La première grande rétrospective consacrée à Vermeer sur le sol français. Vermeer, c’est le « Sphinx de Delft ». Cette expression fameuse, due au Français Théophile Thoré-Bürger lorsqu’il révéla le peintre au monde à la fin du 19e siècle, a largement figé la personnalité artistique de Vermeer dans une pose énigmatique. Le mythe du génie solitaire a fait le reste. Johannes Vermeer (1632-1675) n’est cependant pas parvenu à son degré de maîtrise et de créativité en restant coupé de l’art de son temps. Cette exposition cherche à démontrer, au moyen de rapprochements avec les oeuvres d’autres artistes du Siècle d’or à l’image de Gérard Dou, Gerard ter Borch, Jan Steen, Pieter de Hooch, Gabriel Metsu, ou encore Frans van Mieris, l’insertion de Vermeer dans un réseau de peintres, spécialisés dans la représentation de scènes de la vie quotidienne, qui s’admiraient et s’inspiraient mutuellement. Plus qu’un lanceur de styles, Vermeer apparaît comme un peintre de la métamorphose. Cette exposition, est organisée en partenariat avec la National Gallery of Ireland et la National Gallery of Art de Washington. ​ Une exposition à découvrir du 20 février au 22 mai 2017. Musée du Louvre, Hall Napoléon Bas. Vermeer et les maîtres de la peinture de genre.