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Le mouvement romantique en Russie
à l'occasion de l'exposition Le génie romantique russe à l'époque de Gogol et de Pouchkine au musée de la Vie romantique
Wladimir Berelowitch
Directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales Professeur à l'université de Genève
Le mouvement romantique en Russie
à l'occasion de l'exposition Le génie romantique russe à l'époque de Gogol et de Pouchkine au musée de la Vie romantique
lundi 4 octobre 2010 à 15h00
Au moment où se forme le courant romantique en Europe, les élites cultivées russes en sont déjà à accueillir les nouveautés européennes dès le moment de leur extension. Le romantisme, puissant mouvement culturel qui a touché aussi bien la littérature et la peinture que la philosophie et la pensée politique, voire les manières de vivre et les formes de sociabilité, a marqué la Russie d’une empreinte très profonde. Ses moteurs de diffusion, en même temps, naturellement, que l’imprimé et les voyages en Europe, furent les salons littéraires puis philosophiques et les sociétés secrètes qui proliférèrent au début du XIXe siècle et puisèrent leurs modèles en Europe occidentale. Le romantisme fut pratiquement le tremplin qui permit aux Russes de se doter d’une littérature authentique nationale. Galvanisés par les guerres napoléoniennes et leurs suites, un nationalisme et un libéralisme russes, parfois concurrents, parfois mêlés, devinrent une donnée constante de la vie intellectuelle et politique. On esquissera une typologie des « emprunts russes » (surtout en Allemagne, mais aussi en Angleterre, en France, en Italie selon les domaines), et on s’interrogera enfin sur la postérité du romantisme russe, dont on peut à bon droit trouver des prolongements jusqu’au XXe siècle.

Bibliographie
Le grand siècle russe. D'Alexandre Ier à Nicolas II
D'Alexandre Ier à Nicolas II
Wladimir Berelowitch
Gallimard, Paris, 2005
 
 
 
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