J 1 - Vendredi 4 juillet 2025 Paris – JakartaVol en direction de Jakarta (non inclus dans le forfait).
Nuit en vol. J 2 - Samedi 5 juillet 2025 Jakarta – PontianakVotre conférencière Anne-Marie Wirja vous accueillera à l’aéroport de Jakarta.
Correspondance en fin de matinée ou début d’après-midi pour Pontianak, la capitale de Kalimantan-Ouest.
Pontianak vit le jour le 23 octobre 1771, à partir d’un petit village de pêcheurs malais et sur initiative de Syarif Abdurrahman Alkadrie, fondateur du Sultanat. Grâce à l’emplacement de la cité, Syarif réussit dans le commerce et, au XVIIIe siècle, fit venir des ouvriers chinois pour travailler dans des mines d'or de l’arrière-pays... de quoi attirer l’attention des Hollandais qui s’installèrent en grande pompe en 1778.
L’histoire permet ainsi de comprendre pourquoi 1/3 de la population de la ville est d’origine chinoise, une exception dans le paysage ethnique indonésien. Les descendants des Hokkiens dominent à l'Est de l'Indonésie, au Centre et à l'Est de Java et le long de la côte Ouest de Sumatra. Les Teochews, les voisins du Sud des Hokkiens en Chine, se trouvent sur toute la côte orientale de Sumatra, dans l'archipel de Riau et ici, dans l'Ouest de Bornéo.
A l’arrivée, transfert à l'hôtel, temps libre de détente ou début des visites.
Nuit à Pontianak. J 3 - Dimanche 6 juillet 2025 Pontianak – Sanggau (200 km)Ce matin, nous nous rendrons au
quartier du Sultanat, au confluent des Kapuas et Landak, ce qui permettait de garder un œil sur le trafic fluvial. Syarif Abdurrahman Alkadrie y fit élever son
palais, entièrement en bois, pour son couronnement en 1778 alors que la
mosquée portant son nom fut rénovée par son fils en 1827. Elle est typique des mosquées indonésiennes, dont les toits de bardeaux à plusieurs niveaux sont exhaussés par six piliers, ici en bois de fer. Tout près se tient le
Kampung Beting, quartier lacustre où vivent les descendants d’Arabes et de Bugis.
Autre quartier, autre ethnie... La majorité des Indonésiens d’origine chinoise est aujourd’hui chrétienne, pour diverses raisons que nous aborderons. La communauté ne manque pas d’afficher avec luxe et ferveur son engagement et la
cathédrale de Santo Yosef est un paradigme. Consacrée en 2015, elle est un panaché d’influence byzantine pour son dôme, dayak dans sa décoration ... et chinoise pour sa Vierge qui ressemble étrangement à Kuan Yin...
Visite du
Musée régional qui présente une belle collection d’objets ethnographiques et un récapitulatif historique de la région.
En début d’après-midi, route vers
Sanggau qui fut un royaume malais longtemps dirigé par des reines. Il entra dans l’histoire en 1310 et, par mariages croisés avec divers sultanats, adopta la religion musulmane, probablement au XVe siècle. Cependant, les 2/3 de la population de la région sont des Dayaks christianisés, qui néanmoins maintiennent leurs croyances ancestrales. Ceci expliquant les festivals.
Nuit à Sanggau. J 4 - Lundi 7 juillet 2025 Festival de Sanggau – Sintang (130 km)Chaque communauté dayak possède sa propre perception et son exécution du « Gawai » ou festival. Les Dayaks de Sanggau effectuent les rituels de «
Nosu Minu Podi » et de «
Mpokant Podagi ». Le premier a lieu dans les champs et clôt les récoltes. Le propriétaire du terrain demande à Minu Podi, la déesse du riz, de venir momentanément s’installer dans son grenier car elle n’aurait plus de lieu où s’abriter après la moisson. Et elle repartira vers son lieu d’origine avec les nouvelles semences, pour les protéger... Le « Mpokant Podagi » se déroulera, lors du festival, près de la maison longue Raya Dori Mpulor car c’est l’une de ses fonctions. En effet, au quotidien, personne ne l’habite et elle fut élevée en 2012 avec 16 portes – c’est-à-dire 16 « appartements » –, chacune servant de bureau à un sous-clan. C’est le lieu de rencontre par excellence et ici on « nourrit les ancêtres » autour d’une statue dite « Podagi », en remerciement de leurs services passés.
A cette occasion, les
compétitions dans le but de maintenir l’identité sont nombreuses : tir à la sarbacane, chants, danses, sculptures, arts martiaux etc.
Avant de prendre la route pour
Sintang, nous visiterons le Surya Negara, l’ancien et modeste
palais des princes de Sanggau transformé en musée. Ici sont protégés les « pusaka » ou objets sacrés : kriss, canons, Corans, lances et épées qui ont contribué à la naissance et au maintien de l’ancien petit royaume.
Nuit à Sintang. J 5 - Mardi 8 juillet 2025 Le festival de SintangA
Sintang, tout se déroulera de nouveau autour de
la maison longue Jerora Satu inaugurée en 2022 comme point d’ancrage identitaire dayak, et en particulier du groupe Seberuang majoritaire ici. Ce clan est reconnu comme gardien des forêts, d’où les premières offrandes de « ngumpan tanah » qui consistent à « nourrir Puyang Gana », la divinité de la terre, de manière à éloigner érosion, incendies et autres malheurs préjudiciables à la vie du peuple dayak.
Et suivront les
compétitions traditionnelles afin de transmettre les valeurs de la tribu à la jeune génération. D’autres initiatives concourent au même but : la maison coutumière
Kobus est une galerie d’art où les Dayaks exposent leur artisanat. Cette communauté est particulièrement active dans sa recherche de pérennité face à la modernité, tout en suivant l’évolution du monde. Ainsi, l’
institut Galeri Kain Pantang Sintang cherche à adapter l’extraordinaire complexité des tissages dayaks au domaine de la mode tandis que le
musée Kapuas Raya, en collaboration avec le
Tropenmuseum d’Amsterdam, présente des sections ethnographique, historique et une fabuleuse collection d’ikats.
Nuit à Sintang. J 6 - Mercredi 9 juillet 2025 Sintang – Data Diaan – Putussibau (265 km)Long cheminement pour atteindre
Putussibau. Cette route qui fait partie de la « trans-Kalimantan » a permis le désenclavement de régions isolées, et la venue des « transmigrants » d’îles surpeuplées telles que Java ou Madura. A mi-chemin, le mont Kelam émaille l’horizon, falaise verticale monolithe de 1 000 mètres de haut.
Putussibau, petite bourgade de 20 000 habitants sise sur les berges du fleuve Kapuas, bénéficie de son statut de “zone protégée” et a pu ainsi – partiellement – sauvegarder ses forêts primaires. Elle est aussi la porte d’entrée d’une myriade de groupes et sous-groupes dayaks. Nous aurons l’occasion de découvrir trois d’entre eux : les
Kayan, les
Taman et les
Iban. Pour les premiers, nous nous dirigerons vers
Data Diaan où nous serons accueillis selon le rite de la coutume ; ce sera aussi l’occasion d’échanger sur leurs croyances et quotidien.
Nuit à Putussibau. J 7 - Jeudi 10 juillet 2025 Putussibau – Lac Sentarum – Sungai Utik (175 km)Route vers Lanjak, port d’accès au
Lac Sentarum, où nous embarquerons dans de petits hors-bords.
Contrairement aux lacs conventionnels, il s’agit ici d’un val inondable, dont le niveau des eaux monte et descend au fil des moussons – jusqu’à 12 m –, et qui régule les crues du Kapuas. Ainsi se forment des lacs temporaires ... qui se transformeront en prairies en saison sèche.
Parc national depuis 1999, il est d’une étonnante biodiversité et offre une forêt marécageuse remarquable, dite “naine”, “rabougrie” ou “haute”. Nous nous y faufilerons, jouant à cache-cache avec les berges des lacs et des rus, où vivent sur pilotis des « Melayu » ou des Dayaks. Ils sont cultivateurs, pêcheurs ou « chasseurs » du miel des abeilles api dorsata. Une belle escapade dans un milieu original et préservé.
Retour en bateau vers Lanjak avant de traverser une région
Iban où la
Betang Sungai Utik fit parler d’elle...
Le groupe Iban est peut-être le plus réputé de l’ethnie Dayak... pour la “dextérité” de ses anciens chasseurs de têtes ! Les temps ont changé mais le caractère guerrier s’exprime toujours, certes différemment. La maison longue possède 26 « tindoan » et fut restaurée il y a une quarantaine d’années. En 1983, la rivière passant devant la maison longue – dont la communauté dépend pour laver, se baigner et boire – est soudain devenue grise. La tribu, armée de lances, de machettes et de sarbacanes remonta la rivière et trouva une entreprise locale dévastant sa forêt ancestrale. Après l'échec des négociations, ils ont menacé la société de guerre et ont finalement réussi à chasser les coupables. En 2008, ils reçurent le prix « de gestion durable des forêts » pour avoir protégé leur territoire coutumier de 9 504 h – dont 7 500 h de forêt tropicale – contre les intérêts des entreprises.
Nous serons accueillis selon la loi coutumière. Nuit dans le village, dans un petit lodge. J 8 - Vendredi 11 juillet 2025 Sungai Utik – Banua Tengah – Sungai utik (100 km)Ce chemin en sens inverse pour regagner Putussibau sera l’occasion de rencontrer les Dayaks Taman. La
betang Benua Tengah est l'une des plus anciennes et spectaculaires de Kalimantan-Ouest. Elle fut fondée en 1864, rénovée en 1940 puis en 2005. Elle se compose de « 38 portes » pour une longueur de 137m. Ses piliers sont d’origine mais ont perdu de la hauteur du fait des ravages du temps, passant de 9m à 4m. Depuis 2009, elle fait partie des édifices classés au patrimoine culturel de la régence de Kapuas Hulu.
Les appartements présentent des parois joliment décorées et les objets rituels y sont nombreux. Outre les classiques gongs, jarres et chapeaux, au plafond sont suspendus les « kalangkang », sorte de caissons utilisés pour les offrandes envers Sampulo Padari, le dieu suprême, lors des rituels des moissons.
Nous partagerons un repas traditionnel avec les habitants.Retour à
Sungai Utik.
Nuit dans le village, dans un petit lodge. J 9 - Samedi 12 juillet 2025 Sungai Utik – Semangkok – Betang Melapi - Putussibau (110 km)Direction
Semangkok, qui est au cœur de l’ethnie Taman et qui abrite plusieurs
maisons longues. Toutes sont construites en parallèle à la rivière, leur façade étant tournée vers elle. L'amont est considéré comme propitiatoire et là résident les chefs.
La Semangkok II, perchée à 7 m de haut pour se prévenir des attaques, fut élevée en 1916 et s’étire sur 40 m ; elle présente 15 « tindoan » ou « appartements ». A l’avant, une terrasse que tous partagent parcourt la longueur de la maison longue.
La communauté Dayak Taman a sa propre façon de continuer à aimer ceux qui l’ont quittée, en n’enterrant pas ses défunts mais en plaçant les cercueils dans des maisonnettes dites «
Kulambu ». Des objets que le mort avait possédés y sont aussi déposés pour l’accompagner dans l’au-delà en tout confort ! Cette tradition était réservée aux classes supérieures et “n’est plus à la mode”, ne serait-ce que par la rareté du bois.
Quant à
Malapi, c’est un ensemble de maisons longues, toutes plus impressionnantes les unes que les autres. Si la Melapi II est en bord de route, c’est la Melapi I, la maison-mère, qui retiendra notre attention, après avoir traversé le Kapuas en petit bateau.
Cette
betang est isolée de ses consœurs car y vivent uniquement des
semagat et
pabiring, à savoir les castes supérieures. Elle fut dressée et inaugurée en 1943 et s’étire sur 220 m. Outre ses dimensions qui sont exceptionnelles, elle est le lieu officiel de réunion de tous les Tamans de Kalimantan-Ouest et de Sarawak. C’est sur son territoire qu’en 1860 les tribus Dayaks ont aboli l'esclavage et ont accepté de remplacer les sacrifices humains par des animaux. Le monument tooras a été érigé devant la
Betang Malapi I pour commémorer l’évènement.
Nuit à Putussibau. J 10 - Dimanche 13 juillet 2025 Putussibau – PontianakDétente – ou fin des visites – avant notre vol pour Pontianak.
Temps libre.
Nuit à Pontianak. J 11 - Lundi 14 juillet 2025 Pontianak – PalangkarayaVol non direct pour
Palangkaraya, la capitale de Kalimantan-Centre, sise sur les berges du fleuve Kahayan dit « le Grand Dayak ». Il rejoindra la Mer de Java après avoir serpenté pendant 600 km.
Une introduction – et un incontournable – de Kalimantan-Centre sera d’assister aux danses
Wadian Bulat. C’était à l’origine un rituel de certains Dayaks qui faisaient appel à des chamanes « Wadian » (Balian) pour soulager les malades. Si elle est aujourd’hui encore pratiquée dans le cadre des guérisons, c’est aussi une expression artistique s’exprimant lors des mariages, à l'accueil des invités et lors de la première récolte.
Nuit à Palangkaraya. J 12 - Mardi 15 juillet 2025 Palangkaraya – Batu Suli – Tewah - Tumbang Malahoi (230 km)Le fleuve
Kahayan traverse le domaine des Dayaks qui ne pouvaient rester indifférents à la puissance de ses flots et divers lieux sont liés à des légendes, telle la falaise
Batu Suli, remontée des eaux par une coalition de poissons qu’elle empêchait de frayer ! Ceux-ci manquant de force, elle s’est retrouvée penchée. C’est un lieu particulièrement sacré.
Arrêt à
Tewah qui présente une grande collection de
sandung et
sapundu, art funéraire qui ne se trouve qu’à Kalimantan-Centre et qui souvent retrace la vie du défunt, ses actes de bravoure, ses petits vices et menus plaisirs. Promenade au marché.
Si les communications furent longtemps exclusivement fluviales, le gouvernement s'attache aujourd'hui à la percée de la jungle en des routes parfaites ou des pistes cahotantes, comme ce jour.
C’est ainsi que nous atteindrons
Tumbang Malahoi, au cœur de l’ethnie Ngaju, l’un des trois groupes dayaks de la région. Ce village est célèbre pour sa
maison longue encore habitée par les descendants de Toyoi qui migra de Kalimantan-Ouest, ouvrit la jungle et édifia avec son clan cette « betang », officiellement en 1869.
Soirée de
danses dayaks ngaju réservée à notre groupe. Une occasion aussi de faire participer les jeunes du village.
Nuit dans la maison longue (confort rudimentaire). J 13 - Mercredi 16 juillet 2025 Tumbang Malahoi – Palangkaraya – Balikpapan (175 km)De bon matin, promenade dans le village qui est l’un des fiefs de la religion
kaharingan, un panaché d’animisme et de culte des ancêtres. Sa principale expression est un
art funéraire inédit qui se compose d’ossuaires réservés aux os sacralisés après les « secondes funérailles », de mâts à sacrifices élégamment sculptés et de centaines de statues immortalisant les ancêtres déifiés.
Retour à Palangkaraya et vol de fin de journée pour
Balikpapan, l’une des grandes métropoles pétrolières de Kalimantan-Est.
Nuit à Balikpapan. J 14 - Jeudi 17 juillet 2025 Balikpapan – Loa Janan – Rivière Mahakam (2h de route puis navigation) – Muara MuntaiDépart matinal pour un transfert au port de
Loa Janan où nous embarquerons sur le Miramar I ou II (ou équivalent).
Nous ferons un arrêt au
palais de Kutai Kartanegara – nom historique de la ville moderne de Tenggarong – qui était à l'origine la résidence du sultan avant d’être transformé en centre culturel. Il abrite une exposition de costumes traditionnels, d’instruments de musique et de « yupa » ou épigraphies attestant du passé hindou de l’île, dès le IVe siècle de notre ère. C’est en 1607 que le royaume devint un sultanat suite à la venue de prédicateurs de Sumatra.
A côté se trouvent les
tombes royales en bois de fer et la
mosquée Amir Hasanoeddin Jami, en bois aussi et datant du XIXe siècle.
Navigation de nuit vers Muara Muntai. J 15 - Vendredi 18 juillet 2025 Muara Muntai – Lac Jempang – Mancong – Muara Muntai – Melak (5h de navigation en canoë motorisé en cours de journée)Au petit matin, nous serons à
Muara Muntai, gros bourg perché sur pilotis entre le puissant Mahakam et le réseau d’affluents menant aux lacs de l’Ouest. En canoë motorisé, nous traverserons le
lac Jempang, luisante et paisible étendue, avant de nous faufiler le long de la
rivière Ohong, semblant prise en étau entre sa mangrove et la forêt vierge, là où se dissimulent les singes nasiques, des macaques et parfois des crocodiles.
Nous atteindrons ainsi
Mancong, la terre des Dayaks Benuaq. Ici se tient une ancienne et belle « lamin » –
maison longue – qui a été récemment restaurée par le gouvernement. Elle s’allonge sur quelque 100 mètres et sert encore pour les rituels. Elle est perchée à 2 mètres au-dessus du sol et de beaux totems sont installés sur toute sa longueur.
En fin d’après-midi, nous regagnerons notre bateau.
Navigation de nuit en direction de Melak. J 16 - Samedi 19 juillet 2025 Melak – Eheng – Tering – Rukun Damai – Datah Bilang – Tering (3h de route ; 2h de hors-bord)En voiture ou minibus, nous passerons tout d’abord par les terres des Dayaks Tunjung avant d’atteindre
Eheng où se dresse une
lamin des Dayaks Benuaq, encore habitée par quelques familles. Elle présente des murs faits d’écorces d’arbre et les statues des ancêtres, placées tout le long de la maison, sont remarquables.
Court transfert vers
Tering pour embarquer en hors-bord rapide sur le
Mahakam et le “bout du chemin” de notre grande aventure.
Deux villages Kenyah retiendront notre attention,
Rukun Damai et
Datah Bilang. Ils sont uniques à plusieurs titres. Le monde se modernisant, la forêt se rétrécissant, l’exploitation minière engloutissant les terres, des Dayaks migrèrent dans les années 1970. Nous ne trouverons pas de maison longue ici mais des
salles communautaires reprenant les caractéristiques décoratives des anciennes demeures. Et quel art ! Il s’en dégage force, accentuation des traits de férocité et une association délibérée des formes animales et anthropomorphes.
Mais c’est aussi de l’embellissement des corps dont il s’agit, par l’étirement des lobes des oreilles dû aux lourdes boucles… elles ne sont plus que quelques dames à les porter, témoins de cet âge révolu.
En fin d’après-midi, nous regagnerons notre bateau-hôtel.
Navigation de nuit en direction de Lekaq Kidau. J 17 - Dimanche 20 juillet 2025 Lekaq Kidau – Sebulu – Balikpapan (3h30 de route) – JakartaAu petit matin, nous serons face à la maison communautaire de
Lekaq Kidau qui est aussi un bel exemple de la culture Dayak Kenyah. Le village s’est formé pour se rapprocher des voies de communication et parce que la terre est ici plus fertile qu’ailleurs, comme l’indique son nom en langue locale. Le
cimetière abrite de nombreuses tombes qui sont tout aussi décorées que les maisons longues, débauche d’arabesques, de couleurs et de calaos stylisés.
Sebulu verra la fin de notre navigation. Transfert en bus ou voiture vers l’aéroport de Balikpapan pour votre
vol de retour vers Jakarta puis l’Europe.
J 18 - Lundi 21 juillet 2025 Jakarta – ParisArrivée à Paris.