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Pourquoi voyager à Chypre avec Clio  ?

Chypre, un nom qui évoque un parfum, celui de ses forêts, de ses fleurs, de l'écume de ses mers tempérées. Un nom qui signifie cuivre – kupros en grec – dont l'île était si riche que le précieux métal lui a donné son nom. A peine plus vaste que la Corse, Chypre réunit dans un mouchoir de poche tous les attraits de la Méditerranée orientale.
Une première empreinte hellénique
Chypre fut important dès le Néolithique avant de fournir aux premiers métallurgistes du Proche-Orient le cuivre nécessaire à la fabrication du bronze. En contact avec la Syrie et avec l'Anatolie pendant des millénaires, il entre dans l'orbite de la Grèce dès le XIIe siècle avant notre ère, quand les Minoens, suivis des Mycéniens, viennent commercer avec les autochtones. L'empreinte qu'ils laissent ne disparaîtra plus, même si les cités-royaumes qui se disputent quelques siècles plus tard le contrôle de l'île ne peuvent empêcher les Phéniciens d'établir de florissants comptoirs sur les côtes, distantes d'à peine 100 kilomètres des rivages levantins. L'hellénisme s'affirme quand Alexandre le Grand s'empare de l'île qui revient ensuite à ses successeurs.
Un joyau convoité
En 58 avant notre ère, elle passe sous l'autorité de Rome puis est intégrée à l'empire byzantin mais, s'appuyant sur son origine apostolique, l'Eglise de Chypre obtient en 431 son autocéphalie et affirme sa vitalité dans les innombrables édifices qui parsèment encore aujourd'hui la montagne du Troodos. Ruinée en 649 par les invasions musulmanes, l’île est trop bien située pour ne pas susciter les convoitises des Etats latins installés en Terre sainte aux lendemains de la première croisade. La dynastie des Lusignan y fonde un royaume qui atteint son apogée quand Jérusalem tombe définitivement aux mains des musulmans. Ils se maintiennent au pouvoir jusqu'en 1489, date à laquelle Venise établit une domination qui durera jusqu'en 1571. La conquête de l'île par les armées ottomanes prélude alors au repli de la Sérénissime en Méditerranée orientale.
Ottomane pendant trois siècles puis anglaise et, enfin, chypriote !
Les siècles de domination turque sont marqués par une mise en coupe réglée des ressources de l'île, mais l'Eglise chypriote continue à jouer un rôle éducatif et culturel majeur qui sera, au XIXe siècle – là comme en Grèce continentale –, à l'origine de la renaissance nationale. Quand, en 1878, le sultan de Constantinople, dont l'empire est devenu « l'homme malade de l'Europe » est contraint de faire appel à son protecteur anglais pour échapper à la menace russe, il remercie le gouvernement de Londres en lui cédant l'île. L'Union Jack flottera sur Nicosie jusqu'en 1960 quand, à l'issue d'une guerre de cinq ans, Monseigneur Makarios proclame l'indépendance de Chypre. En 1974, profitant d'un coup d'Etat, les forces turques prennent pied dans le Nord de l'île et grignotent lentement 40 % de son territoire. Sur une terre désormais coupée en deux, Grecs et Turcs se font face. La zone nord, turque, est aujourd'hui facilement accessible depuis le sud, ce qui nous permet à Clio de proposer ce circuit à la découverte de toutes les merveilles de Chypre.
Un concentré de culture
C'est un des attraits d'un voyage à Chypre : la taille réduite de l'île raccourcit les trajets et multiplie les haltes culturelles, tant la densité des sites est grande. Nicosie, la capitale, résume de façon pacifique le déchirement de l'île, dans les minarets de ses mosquées qui côtoient la sobre architecture des édifices chrétiens. Au nord, en zone turque, on peut appréhender le dynamisme chypriote au Moyen Age. L'abbaye de Bellapaïs déploie son architecture gothique champenoise parmi les oliviers et les cyprès. Famagouste, corsetée de remparts est la « Carcassonne de Chypre » fière de sa cathédrale Saint-Nicolas à la belle façade dorée au soleil couchant. A l'époque des Lusignan, en terre grecque cette fois, se rattache le puissant donjon de Kolossi. En remontant le temps, voici Paphos, la plus significative des cités antiques de Chypre. C'est à quelques lieues de là, à Petra tou Romiou, qu'Aphrodite serait sortie de l'écume pour déverser sur l'île ses bienfaits. On le croirait volontiers en admirant les mosaïques de Paphos qui sont parvenues jusqu'à nous… De là, quittant ces rivages enchanteurs, on gagne en quelques kilomètres le Troodos, puissant massif montagneux qui domine l'île à plus de 2 000 mètres d'altitude. Le cœur vert de Chypre, où pins d'Alep et cèdres abritent cerfs et mouflons, cache aussi une multitude d'églises et de chapelles byzantines : Asinou, Platanistassa, ou encore Kakopetria et son église Saint-Nicolas-du-Toit : autant de haltes fraîcheur où, sous les voûtes sombres, se révèlent d'admirables cycles peints, profusion de saintes et de saints, protagonistes de scènes hagiographiques.
De la douceur de vivre
Les Chypriotes ont préservé sur leur île égarée dans les eaux tièdes de la Méditerranée orientale, un art de vivre qu'ils entretiennent soigneusement. A la fraîche, les terrasses des cafés se remplissent de buveurs d'ouzo, auxquels n'hésite pas à se mêler le pope venu en voisin. Sur les tables, les mezzés, aux aguichantes couleurs et saveurs, prennent place, et, bientôt, la conversation s'anime. Quand le soleil plonge dans la mer, on en est encore à refaire le monde, entre résignation et espoir, comme un résumé de la terre de Chypre.

  Partir en voyage avec Clio
Toute l’île de Chypre, Paphos, Troodos, Nicosie et Famagouste
  8 jours
Chypre offre les charmes d’une île ensoleillée, dont les dieux eux-mêmes ont reconnu la beauté : Aphrodite n’a-t-elle pas choisi d’y naître de l’écume des flots ? Intégrée à la longue histoire du Proche ...