Le 04 août 2013, Hassan Rohani entrait en fonction en tant que Président de la République islamique d’Iran, remplaçant le bouillant et contesté Mahmoud Ahmadinejad. Immédiatement, un changement de ton, de style et de rhétorique s’est faire ressentir, contribuant à apaiser quelque peu les relations entre l’Iran et les Etats occidentaux. Ce climat plus propice a permis de reprendre les discussions sur le programme nucléaire iranien, dont l’un des premiers effets fut l’assouplissement de l’embargo pesant sur l’Iran. A l’intérieur du pays, une certaine libéralisation, bien que relative, serait perceptible. Qu’en est-il vraiment ? M. Rohani n’est-il qu’un énième avatar d’un pouvoir qui n’a guère changé, ou bien est-il l’artisan d’une véritable évolution positive de l’Iran ? Est-on en droit d’espérer une normalisation durable des relations entre l’Iran et l’Occident, ce qui aurait immanquablement des répercussions géopolitiques importantes, tant à l’égard des monarchies pétrolières du Golfe persique que de l’Etat d’Israël ?