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Trésors d'Asie Centrale
Samarcande, Boukhara, Khiva  |  AC 31
Du 8 au 19 avril 2024    Sur demande

Sur les traces des caravanes de la soie et de Tamerlan, ce circuit vous conduira vers Samarcande, Boukhara et Khiva, à travers déserts, oasis et mosquées aux mosaïques de faïence éblouissantes : un voyage exceptionnel, pour une visite approfondie des principaux sites d’Ouzbékistan, où les affrontements entre nomades et sédentaires n’ont pas entravé le développement de civilisations particulièrement brillantes. Outre la découverte de l’art mongol qui sut magnifier les héritage ... lire plus
Votre conférencier
avec Thomas Saint-Jean
Diplômé en histoire et en archéologie
  12 jours
  Pour tous avec réserve
  Pour tous avec réserve
Ces voyages peuvent comporter de plus longues visites de ville à pied, des sites perchés imposant la montée de nombreuses marches ou de chemins pentus, de longs trajets en transports en commun et, pour certaines croisières, la circulation entre les ponts d'un bateau par des escaliers étroits et raides...
  21 voyageurs max.
Les points forts
  • La place du Régistan et le Gour Emir de Samarcande
  • Le raffinement de la vieille ville de Boukhara
  • Itchan Khala , ville intérieure de Khiva
  • Les forteresses du désert du Khorezm
  • La modernité de Tachkent
  • Le Chronoguide Asie Centrale
Votre itinéraire
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    J 1 - Lundi 8 avril 2024 Paris – Tachkent
Vol pour Tachkent. 

Nuit à Tachkent.
 
 
    J 2 - Mardi 9 avril 2024 Tachkent
Matinée de repos à l'hôtel.

L'après-midi nous partirons à la découverte de Tachkent, la capitale de l’Ouzbékistan. C’est une ville à deux visages : celui de son passé lointain, encore visible dans les vieux quartiers, et celui de son passé plus récent, quand elle fut, à partir du XIXe siècle, le fer de lance de la colonisation de l’Asie Centrale par l’empire tsariste russe. Celui-ci céda la place à l’URSS communiste dans les années 1920. Tachkent en fut profondément marquée. Tout dans son centre moderne rappelle encore cette période : vastes places ornées de fontaines, parcs, perspectives illimitées des avenues, bâtiments de style constructiviste typiques du « réalisme socialiste », jusqu’à l’université fondée en 1920 et le premier métro construit pas les Soviétiques. Les Russes sont partis depuis l'indépendance en 1991, mais la marque de leur passage demeure bien présente.

Le monument du courage, érigé à la mémoire des victimes du tremblement de terre de 1966, nous rappellera que la ville fut reconstruite à maintes reprises à la suite de nombreux séismes destructeurs. De là, nous traverserons la vaste esplanade de la place de l’Indépendance, ex-place Lénine, et verrons le théâtre Alisher-Navoï, nommé en l'honneur du poète ouzbèke du XVe siècle. Nous découvrirons par ailleurs les particularités uniques du métro ouzbek en nous rendant à la station éponyme de cette figure littéraire. Mises en service en 1977 par le gouvernement soviétique, une première dans les républiques soviétiques d’Asie centrale, les différentes stations se distinguent toutes par des mosaïques, des bas-reliefs et des colonnades de bronze et de marbre. L’art oriental qui illumine ces galeries souterraines s’allie au pragmatisme soviétique : le métro a été conçu pour résister aux tremblements de terre les plus virulents et fait même office d’abri antiatomique.

Nuit à Tachkent.
 
 
    J 3 - Mercredi 10 avril 2024 Tachkent – Samarcande
Le matin nous visiterons le musée d'histoire des peuples d'Ouzbékistan, qui nous permettra de parcourir, de l'âge de pierre à la période contemporaine, toute l'épopée des peuples d'Asie centrale : une excellente introduction aux découvertes qui nous attendent les jours suivants.

L'histoire de Tachkent plonge ses racines jusque dans la Préhistoire même si ce fut surtout après la conquête islamique qu’elle connut un développement important. Il reste toujours agréable de se promener dans le quartier ancien où les maisons en pisé résistent à l’appétit des promoteurs immobiliers. Sur la place Khazret Imam nous découvrirons les souvenirs de la dynastie des Chaybanides qui régna sur Tachkent au XVe et XVIe siècles, à travers le mausolée de Kaffal Chachi, construit en 1542 sur la sépulture du célèbre théologien.

Nous gagnerons ensuite la médersa Koukeldach, la plus importante médersa de Tachkent située à l’emplacement de l’ancien centre-ville, avant de gagner le bazar Chorsu, le plus célèbre marché de Tachkent. Sous la grande halle à l'allure de soucoupe volante bâtie à l'époque soviétique, se négocient tous les produits, épices, fruits secs, viande et légumes, dans une atmosphère animée.

En fin d'après-midi, trajet en train pour Samarcande (Unesco), la principale ville de l’antique Sogdiane.

Nuit à Samarcande.
 
 
    J 4 - Jeudi 11 avril 2024 Samarcande
Samarcande prospéra au carrefour des grandes routes commerciales venant de Chine, de Sibérie, de Perse et d’Occident, jusqu’au déferlement des hordes mongoles de Gengis Khan qui détruisirent la cité avant de la reconstruire sur les cendres de ses faubourgs. L’heure de gloire de Samarcande vint deux siècles plus tard, lorsque Tamerlan, né non loin de là, en fit la capitale de son empire. La journée sera consacrée à la visite de la cité de Timour-lang, Timour le boiteux.

Les merveilleuses medersas de la place du Régistan suffisent à elles seules à rappeler le temps où Samarcande était « le visage de la Terre », la « précieuse perle du monde islamique ». Elles sont trois, encadrant la « place de sable » (Régistan) qui est aujourd’hui une place de mosaïques, admirablement restaurée. Décorées de faïences éblouissantes, elles nous permettront de mieux cerner les influences multiples qui marquèrent l’évolution de l’architecture timouride. La plus ancienne, celle d’Oulough Beg, remonte au XVe siècle, au temps du petit-fils du grand conquérant. Les deux autres lui sont postérieures de deux siècles et sont contemporaines du règne de Louis XIV.

Proche du centre de la ville actuelle se dresse le Gour Emir, tombeau du grand conquérant, qui conserve les dépouilles de Tamerlan, de ses fils et d’Oulough Beg. Nous serons là en présence d’un authentique chef-d’œuvre architectural. Le mausolée lui même est composé d’un octogone portant un haut tambour cylindrique surmonté d’une imposante coupole. Tous trois sont animés par une savante mosaïque de briques glacées formant des motifs géométriques, par de sages calligraphies, et enfin par 64 nervures recouvertes d’un camaïeu de bleu d’un effet stupéfiant (le bleu est la couleur du deuil en terre d’islam). L’aspect grandiose obtenu par ce subtil équilibre entre la dimension et la simplicité des volumes se retrouve à l’intérieur. La décoration, pourtant très précieuse, atteint une sorte de sobriété qui sied avec la dalle presque noire dissimulant le corps de Tamerlan.

Nos pas nous mèneront ensuite jusqu’à la célèbre mosquée de Bibi Khanum. C’est la favorite préférée de Tamerlan qui lui a donné son nom mais c’est bien le chef mongol qui en passa commande. Il a bien fait, car sa puissance n’a d’égale que sa somptuosité. Si le temps ne l’a pas épargnée, elle reste admirable par son sens des proportions et la beauté de sa décoration.

Nuit à Samarcande.
 
 
    J 5 - Vendredi 12 avril 2024 Samarcande
Dans les environs de Samarcande, nous découvrirons la mosquée Khodja Akhar, dont le mihrab présente de très belles faïences.

Poursuivant la visite de la ville, nous nous rendrons sur la colline de Tali Rassad et découvrirons l'observatoire d’Oulough Beg, qui était en son temps unique au monde. L’astrologie, comme on disait alors, était la passion de l’émir et nous évoquerons la personnalité du petit-fils de Tamerlan, à la fois prince poète, philosophe et astronome.

Ensuite, le site d’Afrassiab nous révélera l’emplacement de l’antique Marakanda, prise par Alexandre le Grand. Ses fresques, exposées dans le musée du site, décrivent la vie de la brillante cour des princes de Sogdiane, entre les VIIe et IXe siècles.

C’est toujours la gloire des Timourides que nous célébrerons devant les mausolées de Shah-i-Zinda. Leur construction s'échelonna du XIe au XVe siècle, quand Tamerlan et Oulough Beg y érigèrent quantité de tombeaux dynastiques.

Nuit à Samarcande.
 
 
    J 6 - Samedi 13 avril 2024 Samarcande – Tchor Bakr – Boukhara (300 km)
Aujourd'hui nous parcourons plein ouest la "Shok Roh" ou Route Royale, bordée des plantations de coton et de mûriers qui font la richesse de l’Ouzbékistan. Ce tronçon était un des plus importants de la Route de la Soie. Il reliait en effet les deux principales cités de Transoxiane : Boukhara et Samarcande. Jadis, il ne fallait pas moins de huit jours aux caravanes pour effectuer le trajet, à raison de 40 km par jour, de caravansérails en caravansérails. Nous n’en mesurerons que mieux le bonheur de voyager à bord d’un véhicule confortable. Le rêve en sera certes un peu écorné, mais notre conférencier saura le ranimer par ses propos tout au long du chemin…

A l'approche de Boukhara, nous gagnerons le vaste complexe de Tchor Bakr où Abdullah Khan fit édifier, au XVIe siècle, près des tombes des descendants du Prophète, une mosquée, une medersa et la khanaka où étaient hébergés les étudiants de l’école coranique.

Nuit à Boukhara, prestigieuse cité qui sera notre hôte pour trois nuits.
 
 
    J 7 - Dimanche 14 avril 2024 Boukhara
La ville traditionnelle de Boukhara (Unesco) a su garder tout son charme, même si elle ne compte plus qu’une partie de ses trois cent soixante mosquées. Oasis de la vallée inférieure du Zeravchan, Boukhara fut, selon la légende, fondée par le roi-héros iranien Syavouch. La ville connut toutes les influences qui marquèrent successivement la Sogdiane puis la Transoxiane. Offrant refuge aux confessions persécutées par les Sassanides – chrétiens nestoriens, bouddhistes, manichéens –, elle devint un centre religieux et intellectuel très important et, après la conquête islamique, sous la dynastie des Samanides, brilla de l'éclat de poètes et savants aussi prestigieux que Roudaki, Daqiqi et, surtout, Avicenne. Le khanat de Boukhara connut un second apogée, commercial cette fois, au XVIe siècle, sous les Ouzbèques Chaybanides, et la ville vit alors s'édifier de nouveaux quartiers commerçants, bazars couverts, caravansérails, tandis que ses miniaturistes portaient leur art à des sommets inégalés en Asie centrale. 

La journée sera entièrement consacrée à la découverte de Boukhara. Avec un peu de chance, notre promenade s’effectuera dans le craquètement des cigognes perchées sur les coupoles et les minarets. C’est précisément un minaret qui nous servira de repère : Kalyan – « le grand » – est un chef-d’œuvre édifié sur ordre d’Arslan Khan au XIIe siècle. Haut de 46 mètres, il est aussi parfait dans sa technique de construction. On a pu dire de lui qu’il « avait été construit avec tant d’art qu’il n’avait pas son pareil au monde ». Il domine l'ensemble Poi-Kalyan, dont fait partie la grande mosquée, la plus vaste d’Asie Centrale avec sa cour aux 288 coupoles ! Du XVIe siècle est aussi datée la medersa qui lui fait face.

La suite de la promenade nous permettra de retracer toute l’évolution architecturale, des Seldjoukides aux Chaybanides, dans le décor des anciens marchés de la soie. Nous pourrons admirer, ainsi, la mosquée Magok-i-Attari dont la splendide façade de style kharakhanide remonte au XIIe siècle. Elle s'apparente à une savante dentelle pleine de fantaisies. Nous gagnerons ensuite l'ensemble Liabi-Khaouz, articulé autour du bassin qui jouxte la médersa Koukeldach, toujours fréquenté par de nombreux habitants de la ville en quête de repos et de fraîcheur. L’introduction d’un bassin comme principe organisateur fait date dans l’histoire de l’urbanisme en Asie Centrale.

L’après-midi, nous gagnerons le mausolée de Bahaouddin Naqshbandi, fondateur au XIVe siècle d’un ordre soufi qui compta dans ses rangs le grand poète Djami et a, encore aujourd’hui, une grande audience, en particulier en Turquie. 

Nuit à Boukhara.
 
 
    J 8 - Lundi 15 avril 2024 Boukhara
En ce deuxième jour à Boukhara, nous nous rendrons d’abord au Sitoraï Mokhi Khossa, ancienne résidence d’été des émirs de Boukhara, construite hors de la ville à la fin du XIXe siècle selon la distribution pavillonnaire propre à l’Orient. Elle est profondément inspirée également de l'architecture et de la décoration des palais européens et russes, alors en pleine vogue. Cette absence de style, typique de l’éclectisme à la mode, est pourtant pleine d’un charme qui doit, pour beaucoup, aux jardins mêlant harmonieusement plantes décoratives et arbres fruitiers.

Nous reviendrons en centre-ville pour admirer le jeu d'ombre et de lumière qui anime le décor de brique raffiné du mausolée d'Ismail Samani, fondateur de la dynastie des Samanides, qui régna au Xe siècle. Ce bâtiment extraordinaire, et le terme est faible, illustre à lui seul l’âge d’or de Boukhara, marqué par la renaissance de la poésie et de la science d’origine persane. Alors qu’il disparaissait pendant des années au milieu d’un cimetière mal entretenu, on doit aux Soviétiques de l’avoir restauré et mis en lumière, en créant tout autour un parc bien aménagé. Dans sa pérennité, il est de nouveau la parfaite illustration du vieux thème de l’islam, « les musulmans ne meurent pas, ils passent seulement d’une porte à l’autre ».

Nous découvrirons ensuite la mosquée Bolo Khaouz, caractérisée par un aïvan (en persan iwan) supporté par vingt sveltes colonnes se reflétant joliment dans un plan d’eau (Khaouz signifie bassin). La citadelle Ark, édifiée sur l'emplacement de la Boukhara primitive, fut la résidence des émirs jusqu’en 1920, avant que le pouvoir ne soit confisqué par les Bolcheviques. On peut toujours y rêver du harem qui s’y trouvait au XVIe siècle, et des délices de ce temps. Plus prosaïquement, elle abrite un petit musée d'Histoire et d'Ethnographie, très intéressant au demeurant. Les quatre minarets de Tchor Minor (ce qui signifie les quatre minarets), symboles de la ville avec leur forme de tabouret renversé les pieds en l’air, mettront un point d’orgue à nos visites de la journée. 

Nuit à Boukhara.
 
 
    J 9 - Mardi 16 avril 2024 Boukhara – Khiva
Le matin nous emprunterons la route qui, traversant les espaces sans fin du Kizil Koum – le désert Rouge – relie Boukhara à Khiva. Nous longerons un temps la vallée verdoyante de l'Amou Daria, à la limite entre Ouzbékistan et Turkménistan, avant de gagner le centre ville de Khiva, enserré dans ses remparts, en fin d'après-midi.

Nuit à Khiva.
 
 
    J 10 - Mercredi 17 avril 2024 Khiva
Au cœur de l’oasis du Khorezm, Khiva devint au XVIIe siècle le centre d'un khanat indépendant dont la prospérité reposait sur la richesse agricole de l'oasis et sur le commerce des esclaves. Ravagée en 1740 lors de la conquête de Nader Shah, elle retrouva toute sa splendeur au XIXe siècle sous la dynastie des Koungrats. Longtemps, le qualificatif de ville-musée lui a collé à la peau, mais aujourd’hui les habitants sont revenus dans la vieille ville protégée, qu’ils animent à nouveau de leurs activités, de leurs conversations et de leurs sourires.

La ville intérieure, Itchan Kala (Unesco), en dépit de sa taille réduite, offre une telle richesse que son exploration nous retiendra toute la journée. Pour y entrer, nous franchirons la porte occidentale, flanquée de la forteresse Kounia Ark, ancienne résidence fortifiée des khans du Khorezm au XVIIe siècle, au beau rempart crénelé. Derrière ses murs nus de pisé, dans ses cours et ses salles sombres, elle cache une décoration très variée. De l’autre côté de la rue, nous admirerons la médersa Mohammed Amin Khan, réputée pour son minaret "court", Kalta Minor. Il aurait dû être le plus haut de l’Orient musulman mais il est resté inachevé à la hauteur de 26 mètres.

Khiva est aussi la ville des mausolées. Celui du cheik Sayid Alaouddine remonte au XIVe siècle. Son aspect extérieur, sévère, ne laisse pas deviner la beauté du tombeau décoré de majoliques. Le mausolée Pakhlavan Mahmoud rivalise avec le précédent pour ses faïences dues à Abdullah Djinn, qui a signé son œuvre par une inscription : « Ces fleurs servent de modèle au printemps, elles sont le souvenir d’Abdullah sur la terre ». La grande mosquée du Vendredi est unique en Asie Centrale. Elle est de type « fermé », pour faire face à la rigueur du climat en hiver. Sa grande salle s’appuie sur de nombreuses colonnes de réemploi.

Nous atteindrons ensuite le palais Tach Khaouli, « le domaine de pierre ». C’est une synthèse de l’architecture des maisons urbaines et rurales, mais sur une échelle bien plus importante. Enfin, notre journée s’achèvera à la médersa et dans le grand bazar Alla Kouli Khan, exemples éloquents de l’art avec lequel les architectes de Khiva savaient résoudre les problèmes d’urbanisme les plus complexes.

Nuit à Khiva.
 
 
    J 11 - Jeudi 18 avril 2024 Les forteresses du Khorezm
La dernière journée de notre voyage sera consacrée à l'ancien Khorezm et aux ruines de ses forteresses de terre crue. En bordure du désert, ces constructions datant d'avant notre ère ont été remodelées au fil du temps par l'érosion des agents atmosphériques.

Nous rallierons d'abord Toprak-Kala, sans doute la ville-forteresse la plus impressionnante du pays qui se trouvait à l'origine sur la rive droite de l'Amou-Daria. Elle fut au IIIe siècle la capitale de toute la région sous les seigneurs kouchan, jusqu’à leur chute en compagnie des Hephtalites sous les coups des Turcs. Immense, elle comportait 150 salles richement décorées, dont certaines ont pu être identifiées par les archéologues, comme la salle des Rois, celle des Victoires et celle des Gardes noirs.

Nous gagnerons ensuite la ville fortifiée d'Ayaz-Kala dont l'origine remonte à une époque très ancienne. Un potentat local y avait sa résidence avant notre ère. Les murs que nous verrons appartiennent eux à trois forteresses bâties entre les IVe et VIIe siècles. Trois pressoirs ont été mis au jour par les fouilles, émouvants témoins de l’ancienneté de la culture de la vigne et de la fertilité du site dans les temps anciens.

Nuit à Khiva.

 
 
    J 12 - Vendredi 19 avril 2024 Khiva – Ourgentch – Paris
Nous quitterons l'oasis de Khiva pour rejoindre, à peu de distance, l'aéroport d'Ourgentch d'où nous nous envolerons pour Paris.
 
  Les informations prévisionnelles concernant le programme, les hôtels ou bateaux, les horaires de transport et le nom de votre conférencier vous sont données ici à titre indicatif et sont valables au 07/04/2024. Les précisions définitives vous seront communiquées au moment de la confirmation du rendez-vous de départ.
Prix et disponibilités

Voyage du 8 au 19 avril 2024 - 12 jours - 13 à 21 voyageurs

TarifsPrix (en euros)
Forfait en chambre double Prix à partir du 23 mars 2024 3 305 €
Supplément chambre individuelle Prix à partir du 9 février 2024 410€
Sans transport international Nous consulter
Hébergement

VilleHôtel
TachkentThe Tower Hotel 4*
SamarcandeRayyan Hotel équivalent 4*
BoukharaKomil Bukhara Boutique Hotel 3*
KhivaMalika Kheivak 3*

Transports prévisionnels

 DépartArrivéeRéférence
AllerParis Roissy CDG
08/04/2024 - 11h05
Istanbul Istanbul international
08/04/2024 - 15h45
Vol Turkish Airlines TK 1822
 Istanbul Istanbul international
08/04/2024 - 18h15
Tachkent
09/04/2024 - 00h50
Vol Turkish Airlines TK 0370
RetourOurgentch
19/04/2024 - 08h15
Istanbul Istanbul international
19/04/2024 - 10h30
Vol Turkish Airlines TK 0263
 Istanbul Istanbul international
19/04/2024 - 12h25
Paris Roissy CDG
19/04/2024 - 15h10
Vol Turkish Airlines TK 1825

Prestations

  Nos prix comprennent
  • Les vols internationaux Paris/Tachkent et Ourgentch/Paris, avec ou sans escale sur lignes régulières
  • Les taxes aériennes
  • Le trajet Tachkent/Samarcande en train
  • L’hébergement en chambre double
  • La pension complète du petit déjeuner du 2e jour au petit déjeuner du 12e jour
  • Le circuit en autocar privé
  • Les visites mentionnées au programme
  • L'accompagnement culturel par un conférencier Clio

  Nos prix ne comprennent pas
  • L'assurance facultative Assistance-Rapatriement : 15 € par personne
  • L'assurance facultative multirisque Assistance-Rapatriement + Annulation-Dommage Bagages
  • Les boissons
  • Les pourboires d'usage ( prévoir 5 € par jour et par participant )
Bon à savoir - Formalités

  • Partir en Ouzbékistan c’est parcourir un pays où les services ne sont pas au standard de ceux que vous attendriez ordinairement chez nous tant en ce qui concerne les hôtels – confort, entretien et qualité des équipements – que les repas – variété des menus –, les transports et en général pour toutes les prestations touristiques. Vous saurez donc vous adapter avec sourire à ce qui, malgré certains désagréments, constitue un aspect naturel de l’art de voyager.
  • Les visites des centres historiques des villes s'effectuent à pied.
  • Si l'état général des routes est bon autour de Tachkent et tend à s'améliorer dans le reste du pays, le réseau routier demeure vétuste entre Khiva, Boukhara et Samarcande.
  • Les distributeurs automatiques étant rares en Asie Centrale et les cartes bancaires n'étant souvent pas acceptées, nous vous conseillons de vous munir d'argent liquide en petites coupures (euros) avant le départ.
  Formalités

  • Un passeport, valable encore 6 mois après la date du retour du voyage
  • Aucun pour l' Ouzbékistan
  • Depuis Octobre 2018, les ressortissants Français sont exemptés de visa pour se rendre en Ouzbékistan, dans le cadre de séjours de moins de de 30 jours. Cette mesure concerne également les ressortissants des pays européens (Belgique, Suisse, Espagne...). Nous vous prions de nous consulter afin de vérifier les formalités selon votre nationalité.
Informations pratiques

Décalage horaire
Le décalage horaire entre la France et l'Ouzbékistan est de + 4h lorsque la France est à l'heure d'hiver et de + 3h lorsque la France est à l'heure d'été. Rappel : en France l'heure d'été commence le dernier dimanche de mars et l'heure d'hiver commence le dernier dimanche d'octobre
Change
La monnaie officielle de l’Ouzbékistan est le sum (UZS). Pour connaître le taux de change actuel consultez le site www.xe.com/fr Les paiements s'effectuent essentiellement en espèces. Les cartes bancaires internationales Visa et MasterCard ne sont acceptées en paiement que dans les grands hôtels. Elles permettent seulement de faire des retraits d'espèces dans quelques distributeurs de Tachkent. Munissez-vous impérativement d'euros en petites coupures en quantité suffisante pour toute la durée de votre voyage.
Santé
Aucune vaccination n'est obligatoire pour se rendre en Ouzbékistan. Pour connaître les conditions sanitaires et les précautions à prendre, vous pouvez consulter le site de l’Institut Pasteur de Lille www.pasteur-lille.fr/vaccinations-voyages/
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Lucette Boulnois
La « route de la Soie » Histoire du commerce et des transferts de techniques avant le XIe siècle

  Bibliographie

Jean-Paul Roux.
L'Asie centrale. Fayard, Paris, 1997.
Jean-Paul Roux.
Tamerlan. Fayard, Paris, 1994.
René Grousset.
L'Empire des steppes. Payot, 2022 (réédition).
Sous la direction de Pierre Chuvin.
Les Arts de l’Asie Centrale. Citadelles & Mazenod, Paris, 1999.
Olivier Roy.
L'Asie centrale contemporaine. Que sais-je?, Paris, 2010. (Que sais-je?)
Jean-Paul Roux.
Gengis Khan et l'Empire mongol. Gallimard, Paris, 2002. (La Découverte)
Sterlin Henri.
L'architecture islamique. PUF, Paris, 1993. (Que sais-je?)
Collectif.
Boukhara la noble. Edisud, Aix-en-Provence, 1998.
Marlène Laruelle, Sébastien Peyrouse.
L'Asie Centrale à l'aune de la mondialisation. Une approche géoéconomique. Armand Colin, Paris, 2010. (Enjeux Stratégiques)
Arnaud Blin.
Les conquérants de la steppe. Passés/Composés, 2021.
Guides
Calum Mac Leod et Bradley Mayhew.
Guide Olizane de l'Ouzbékistan. Olizane, Genève, 2019. (Découverte)
Cartes
Carte Freytag et Berndt Asie Centrale : Kazakhstan du Sud, Kirghizistan, Turkménistan, Tajikistan, Ouzbékistan. 1/1 500 000. Freytag et Brendt, Vienne, 2009.