux, porcelaines chinoises et européennes, miniatures, armes et reliques du Prophète. L’architecte Sinan y a construit de belles cuisines et sur les conseils de son épouse Roxelane, Soliman Ier y fit construire le harem qui inspira tant d’écrivains et de peintres orientalisants …

L'après-midi, visite de la Basilique Ste Sophie, chef-d’œuvre de Justinien dédié à la Sagesse et inaugurée en 537. Devenue mosquée le soir même de la prise de la ville par Mehmet II, elle a conservé son plan et la plupart de ses décorations, les quatre minarets étant érigés sous les règnes de Mehmet II et de ses deux premiers successeurs.
Continuation par la visite du Musée des Arts turcs et islamiques qui présente de belles collections de calligraphies, tapis et kilims et une section ethnographique, puis de la mosquée de Sultan Ahmet (dite mosquée Bleue) construite de 1609 à 1616 sous l’égide du sultan Ahmet Ier. Concurrençant en élégance sa voisine Ste Sophie, cette mosquée a été conçue comme une cascade de coupoles encadrée de six hauts minarets très effilés. L’intérieur est richement paré de peintures murales et de 20.000 carreaux de faïence provenant d’Iznik.

Dîner libre à Istanbul.

Nuit à Istanbul.
 
 
    J 11 - Jeudi 18 septembre 2025 Istanbul
Soliman Ier le Législateur (Kanûni) dit le Magnifique, le plus byzantin des sultans ottomans, souhaita une mosquée qui soit la réplique sunnite de la basilique Ste Sophie. Son architecte Sinan lui offrit un édifice baptisé par les poètes ottomans « La Splendeur et la Joie d’Istanbul », un édifice, la mosquée Süleymaniye (1550-1557), qui n’écrase pas son modèle mais le dépasse en légèreté extérieure et en luminosité intérieure tout en adoptant une décoration somptueusement sobre. Et pour affirmer la continuité de Byzance / Constantinople, mais aussi la supériorité ottomane à l’époque de sa splendeur, Sinan monta la coupole sur des colonnes antiques de réemploi. Les mausolées de Soliman et de son épouse Roxelane sont situés à l’arrière de la mosquée.
À proximité, visite de la mosquée Rüstem Pasha (1562), autre joyau de Sinan qui élabora pour la première fois la montée de la coupole sur un octogone et non plus un carré, plan qu’il reprendra et magnifiera à Édirne. Les décors de mosaïque d’Iznik sont aussi de grande beauté.

Continuation par la visite de la Nouvelle mosquée (Yeni Cami), commencée en 1597 mais achevée en 1660, fut financée par deux femmes, Valide Safiye, mère de Mehmet II et Valide Hatice Turhan, mère de Mehmet IV. Inspirés par les œuvres de Sinan, les architectes surent donner beaucoup d’élégance à cet édifice. La loge impériale communique avec un joli petit pavillon, Hünkar kasri, où Mehmet IV se reposait avant et après la prière, mais où il recevait aussi les grands personnages de l’État, voire des ambassadeurs étrangers.
Fin de la matinée dans le bazar égyptien, bazar couvert où arrivaient les épices et parfums arrivées par bateau du Caire. Aujourd’hui les pâtisseries, boutiques de loukoums, bijouteries, etc… se sont ajoutées aux commerces traditionnels.

En cours de trajet vers la mosquée de Bajazet, arrêts dans le complexe de l’université. D’abord à la Tour de Bajazet (Beyazit Kulesi, 1828) construite sur l’ordre de Mahmut II. Haute de 85 m elle était prévue comme tour d’observation des incendies ; aujourd’hui elle relève des services météorologiques de la ville. Ensuite devant la Porte du Seraskerat (Seraskerat kapisi), construite en 1866-1870) comme entrée à l’ancien ministère de la Guerre. Ouvrage orientalisant turco-arabo-andalou, elle aurait été dessinée par un architecte français, Auguste Bourgeois.

Construite en 1501-1505, la mosquée de Bajazet II (Beyazit camii) appartient à l’un des premiers complexes architecturaux ottomans construits à Istanbul. Son importance vient du parti-pris architectural qui, à partir d’un plan primo-ottoman en T renversé, intègre une coupole centrale à la manière de Sainte Sophie. Loin de vouloir détruire la basilique de Ste Sophie, sultans et architectes ottomans n’ont eu de cesse de s’en inspirer pour construire un nouveau type de mosquées, le plan turc, qui rompt définitivement avec le plan arabo-persan et va se répandre en Europe balkanique, en Afrique du Nord ottomane, au Proche-Orient, en Russie, en Asie centrale du 21e siècle et jusqu’aux lointaines Malaisie et Indonésie.

Fin d’après-midi dans le dédale du Grand Bazar (Kapali Çarsi) construit à partir de 1461, qui compte plus de 4.000 boutiques, 61 rues et ruelles. Si quelques boutiques offrent encore des produits de luxe, le bazar est en partie devenu le paradis des souvenirs touristiques. Plusieurs fois détruit (séismes, incendies) et restauré, le bazar présentent encore de belles voûtes ornées de motifs décoratifs à qui sait lever la tête.

Nuit à Istanbul.

 
 
    J 12 - Vendredi 19 septembre 2025 Istanbul - Paris
Transfert à l’aéroport avec, en cours de route, arrêts-visites aux aqueducs ottomans (Sinan) de Uzunkemer et Kemerburgaz.

Déjeuner libre.

Vol pour Paris et arrivée en fin d’après-midi.

 
  Les informations prévisionnelles concernant le programme, les hôtels ou bateaux, les horaires de transport et le nom de votre conférencier vous sont données ici à titre indicatif et sont valables au 24/06/2025. Les précisions définitives vous seront communiquées au moment de la confirmation du rendez-vous de départ.
Prix et disponibilités

Voyage du 8 au 19 septembre 2025 - 12 jours - 10 à 14 voyageurs

TarifsPrix (en euros)
Forfait en chambre double Prix Prestissimo jusqu'au 31 juillet 2025 4 440 €
Prix Presto jusqu'au 8 août 2025 4 465 €
Prix à partir du 9 août 2025 4 495 €
Supplément chambre individuelle Prix Presto jusqu'au 10 juillet 2025 530 €
Prix à partir du 11 juillet 2025 550€
Sans transport international Nous consulter
Vol TK avec retour sur Genève
Vol TK avec retour sur Bâle
Hébergement

VilleHôtel
BilecikGrand Hotel Basaran 3*
IznikEleia Hotel 3*
BursaGonluferah City Hotel (ex Dilmen) 4*
ÇannakkaleSet Özer Hotel 3*
EdirneWestdoor Hotel 4*
SilivriWestport Istanbul 4*
IstanbulRecital Hotel 4*

Transports prévisionnels

 DépartArrivéeRéférence
AllerParis Roissy CDG
08/09/2025 - 07h20
Istanbul Istanbul international
08/09/2025 - 12h00
Vol Turkish Airlines TK1830
RetourIstanbul Istanbul international
19/09/2025 - 15h20
Paris Roissy CDG
19/09/2025 - 18h00
Vol Turkish Airlines TK1827

Prestations

  Nos prix comprennent
  • Les vols internationaux Paris/ Istanbul, aller et retour, sur lignes régulières
  • Les taxes aériennes
  • L’hébergement en chambre double
  • La pension complète du déjeuner du 01er jour au petit-déjeuner du 12e jour, à l'exception du dîner du jour 10
  • Le circuit en autocar privé
  • Les visites mentionnées au programme
  • L'accompagnement culturel par Gérard Rovillé

  Nos prix ne comprennent pas
  • L'assurance facultative Assistance-Rapatriement
  • L'assurance facultative multirisque Assistance-Rapatriement + Annulation-Dommage Bagages
  • Les boissons
  • Le dîner du jour 10
  • Les pourboires d'usage ( prévoir 5 € par jour et par participant )
Bon à savoir - Formalités

  • En Turquie occidentale, le réseau routier est généralement en bon état.
  • La visite du centre historique des villes se fera soit à pied, soit en car selon les cas. Les visites à Istanbul sont explicitement orientées sur la période ottomane, objet du voyage.
  • Les déjeuners seront pris en général dans des restaurants locaux, les dîners à l’hôtel ou en restaurants de ville. Un dîner sera libre à Istanbul. Certains déjeuners pourront être pris sous forme de pique-nique.
  • En septembre, les températures sont chaudes à tempérées. Risques de pluie en toutes saisons sur la région mais le mois de septembre ne connaît en moyenne que trois ou quatre jours avec pluie.
  Formalités

  • Un passeport valable encore 6 mois après la date du retour du voyage ou une carte nationale d’identité valable encore 6 mois après la date du retour du voyage.
Informations pratiques

Décalage horaire
Heure d'été en France : il est 1 heures de plus en Turquie. Heure d'hiver en France : il est 2 heures de plus en Turquie.
Préparer votre voyage avec Clio


  Bibliographie

Robert Mantran.
Histoire d'Istanbul. Fayard , Paris, 1996. (Histoire des grandes villes du monde)
Robert Mantran.
Histoire de l'Empire ottoman. Fayard, Paris, 2003.
Robert Mantran.
La vie quotidienne à Istanbul au siècle de Soliman le Magnifique. Hachette, Paris, 1994. (La vie quotidienne)
Michel Kaplan.
Tout l'or de Byzance. Gallimard; (Découvertes), 1991.
Frédéric Hitzel.
L'Empire ottoman. XVe-XVIIIe siècle. Les Belles Lettres, Paris, 2002. (Guides des Belles Lettres et Civilisations)
Mary Montagu. Introduction, traduction et notes de Pierre Chuvin et Anne-Marie Moulin.
L'Islam au péril des femmes. Une anglaise en Turquie au XVIIIe siècle. La Découverte, Paris, 2001. (Littérature et voyages)
Walter B. Denny.
Iznik. La céramique turque et l'art ottoman.. Citadelles et Mazenod, Paris, 2004.
Gönül Oney.
Turquie : genèse de l'art ottoman. L'héritage des émirs. Edisud, Arles, 2002.
Lâtifi.
Eloge d'Istanbul suivi du traité de l'invective. Actes Sud, Arles, 2001.
Anonyme.
Karagöz. Sindbad, 2015.
Guides
Cartes