Le Nord du Pakistan : les vallées de l'Himalaya, du Karakorum et de l'Hindu Kush A l'occasion du Festival des moissons des Kalash
Du 18 août au 2 septembre 2021 avec Anne-Marie Wirja ![]() Départ garanti Imprimer |
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Les grandioses paysages de montagnes et de glaciers du Nord-Pakistan sont sans doute les plus beaux du monde himalayen. Pourtant, rares sont les voyageurs ayant eu l'occasion de les admirer. Pour les découvrir, nous vous proposons ce voyage exceptionnel qui emprunte la célèbre Karakorum Highway dont le tracé suit la longue route des marchands qui autrefois reliait le Cathay à l'Occident. Des forêts d'allure vosgienne aux cols désolés, nous longerons des gorges encaissées au cœur d'étendues désertiques dévoilant des envolées de cimes qui soulignent l'horizon de leurs masses enneigées. Aux opulentes oasis et à leurs torrents bondissants, répondent les eaux cristallines des lacs reflétant les sommets du toit du monde. Dans ces paysages démesurés, des ethnies vivent dans d'étonnants villages, accrochés à flanc de paroi ou plaisamment disséminés dans les vallées. Nous rencontrerons des Hunzakut chiites, des Pachtounes sunnites et des Kalash demeurés partiellement animistes. Les Kalash sont les plus célèbres de ces habitants et les ultimes témoins de cette route des caravanes. Nous assisterons à leur Festival des moissons, l'Uchal, où ils dansent et chantent pour remercier la nature des cultures abondantes. C'est un moment privilégié où la communauté se resserre, où l'on partage fromage, pain de maïs et babeurre. |
![]() Anne-Marie Wirja Diplômée de l'Institut National des Langues et Civilisations Orientales (INALCO) |
![]() J 1 - Mercredi 18 août 2021 Paris – Islamabad Vol pour Islamabad avec escale. J 2 - Jeudi 19 août 2021 Islamabad – Saidu Sharif (260 km) Arrivée à Islamabad dans la nuit, accueil et transfert à l'hôtel. Après un peu de repos, nous partirons en direction du Swat. Chemin faisant, nous passerons par le Fort de Malakand, le Churchill's Picket, où résida en 1897 le jeune Winston, alors correspondant de guerre. Pour le Raj, 1 000 fantassins sikhs repoussèrent ici 10 000 Pathans, conduits par le « mollah fou de Malakand » qui leva les tribus contre la domination britannique. Déjeuner en cours de route. Nuit à Saidu Sharif (arrivée tardive), dans la vallée de Swat. J 3 - Vendredi 20 août 2021 Swat – Ayun/Chitral (280 km) De bon matin nous quitterons le Swat en direction d'Ayun/Chitral, ces deux régions appartenant à la province du Khyber Pakhtunkhwa. Passant par Chakdara, nous nous hisserons vers le col de Lowari (3 040 m) dont le tunnel récemment inauguré nous épargnera la piste dite « aux 40 épingles » … Y faire passer transports en commun et camions lourdement chargés est un défi de chaque jour, qu’il faut relever pour assurer l'approvisionnement des villages et maintenir le lien entre le Nord du pays et sa capitale. Serpentant le long de la rivière de Chitral, la route vers Ayun est parsemée de forts, tantôt nichés au fond d’une vallée, tantôt perchés sur une paroi rocheuse. Ils assuraient la défense de ce lieu stratégique qui fut emprunté par les caravaniers persans tout comme par Marco Polo. Nuit dans le district de Chitral. J 4 - Samedi 21 août 2021 Ayun/Chitral – Bamburet – Pays Kalash (70 km) L’étape suivante sera Chitral, enchâssée entre deux hauts cols et souvent coupée du monde durant les mois d’hiver. Pourtant, pendant des siècles cette route a été empruntée pour tous les échanges commerciaux entre Gilgit et Chitral. De ce fait, le principal marché du district se tient ici, et nous découvrirons son animation. Dans ce lieu de rencontre, des affaires plus ou moins légales se traitent, allant du commerce des pierres précieuses aux tapis afghans, en passant par le haschisch, les armes et le sel. Nous irons aussi admirer la Mosquée Shahi, alors que perce dans le lointain le Tirich Mir. Nous nous dirigerons ensuite vers le « Kafiristan », c’est ainsi que l’on désigne communément le territoire des Kalash, constitué par trois vallées, celles de Birir, Rumbur et Bamburet qui est la plus étendue. « Kafir » signifie en arabe « les mécréants », ceux qui refusent d’obéir aux préceptes de l’islam, tels les quelque 4 000 Kalash. Les Kafirs rouges, comme on les appelait à l’époque, furent convertis par les Afghans à la fin du XIXe siècle. Aujourd'hui subsistent les Kalash du Pakistan, les seuls à avoir gardé partiellement leur propre religion polythéiste, leurs coutumes, leurs fêtes et leurs sacrifices d'animaux. De leur teint clair et prunelles souvent bleues, la légende raconte qu’ils seraient descendants des troupes d’Alexandre Le Grand. Depuis longtemps, les chercheurs ont déterminé que les Kalash sont les enfants de la grande migration aryenne, au troisième millénaire av. J.-C., venue s'établir dans ce qui est à présent la région indo-pakistanaise. Ils sont les derniers témoins d’un ensemble socioculturel datant de l’époque védique et apparenté aux premières formes de l’hindouisme ancien. La vie pour la vaste majorité des Kalash s’articule autour des activités traditionnelles : culture du blé et de légumes ainsi que pastoralisme d’été ; réclusion en hiver quand le niveau de neige atteint plus d’un mètre cinquante dans les vallées. Les maisons de pierres et bois se serrent les unes contre les autres, accrochées aux flancs des collines, comme pour mieux se préserver des agressions extérieures. De-ci de-là, des tâches de couleurs, celles des femmes à la tenue traditionnelle : robe noire rehaussée de broderies éclatantes au col, aux manches, à la ceinture et en feston final. La coiffe, le shut shut, est entièrement composée de perles et de cauris. Nous ne manquerons pas de les rencontrer dans leurs splendides atours. Animistes, les Kalash partagent leur territoire avec des fées ou des esprits malveillants, propriétaires capricieux des sources de la prospérité. Ils vénèrent aussi un panthéon de dieux pour lesquels ils dressaient des autels de pierres d'où émergeaient des têtes de chevaux en bois symbolisant les montures divines. Ils érigeaient pour leurs morts glorieux de grandes statues monoxyles, impressionnantes gardiennes des tombes sous le couvert de chêne-houx. Elles sont devenues très rares aujourd’hui, détruites par les iconoclastes ou simplement volées. L’acteur religieux primordial est le chamane qui, en transe, communique avec les forces occultes afin de répondre aux problèmes de la communauté. Ainsi était dictée la coutume, organisée la vision du monde, réparé le désordre collectif et individuel. Voici des millénaires que les Kalash ont préservé une culture et une religion uniques, pourtant aujourd’hui menacées par le prosélytisme musulman tout comme par le désir « d’être moderne ». Même si la disparition de ces traditions semble inexorable, des individus luttent. Des associations sont nées, locales comme étrangères, pour la protection de l’environnement, la scolarisation, le maintien de la langue… L’une d’elles est le Kalash Dur qui soigne, éduque et qui a édifié un centre culturel où tous se regroupent. Un beau musée y est hébergé. Nuit à Bamburet. J 5 - Dimanche 22 août 2021 Le Festival des moissons des Kalash, le Uchal Les festivals sont les temps forts de la vie culturelle et religieuse Kalash, une occasion de resserrer les liens communautaires. Au nombre de quatre, ils correspondent chacun à un changement de saison et de cycle agraire. Le Uchal, festival d'automne, célèbre les moissons. Les Kalash vont danser, chanter en s’accompagnant des bruits sourds de tambours afin de payer une sorte de tribut à la nature en s'excusant de l'avoir blessée par la récolte du blé et de l'orge. Les hommes offrent du pain et du fromage frais au sanctuaire et retournent ensuite à la maison pour le distribuer à leur famille et aux femmes mariées de leur parenté. Le matin, nous nous rendrons à Rumbur, où nous passerons l'essentiel de la journée afin d'assister aux danses. Nous rentrerons à Bamburet dans l'après-midi. Après le dîner, nous suivrons les célébrations du festival dans le village de Krakal. Nuit à Bamburet. J 6 - Lundi 23 août 2021 Bamburet – Mastuj (170 km) Quittant le pays Kalash par une piste difficile, nous sillonnerons un paysage dégageant grandeur et sérénité : le Tirich Mir, le plus haut sommet de l’Hindu Kush, surveille les lieux de ses quelque 7 700 m, rivalisant avec le massif Buni Zom de la chaîne Hindu Raj. Le fleuve Mastuj parcourt joyeusement son lit, arrosant des champs de blé ou de maïs bordés de vergers où s’épanouissent abricotiers et mûriers. Cette route traditionnelle a été utilisée durant des siècles par les marchands qui assuraient le commerce entre Chitral, capitale de cette région montagneuse, et Gilgit. Nuit à Mastuj. J 7 - Mardi 24 août 2021 Col de Shandur – Phander – Gupis (150 km) Vers Gupis, sur cette route convulsée, le plus étonnant est de croiser les célèbres camions et bus pakistanais, toujours aussi bariolés et enjolivés, dont les chauffeurs possèdent la virtuosité de funambules pour évoluer à la verticale d’à-pics saisissants. Il nous faudra franchir le col de Shandur (3 730 m) depuis un large plateau et un lac endormi. C'est là, sur les prairies d’altitude, que se déroulent en juillet les plus célèbres matchs de polo entre les équipes de Chitral et de Gilgit. Poursuite en direction de Gupis nous faufilant dans la vallée de Ghizer. Tous ces vals sont de larges cuvettes environnées de déserts d'altitude. L’eau issue de la fonte des neiges et amenée par des canaux d'irrigation transforme les flancs des montagnes en terres agricoles et en vergers. Ces oasis de verdure, cultivées en terrasses, contrastent ainsi avec les camaïeux gris et brun du vaste paysage alentour. Nous passerons la nuit près du lac, étendue de jade tranquille, dont la sérénité et la beauté seront les bienvenues. Nuit à Gupis. J 8 - Mercredi 25 août 2021 Gupis – Kargah – Karimabad (200 km) De villages en moraines, de lacs en torrents, nous arriverons à Gilgit. Viendra le temps pour une promenade au bazar de Gilgit, une ville en plein essor, désordonnée et bruyante, carrefour stratégique vers la Chine, lieu de rassemblement des marchands, trekkeurs et voyageurs. Puis nous nous rendrons à Kargah, qui fut un lieu de halte privilégié des moines bouddhistes en route vers Taxila. Au VIIe siècle de notre ère, ils gravèrent un Bouddha dans le flanc de la montagne : le Maître dans la roche. Ce sera notre dernière journée dans la chaîne de l'Hindu Kush. Nous entrerons ensuite dans les paysages du Karakorum, roulant à l'ombre du Rakaposhi jusqu'à Karimabad. Cette charmante bourgade de Hunza, que l'on nommait Baltit lorsqu'elle était capitale du royaume, offre une vue magnifique sur les pics et sur la vallée, royaume des arbres fruitiers et fleurs sauvages. Nuit à Karimabad. J 9 - Jeudi 26 août 2021 Karimabad Nous voici au cœur du pays Hunza. L’éclat de ses paysages est source d’émerveillement, tout comme ses habitants : grands et beaux, les Hunzakut ont la peau claire et descendraient de trois soldats d’Alexandre le Grand et de femmes perses. Musulmans de la secte d’Ismaël, ils observent un islam qui leur vaut bien des persécutions de la majorité sunnite. Ils sont menuisiers, forgerons, cordonniers ou timides éleveurs, mais surtout cultivateurs ou plutôt jardiniers experts, et c’est l’abricot, véritable base alimentaire, qui symbolise ces terres que les premiers explorateurs identifièrent à un Shangri-La, authentique paradis où tout un peuple incarne le rapport idéal de l’être humain avec la nature. En outre les Hunzakut jouissent d’une grande longévité que la science ne sait expliquer : eau des glaciers ? Alimentation frugale ? Labeur quotidien soigneusement rythmé ? Les hypothèses sont nombreuses pour s’étonner des aptitudes de cette population attachante que l’Agha Khan a dotée d’un système scolaire efficace. Comme bien d’autres régions, la vallée de Hunza eut ses heures royales, jusqu’à ce que tous les souverains soient déposés par le Pakistan indépendant. De ces temps anciens demeurent plusieurs forts. Nous visiterons le fort de Baltit, restauré par la Fondation Agha Khan. Datant principalement du XVIIIe siècle, cette forteresse commande la Vallée de Hunza, du haut de ses 2 800 m, en un bel appareillage militaire. L’intérieur offre le charme d’une demeure princière de montagne : charpentes majestueuses et murs de terre séchée, pour mieux résister aux tremblements de terre. Nous poursuivrons par le bazar de Karimabad, où se marchandent les célèbres broderies de la Vallée et bien d’autres artisanats. A Duiker (Nid d’aigle), un village d'été s’est perché et est habité seulement d'avril à octobre. Du sommet de la colline, la vue est toujours aussi impressionnante, s’étirant de la basse Vallée de Hunza, vers la vallée de Nagar, le Rakaposhi, le Glacier Hoper, Ultar II et Bubliting. Retour en direction de Karimabad et, chemin faisant, arrêt au Fort Altit, qui serait antérieur d’un siècle à son confrère Baltit. Il renferme un dédale de pièces réparties sur trois niveaux, allant des cellules et cachots aux appartements royaux dont les poutres sont décorées de symboles porte-bonheur. Nuit à Karimabad. J 10 - Vendredi 27 août 2021 Attabad – Gulmit (Haute vallée de Hunza) – Vallée de Shimshal (120 km) Sur la route de Gulmit, la nature a prouvé qu’elle est indomptable. Le 4 janvier 2010, un pan entier de la montagne s’est écroulé, barrant accidentellement la rivière Hunza. Le lac d’Attabad vit le jour, long aujourd’hui de 18 km et pouvant atteindre 100 m de profondeur ! Des villages entiers ont été noyés ainsi que le tronçon voisin de la Karakorum Highway. Pendant 5 ans, des bateaux de fortune permirent de rejoindre Gulmit, sur l’autre berge, dans un environnement lunaire, alors que les eaux bleues du lac laissaient deviner la vie engloutie. Les Chinois ont fini de percer la montagne en 2015 pour rétablir la route et le commerce entre les deux pays. Gulmit est la capitale du Gojal ou Haute Hunza. Les gens d'ici, réputés pour leur hospitalité, parlent le persan wakhi, sont ismaéliens comme leurs voisins de la Basse Hunza et se réclament descendants des nomades tadjiks d'Afghanistan. La ville s’articule autour de son terrain de polo et ses vieilles maisons. La plus célèbre est la “old Hunza House", ancienne résidence d'été des Mirs, transformée en musée. Une autre demeure historique est aujourd'hui un lieu de formation au tissage de tapis. Sur les hauteurs de la bourgade, le Fort Andra défendait la vallée dans les temps anciens ; aujourd’hui on y admire avant tout les vues sur la vallée et les hauteurs environnantes. Au Nord-est de Pasu, en parallèle à la frontière chinoise, un torrent a percé son chemin vers un bout du monde, la Vallée de Shimshal. Le monarque de Hunza y bannissait ses sujets déloyaux, tant il était certain qu’ils ne pourraient s’en échapper. En septembre 2003, les villageois ont inauguré leur piste et quelque 4 heures de cheminement vertigineux suffisent dorénavant à s'affranchir de la gorge minérale et à découvrir, installée sur un replat miraculeux, la longue cuvette alluvionnaire de Shimshal, entièrement cultivée et d’une beauté indicible. Nuit à Shimshal. J 11 - Samedi 28 août 2021 Shimshal – Pasu et environs – Karimabad (140 km) Retour tout aussi spectaculaire vers Pasu, vallée et havre de paix surplombés par de magnifiques montagnes ocre et marron s'élevant à la verticale. On les nomme les « Cônes de Pasu » ou encore les « Pics cathédrales » et plus joliment les « Montagnes regorgeant de soleil ». Un incontournable est le Glacier de Pasu, aux séracs dressés comme une mer en furie pétrifiée, dominée par les pics vertigineux de Shispare (7 611 m) et Pasu (7 478 m). Tout près, le pont suspendu de Pasu, dodelinant sur ses 250 mètres de long et toujours utilisé par les populations locales. Retour vers Karimabad, une occasion d’admirer de nouveau “d’en-haut” le Lac Attabad. Nuit à Karimabad. J 12 - Dimanche 29 août 2021 Karimabad – Chilas (230 km) Nous quitterons ce matin l'originale vallée de Hunza que le Rakaposhi domine de sa magnificence. John H. Tobe nous le présente ainsi : "se détachant sur un fond de ciel bleu, elle semblait un bijou précieux dans un écrin magnifique. J'ai alors compris pourquoi les humains ont eu le privilège de la voir la considèrent comme la plus belle des montagnes du monde, la plus majestueuse, la plus éblouissante dans sa blancheur éclatante : je ne connais aucune autre montagne qui puisse rivaliser avec elle". Nous longerons d'abord la rivière Gilgit et rencontrerons l'Indus ; à leur confluence convergent les trois plus hautes chaînes du monde : le Karakorum, l'Himalaya et l'Hindu Kush. Poursuivant vers Chilas, les paysages sont à couper le souffle, offrant des points de vue extraordinaires sur le Nanga Parbat (8 125 m, le deuxième sommet du Pakistan après le K2, connu sous le nom de la "montagne tueuse". Nuit à Chilas. J 13 - Lundi 30 août 2021 Chilas – Besham (200 km) Autour de Chilas demeure un grand nombre de sites rupestres, vibrants témoignages qui attestent aussi, par la variété de leurs thèmes, d’un peuplement plus ancien. C'est le cas des pétroglyphes de Thalpan, de l'autre côté du pont. Nous les découvrirons aussi à Shatial. Des siècles durant, ce couloir était un incontournable de la Route de la Soie, emprunté par les commerçants bouddhistes. Notre progression se poursuivra sur la mythique Karakorum Highway reliant la Chine au Pakistan, la KKH pour les intimes, achevée en 1978 après 20 ans d'efforts conjugués entre les armées des deux pays. Vers l'Ouest d'abord puis le Sud, nous parcourrons les Hauts Plateaux désertiques où les oasis colorent les paysages en autant de points d'un vert intense. Abandonnant progressivement le lit élargi de l'Indus, nous entrerons dans ses gorges, encaissées et dominées par des sommets de 5 000 m. Nuit à Besham. J 14 - Mardi 31 août 2021 Besham – Taxila – Islamabad (280 km) Sur notre chemin de retour vers la capitale, nous quitterons l’Indus au village de Thakot. Les paysages changent alors, dévoilant leurs paisibles forêts de pins, leurs cultures céréalières et vergers. Sur la route, un arrêt s’impose à Taxila ![]() Nous visiterons le musée puis la cité grecque de Sirkap, fondée au milieu du IIe siècle avant notre ère, où maisons privées, stupas et temples sont disposés selon un plan quadrillé hellénique caractéristique. Un peu plus loin, Jaulian, érigé au IIe siècle de notre ère, abrite sur sa colline de nombreux stupas votifs et un monastère important, considéré comme l’une des plus vieilles « universités » du monde. Continuation vers la capitale. Nuit à Islamabad. J 15 - Mercredi 1er septembre 2021 Islamabad Islamabad, la capitale fédérale du Pakistan, est sortie de terre il y a une cinquantaine d’années, en remplacement de Karachi qui demeure la mégapole économique. Elle donne une impression de modernité et jouit de nombreux espaces verts. Centre politique, Islamabad est la ville des ambassades tout comme des institutions nationales et internationales. Et l’on ne saurait manquer celle qui fait la fierté du pays, la très moderne Mosquée Faisal, financée par L’Arabie saoudite et quatrième au monde en dimension. Nous terminerons cette promenade par le Raja Bazar de Rawalpindi, cité jumelle d’Islamabad, aux petites boutiques traditionnelles. Nuit à Islamabad. J 16 - Jeudi 2 septembre 2021 Islamabad – Paris Transfert vers l’aéroport pour le vol retour vers Paris. ![]() Groupe de 10 à 12 voyageurs
Départ assuré
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